Catégorie : Investissement

Les hauts et les bas de l’investissement

Les histoires à succès, c’est certainement très excitant à raconter et à lire. Ça fait assurément de belles histoires inspirantes. D’ailleurs, c’est facile de rédiger un blogue de finances personnelles quand tous les marchés sont en feu comme ils l’ont été en 2020 et 2021.

Toutefois, ce n’est pas toujours le cas. Ce qu’il faut se rappeler, c’est qu’investir en bourse ou en crypto, ce n’est pas que up only. Et il ne faut pas abandonner le navire pour autant!

Les investisseurs parmi vous ne sont pas sans savoir que les rendements depuis le début de l’année laissent un peu à désirer. D’ailleurs, mon portefeuille n’a pas été épargné plus qu’un autre, considérant mon allocation d’actifs assez agressive. Je ne vous apprends rien. Ceux qui lisent mes bilans mensuels ont pu constater les dégâts.

Ça m’a en fait donné envie d’aller encore plus loin dans les détails de mon portefeuille depuis le 1 janvier 2022. J’ai toujours prôné la transparence et ce n’est pas parce que les résultats sont moins reluisants que je vais vous faire des cachettes. D’autant plus que c’est important d’avoir des comparatifs, à mon avis.

Et puis, peut-être qu’en voyant la performance de mon portefeuille, vous vous consolerez. 😉

Alors, voyons exactement comment le tout a performé (ou pas, en fait).

REER et CRI

Ma stratégie d’investissement est assez banale, comme vous avez déjà pu le constater ici. J’adore les FNBs tout-en-un, et c’est XEQT qui occupe essentiellement mon REER et mon CRI. Il s’agit d’un FNB qui contient des actions à 100 %, partagé entre des actions canadiennes, américaines et internationales. Comme il n’y a aucune obligation, je suis pleinement exposée aux émotions des marchés.

Ce FNB a terminé 2021 à 27,68 $, après avoir atteint un nouveau sommet à 28,26 $ le 29 décembre. Vendredi dernier, il clôturait à 26,33 $, après avoir touché aussi bas que 25,15 $ le 7 mars.

On parle donc d’une baisse de 5 % depuis le début de l’année, ou de 7 % depuis le sommet. Tout ça en seulement trois mois!

CELI

Ici, ça se corse encore plus. Comme je compte décaisser mon CELI le plus tard possible, je me permets un peu plus de risque avec un FNB tout-en-un qui contient plus d’expositions internationales, c’est-à-dire ZGQ. Ce FNB occupe environ 90 % de mon CELI. Le reste est occupé à part égale par deux FNB de cryptomonnaie qui reflète les valeurs du Bitcoin (BTCX) et de Ethereum (ETHX).

Comme c’est plus risqué, c’est aussi plus volatile. Alord, oui, ça peut donner des rendements spectaculaires. Mais les chutes le sont toutes autant!

Alors, faisons le même exercice que plus haut, mais pour ZGQ. Je décortiquerai la crypto plus bas.

ZGQ a clôturé 2021 à 53,90 $, après avoir atteint un nouveau sommet à 54,80 $ le 29 décembre. Vendredi dernier, il clôturait à 48,28 $, après avoir touché aussi bas que 45,17 $ le 14 mars.

On parle donc d’une baisse de 10 % depuis le début de l’année, ou de 12 % depuis le sommet. Quand même dramatique comme baisse, comparativement à XEQT!

Crypto

En plus d’en avoir dans mon CELI sous forme de FNBs, vous savez que je détiens également de la vraie cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré. Je ne listerai pas ici toute mes différentes cryptos, mais parlons au moins de mes trois positions les plus importantes, soit :

Bitcoin (BTC)

  • Clôture 31 décembre 2021 : 58 533,66 $
  • Clôture 25 mars 2022 : 55 327,26 $ (- 5 %)
  • Sommet : 85 901,05 $ le 10 novembre 2021

Ethereum (ETH)

  • Clôture 31 décembre 2021 : 4 655,03 $
  • Clôture 25 mars 2022 : 3 875,73 $ (- 16 %)
  • Sommet : 6 108,52 $ le 16 novembre 2021

Vechain (VET)

  • Clôture 31 décembre 2021 : 0,1047 $
  • Clôture 25 mars 2022 : 0,06947 $ (- 33 %)
  • Sommet : 0,3474 $ le 17 avril 2021

Ça prend des nerfs d’acier pour investir en crypto. Les corrections boursières, c’est de la petite bière en comparaison. 🙂

Toutefois, je suis heureuse de voir qu’en date de publication de cet article, le marché de la crypto en général fait bien meilleure figure!

Excellente nouvelle!

Bien sûr, j’ai une vision à long terme pour mes investissements. Je n’ai donc qu’une envie quand je vois de tels résultats, c’est-à-dire d’acheter plus! Après tout, quand mes FNBs ou cryptomonnaies préférées sont en solde, j’en ai plus pour mon argent! Il faut voir ça exactement comme une aubaine, au même titre qu’on court les soldes à l’épicerie ou en magasin.

Au final, tant et aussi longtemps que je compte accumuler, j’ai tout avantage à espérer un marché baissier. Ça me permet d’acheter plus d’unités d’un FNB pour une somme X. C’est au moment de décaisser qu’il faut prier pour un marché haussier!

Malheureusement, la logique n’est pas toujours au rendez-vous pour les investisseurs néophytes, et plusieurs réagissent à l’inverse. C’est vieux comme le monde comme expression, mais il est important de se souvenir qu’il faut buy low, sell high!

Zoom out

Entre-temps, pour les investisseurs plus nerveux, prenez donc un pas de recul. Le 23 mars dernier, ça faisait déjà deux ans depuis le creux de marché du Covid crash de mars 2020. Vous savez à combien le SP500 était à cette date? 2 237,40, soit une valeur qu’on n’avait pas vue depuis 2017! De quoi faire trembler bien des investisseurs!

Et en date de la clôture des marchés vendredi dernier, il se portait pourtant très bien :

Vous ne rêvez pas.

Il a bien plus que doublé en deux ans. Il avait même atteint un sommet à 4 818,62 avant de corriger d’environ 5 %. Sachant ceci, il n’est pas difficile de croire qu’on était dus. C’était inévitable!

Malgré ça, il demeure que n’importe qui ayant injecté de l’argent depuis le Covid crash a déjà fait d’importants gains.

D’ailleurs, vous pouvez faire le même exercice avec vos FNB indiciels préférés et vous verrez que les conclusions se ressemblent.

Et puis, toujours selon le même graphique, on constate que sur les cinq dernières années, malgré les soubresauts, la tendance a toujours été à la hausse.

Alors ne vous en faites par pour les rendements décevants du début de l’année. Voyez plutôt cela comme le cours naturel des choses, ainsi que de belles opportunités d’achats.

À défaut d’avoir une boule de cristal

Bien sûr, la question demeure.

Irons-nous plus bas? Pendant combien de temps? Sommes-nous devant une lost decade?

Qui sait! La meilleure façon de réagir à cette incertitude, c’est de garder le cap et de continuer son plan d’investissement régulier (dollar cost averaging). En achetant sur une base régulière, on s’expose à toute sorte de variation de prix et on profite potentiellement de réduire son coût moyen dans un tel marché. Ça réduit également la tentation du market timing.

Bien sûr, si vos investissements sont fortement dans le rouge présentement et que vous devez vendre à perte, car vous avez besoin de cet argent bientôt, ça fait mal. Toutefois, voilà une belle leçon à retenir. Il ne faut pas investir de l’argent qu’on a besoin à court terme. Les marchés ne sont pas éternellement à la hausse et la volatilité des marchés profite réellement aux investisseurs long terme.

Après tout, les marchés finissent toujours par se relever. On ne sait juste pas quand.

Au plaisir!

Mon portefeuille de cryptomonnaies

Bien que j’aie un style d’investissement plutôt ennuyant en bourse, je pense équilibrer un peu le tout avec la classe d’actif la plus volatile qui soit. Je parle bien sûr de la cryptomonnaie. Mon aventure n’en est qu’à ses balbutiements, puisque j’ai commencé à investir en cryptomonnaie seulement en janvier dernier. Malgré ça, c’est déjà toute qu’une aventure.

Ainsi, en plus de mes FNBs en bourse, j’ai également un portefeuille de cryptomonnaies. Ici, je parle de tout ce que je détiens en dehors de mes comptes enregistrés traditionnels. Je n’inclus donc pas les FNB de Bitcoin ou d’Ethereum.

De plus, on parle généralement de « cryptomonnaie », alors que tous les actifs de ce genre n’ont pas nécessairement une visée monétaire. Le terme cryptoactif semble accepté et utilisé en France, mais curieusement pas utilisé au Québec (bien qu’il soit accepté par l’OQLF!). À mes yeux, c’est bien plus représentatif. Toutefois, pour faire court et ne pas induire en erreur, permettez moi simplement d’utiliser le diminutif « crypto ». 😉

Je vous détaillerai ainsi les neuf cryptos de mon portefeuille, comment je les achète, comment je les conserve et comment je me retrouve dans tout ça. Bien sûr, je vous donnerai un peu de détails sur les rendements à ce jour. Vous serez à même de constater combien c’est volatile!

Pour un autre bel exemple récent de portefeuille de cryptos et de stratégie d’investissement, je vous invite à aller voir l’article de notre ami l’excellent Retraite 101. 🙂

Disclaimer

Comme toujours, sachez que cet article ne donnera aucun conseil financier. Je ne suis toujours pas conseillère financière, fiscaliste ou spécialiste en planification de la retraite (et je ne le serai jamais).  Je ne suis donc pas accréditée par la loi pour émettre des recommandations financières. Finalement, je suis encore moins une experte en cryptomonnaie.

Cet article a pour but de donner un exemple de portefeuille et de faire preuve de transparence, comme toujours.

De grâce, n’achetez pas une certaine crypto simplement parce que je la détiens. Gardez en tête que les rendements du passé ne sont jamais garants du futur. Si j’ai eu du succès avec une certaine crypto dans les derniers mois, ça ne garantit pas que vous en aurez à partir de maintenant. Faites toujours vos propres recherches en premier lieu.

Finalement, cet article comprend de nombreux liens affiliés vers les différentes plateformes d’échanges. Si vous désirez vous ouvrir un compte sur une des différentes plateformes, je vous invite à utiliser mes liens. Voilà une belle façon d’encourager ce blogue. 🙂

Petites précisions fiscales

Comme mentionné précédemment, la « vraie » crypto ne peut pas être détenue dans un compte enregistré. Donc, vous comprendrez que celle-ci est soumise à l’imposition sur le gain en capital.

Sachez d’ailleurs qu’un gain en capital ne survient pas seulement lors d’un échange de cryptomonnaie vers une monnaie fiduciaire (autrement dit, une vente). En fait, il peut survenir également lors de tout échange contre une autre crypto (exemple : échanger de BTC pour de l’ETH). Ainsi, il faut transiger avec prudence, sinon la facture d’impôt pourrait s’avérer salée!

Toutefois, si vous préférez être un HODLer, c’est-à-dire un investisseur à long terme en terminologie crypto, alors acheter ici et là (dollar-cost averaging), ne vendez jamais et échangez très peu, et vous n’aurez pas (presque pas) de casse-tête d’impôt pour le moment. 😉

Mes premiers pas dans le monde de la crypto

En décembre dernier, le Bitcoin faisait la manchette après avoir battu sa dernière valeur record de 2017. S’en sont suivi plusieurs nouveaux records par la suite pour inévitablement vivre une correction d’une certaine ampleur en janvier. Ça m’a paru un bon moment pour faire mon entrée dans ce monde. Après avoir lu et visionné une quantité embarrassante de contenu pour comprendre les bases du Bitcoin et de la chaîne de blocs, j’ai décidé de me lancer.

J’ai fait mon premier achat de BTC le 13 janvier avec l’application Montréalaise Shakepay. En y déposant 100 $, j’obtenais 30 $ de bonus en utilisant un lien de référencement. Shakepay ne permettant l’achat que de BTC et ETH, j’ai réparti mon 130 $ entre ces deux cryptomonnaies pour commencer.

Depuis, j’ai continué d’investir ici et là, à coup de 25 $ ou 50 $, m’exposant ici à diverses variations de prix. Je continue mon apprentissage au quotidien sur le marché, la technologie, les différentes tendances et les autres cryptos, aussi appelé altcoins. J’ai éventuellement décidé d’acquérir des altcoins par différents biais que je détaillerai plus bas.

Parmi mes différentes façons de transiger, je continue de préférer de loin Shakepay comme plateforme d’échange. Leurs frais sont très raisonnables. Le programme de référencement, même s’il a diminué (10$ maintenant, au lieu de 30$), demeure très profitable. Leur fonctionnalité qui permet aux utilisateurs d’obtenir des sats (la plus petite dénomination du bitcoin) gratuits en secouant son téléphone chaque jour est extrêmement généreuse. À ce jour, j’ai fait plus de 75 $ juste à secouer mon téléphone!

Je souhaiterais simplement qu’ils ajoutent d’autres cryptos que BTC et ETH un jour. Ça simplifierait de beaucoup mon processus. 😉

Mon portefeuille

Alors le voici, mon fameux portefeuille, en date du jour. Parmi mes neuf cryptos différentes. j’en ai acheté que sept. Les deux autres me sont en fait générées toutes seules via différentes méthodes. Et oui, c’est un peu comme si la crypto générait des « dividendes ». 😉

Je vous détaillerai donc brièvement la crypto en question, combien j’en ai, où je l’achète et où je la conserve. Je vous les présenterai également en ordre décroissant de capitalisation du marché. On commence donc par le plus connu.

Bitcoin (BTC)

Nul besoin de le présenter. Bien sûr, je détiens du Bitcoin, la première cryptomonnaie apparue sur le marché. Bien que le but premier du bitcoin était de devenir une monnaie numérique, la lenteur de transaction tend à croire qu’il a plus de potentiel de servir de réserve de valeur. On parle donc plus de l’équivalent numérique de l’or.

  • Combien j’en ai : 0,01396033 BTC
  • Où je l’achète : Shakepay
  • Où je le conserve : BlockFI, où j’obtiens 5 % d’intérêts

Ethereum (ETH)

Ethereum est un autre système de chaîne de blocs décentralisée comportant sa propre cryptomonnaie, l’Ether. Il sert de plateforme pour de nombreuses autres crypto, en plus d’exécuter des contrats intelligents (smart contracts).

  • Combien j’en détiens : 0,12738213 ETH
  • Où je l’achète : Shakepay
  • Où je le garde : BlockFI, où j’obtiens 4,5 % d’intérêts

Cardano (ADA)

Cardano est une plateforme de chaîne de blocs qui fonctionne sous le modèle de consensus de proof-of-stake. Le projet vise à « redistribuer le pouvoir des structures non responsables aux marges des individus », contribuant ainsi à créer une société plus sûre et plus transparente.

  • Combien j’en détiens : 103,77491 ADA
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Exodus, où j’obtiens environ 4 % d’intérêts

Litecoin (LTC)

Litecoin (LTC) est une cryptomonnaie conçue pour permettre des paiements rapides, sécurisés et à faible coût. Elle a été créée sur la base du protocole Bitcoin (BTC), mais diffère en termes d’algorithme. Le Litecoin a un temps de blocs de seulement 2,5 minutes et des frais de transaction extrêmement bas, ce qui le rend adapté aux microtransactions et aux paiements sur le lieu de vente. Litecoin a en quelque sorte plus de potentiel d’adoption dans le monde réel en tant que monnaie que BTC.

  • Combien j’en ai : 0,61301921 LTC
  • Où je l’achète : Newton
  • Où je le garde : BlockFI, où j’obtiens 5,5 % d’intérêts

VeChain (VET)

VeChain est une plateforme de chaîne d’approvisionnement basée sur sa propre chaîne de blocs (VeChain Thor). La plateforme utilise en fait deux cryptos différentes, le VET et le VTHO, pour gérer et créer la valeur sur la chaîne de blocs.

VeChain est déjà utilisé par plusieurs grandes marques pour effectuer le contrôle et suivi de leur chaîne d’approvisionnement. On retrouve, notamment, BMW, Walmart China, H&M et plus encore.

  • Combien j’en ai : 6 992,2461 VET
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Exodus

Enjin (ENJ)

Basé sur Ethereum, Enjin est une société qui fournit un écosystème de produits de jeu interconnectés. Leur offre phare est l’Enjin Network, une plateforme de jeu social grâce à laquelle les utilisateurs peuvent créer des sites Web et des clans, discuter et héberger des magasins d’objets virtuels.

  • Combien j’en ai : 42,9524 ENJ
  • Où je l’achète : Kucoin
  • Où je le garde : Enjin Wallet

VeThor (VTHO)

VeThor Token (VTHO) joue un rôle important dans la fonctionnalité globale de la chaîne de blocs VeChain Thor. Le jeton VeThor représente en fait le prix de l’utilisation de la chaîne de blocs. Son objectif principal est de faciliter les processus et les transactions sur la chaîne de blocs.

  • Combien j’en ai : 154 VTHO
  • Où je l’obtiens : Exodus, car chaque VET que j’y détiens produit 0.00000005 VTHO environ chaque 10 secondes (ou chaque fois qu’un bloc est miné). Je n’ai donc jamais acheté de VTHO jusqu’à maintenant. Il se produit tout seul.
  • Où je le garde : Exodus

SparkPoint (SRK)

SparkPoint ou officiellement, SparkPoint Technologies Inc, est une des startups pionnières en matière de cryptos aux Philippines. Le projet vise à accélérer l’adoption  de la chaîne de blocs et des cryptos par le grand public grâce à un écosystème de produits et de services.

  • Combien j’en ai : 20 795 SRK
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Sparkpoint Wallet

SparkPoint Fuel (SFUEL)

SFUEL est un nouveau jeton DeFi (decentralized finance) de SparkPoint Technologies Inc. Le projet vise également à accélérer l’adoption par le grand public de la chaîne de blocs et des cryptomonnaies.

  • Combien j’en ai : 3 SFUEL
  • Où je l’obtiens : Bitmart, car je l’ai reçu par airdrop en récompense pour avoir détenu du SRK
  • Où je le garde : Bitmart

Comment je m’y retrouve

Vous l’aurez remarqué, j’achète, transige et conserve à plusieurs endroits différents. Ainsi, ce n’est pas aussi simple d’avoir une vue d’ensemble que pour mon portefeuille de placements traditionnels sur Questrade.

Heureusement, il y a plein d’outils, d’applications ou de sites pour y voir plus clair. Personnellement, j’utilise le site et l’application de Coinmarketcap. Après avoir créé un compte, j’ai entré approximativement le détail de mes transactions et le nombre d’actifs que je détiens.

Ainsi, en date de l’écriture de cet article (ça fluctue énormément, et ce, 24/7), voici ce que Coinmarketcap me permet de voir comme vue d’ensemble :

En plus de ça, on a accès à bien d’autres informations. Notamment, le chiffre qui nous intéresse vraiment :

Voici le total de mon portefeuille de crypto en date de l’écriture de cet article. Cette somme représente à peine 2 % de mes actifs. Il s’agit d’un pourcentage avec lequel je suis très confortable actuellement. Ma règle du pouce : ne pas en avoir plus que ce que je suis prête à perdre. À date, ça tient la route.

Ensuite, ça me permet de voir la répartition des différentes cryptos sur mon portefeuille global :

Je vous laisse deviner laquelle est ma préférée. 🙂

Ça me permet également de voir la progression du portefeuille et les nombreux soubresauts du marché depuis que j’ai commencé à acheter :

Comme vous pouvez le constater, ça ressemble plus à des montagnes russes qu’autre chose. Eh oui, mon portefeuille a chuté d’environ 50 % au cours du dernier mois! Ai-je pris panique et vendue? C’est mal me connaître! J’ai plutôt utilisé le peu de liquidité que j’avais pour acheter à rabais. 🙂

Revenus passifs, bonus et remerciement

Parmi tout ceci, j’ai en fait investi 2 325 $ de ma poche, mais j’ai aussi obtenu beaucoup de crypto grâce à différentes méthodes. Vous avez pu le constater plus haut. Certaines cryptos m’ont simplement été donné (VTHO et SFUEL)! J’ai aussi pu cumuler du BTC en secouant mon téléphone avec Shakepay. Pendant que je dors, BlockFI me donne des intérêts sur BTC, ETH et LTC et Exodus me donne environ 4 % sur ADA.

J’ai également reçu quelques bonus de référencement grâce à ce blogue. En date du jour, c’est un total de 455 $, réparti ainsi :

Je ne le dirai jamais assez, alors je vais me répéter. Merci à tous ceux qui ont utilisé mes codes de référencement jusqu’à maintenant. C’est infiniment apprécié! 🙂

L’avenir de la crypto

Nous venons tout juste de vivre une des plus grosses chutes du BTC en mai. Ainsi, vous vous dites peut-être que je suis folle de garder le cap. Toutefois, sachez que Bitcoin a été déclaré mort plus de 400 fois depuis le début de son existence. Malgré ses nombreux soi-disant décès, il demeure l’actif le plus performant de la dernière décennie. Clairement, il est là pour rester.

Je ne crois pas du tout que la fin soit proche. Oui, il y a plusieurs critiques au niveau de la consommation d’énergie (entre autres choses). Toutefois, on tend à oublier qu’il y a maintenant énormément d’autres cryptos à considérer qui sont immensément moins énergivore. Pensons simplement à une chaîne de blocs comme Vechain qui opère sous un modèle de consensus (proof-of-authority) infiniment plus vert que celui du Bitcoin (proof-of-work).  Sans compter que leur chaîne de blocs pourrait être très utile dans l’effort à réduire les gaz à effets de serre.

Ultimement, la crypto devra être considérée dans son ensemble, et non seulement jugée par sa figure de proue plus énergivore.

De plus, la volatilité est le prix à payer pour le rendement. Si vous n’êtes pas capable de digérer une soudaine chute de 50 % de votre portefeuille, n’y pensez même pas. Fermez cet article et retournez aux FNB indiciels de ce pas. Si ça vous intéresse quand même, attachez votre tuque, car c’est assez mouvementé!

Mais avant toute chose : informez-vous. Si la majorité du contenu de cet article sonne klingon pour vous, il est temps de vous instruire avant d’acheter quoi que ce soit.

Ultimement, rappelez-vous que spéculer sur le futur à court terme est inutile quand on croit à la technologie et qu’on a l’intention de détenir ces actifs sur le long terme. Dans ce temps-là, buy and hold, baby. 🙂

Conclusion

Alors voilà, c’était mon petit portefeuille de crypto.

Vous avez pu constater que je ne suis clairement pas une « maximaliste ». Plusieurs aiment se lancer dans des débats à savoir si X crypto est meilleur que Y crypto. Personnellement, je préfère détenir un peu de tout. Dans le même état d’esprit qu’en bourse, je vise la diversification. J’essaie de m’exposer à différents projets que je crois prometteurs. Malheureusement, il n’existe pas (encore) de FNB composés de multiples cryptos pour mon CELI. Alors je me diversifie moi-même, comme je le peux!

De plus, quatre de mes cryptos (BTC, ETH, ADA, LTC et VET) sont dans le top 20 des plus grosses crypto, alors que les autres sont plus considérés comme small cap. Deux de ceux-ci m’ont littéralement été donnés, alors ce n’est pas comme si je risquais beaucoup de mon argent. Finalement, la plupart des small caps que j’achète, c’est souvent avec les bonus que je reçois. Ainsi, même si je perds tout dans ces altcoins, je ne perds pas réellement mon argent. 🙂

Et puis finalement… je vous l’avais dit que je n’avais pas de Dogecoin. J’ai une forte tolérance au risque, mais il y a des limites. 😉

À la prochaine!

Mon portefeuille de placements

J’avais hésité jusqu’à maintenant à faire un billet du genre, par peur que ça soit inintéressant. En effet, je suis une investisseuse à long terme, qui vise sur la croissance via une approche indicielle. Je veux le moins de gestion possible à faire. J’achète et je garde. Plutôt ennuyant, non?

Pour vrai, je ne fais pas de grandes analyses de titres individuels et je me balance des ratios cour/bénéfice et autre.

En réalité, j’aime avoir le moins de titres possible. Les FNB tout-en-un? Une de meilleure invention au monde.

En fait, je crois sincèrement que c’est la méthode d’investissement qui convient à la plus grande majorité de personnes. Il me semble donc pertinent de l’exposer en détail pour ceux qui trouvent la chose un peu intimidante et qui aimeraient avoir un exemple de portefeuille bien simple (voire banal).

Sachez également que je déteste garder de l’argent non investi. En effet, je n’ai même pas de fonds d’urgence. Il est donc bon de noter que je garde toujours que le strict minimum en encaisse, et ce, dans tous mes comptes de placements.

Finalement, je fais tous mes placements personnels via la plateforme Questrade, un des courtiers en ligne les moins chers au Canada. Si vous êtes intéressés à vous ouvrir un compte, entrez ma QPass Key 665709686438830 et nous obtiendrons tous les deux 25 $. 🙂

Avertissement

Je ne suis pas conseillère financière, fiscaliste ou spécialiste en planification de la retraite.  Je ne suis pas non plus accréditée par la loi pour émettre des recommandations financières. Cet article ne fournira aucun conseil financier.

Je voulais seulement vous exposer mon portefeuille de placements, à titre d’exemple et par souci de transparence. 🙂

CRI

Tout d’abord, on se souvient que j’avais eu à transférer la valeur de mon ancien fonds de pension en 2018. Les fonds ont été déposés jusqu’au montant transférable maximum (29 826 $) dans un compte de retraite immobilisé (CRI) en octobre 2018.

En date du jour, j’y détiens uniquement XEQT, soit un FNB d’allocation d’actifs investi à 100 % en actions. Le ratio de frais de gestion (RFG) est de 0,20 %, ce qui me convient parfaitement pour une approche aussi passive. J’avais anciennement différents FNB que je devais rééquilibrer moi-même. Maintenant, je préfère avoir à faire (ou être tentée de faire) le moins possible de transactions. Dans cet état d’esprit, un FNB du genre me convient parfaitement.

Ainsi, je détiens présentement 1 848 unités achetées en moyenne à 21,66 $.

Je vous rappelle que dans un CRI, on ne peut y ajouter des sommes, autrement que par le transfert d’un ancien fonds de pension. Ainsi, celui-ci croît depuis octobre 2018 uniquement grâce aux rendements composés et aux versements trimestriels de dividendes, que je réinvestis immédiatement.

À la fermeture des marchés vendredi dernier, en considérant mes 1 848 unités et mes quelques dollars en encaisse, j’avais un solde de 46 086,99 $.

REER

Pour ce qui est de mon REER chez Questrade, j’ai exactement la même approche dans que dans mon CRI. Je détiens donc 1 443 unités de XEQT achetées en moyenne à 21,43 $.

À la fermeture des marchés vendredi dernier, en considérant mes 1 443 unités et mes quelques dollars en encaisse, j’avais un solde de 36 007,03 $.

J’ai également un REER chez FTQ, auquel je cotisais chez mon ancien employeur. Je détiens 117,1339 unités, dont la valeur unitaire (au 31 décembre 2020, la valeur étant mise à jour chaque six mois) est de 49,11 $. Ainsi, j’ai un solde de 5 752,45 $.

Finalement, j’ai un dernier REER chez Fondaction, pour les mêmes raisons que FTQ. Je détiens 954,2905 unités, dont la valeur unitaire (également au 31 décembre 2020) est de 14,07 $. Ainsi, j’ai un solde de 13 426,86 $.

Donc, le total de mes placements en REER est de 55 681 $.

CELI

Le CELI étant un véhicule de placement bien différent du REER et du CRI, j’ai décidé d’y avoir une approche légèrement différente. Comme ce compte me permettra de toucher des revenus non imposables à la retraite et que je compte retarder son décaissement le plus tard possible, je peux me permettre plus de risque et de volatilité en échange d’un meilleur rendement.

De plus, j’ai une forte exposition canadienne dans mes REER (largement à cause de FTQ et Fondaction). Ainsi, j’ai décidé d’opter pour un FNB presque uniquement international avec ZGQ. Ce FNB a une gestion un peu plus active, et donc un RFG plus élevé de 0,50 %.

Je détiens donc 863 unités achetées en moyenne à 45,00 $. Considérant la valeur à la fermeture des marchés vendredi dernier, ça revient à un total de 39 689,37 $.

Également, je me permets un volet plus spéculatif avec les tout nouveaux FNBs de cryptomonnaie. Ceux-ci permettent de s’exposer aux rendements de cette classe d’actifs, et ce, à l’abri de l’impôt.

Je détiens donc 55 unités de ETHH.B acheté en moyenne à 10,15 $. Considérant la valeur actuelle, ça revient à un total de 976,80 $.

Finalement, je détiens 160 unités de BTCC.B acheté en moyenne à 10,10 $. Considérant la valeur actuelle, ça revient à un total de 1454,40 $.

Ainsi, le total de mes placements en CELI est de 42 126,12 $.

Analyse

Vous le savez, je suis une nerd et j’aime jouer dans Excel (Google Spreadsheet, en fait). Ça me permet, entre autres choses, de faire différents graphiques pour me donner des visuels de mes portefeuilles et ma progression. Permettez-moi de vous en partager quelques-uns.

Répartition par pays

La grosse différence entre mes deux FNBs principaux (XEQT et ZGQ), c’est la proportion d’actions canadiennes. Dans XEQT, on parle de 24 %, alors que ZGQ en a moins de 1 %. N’oublions pas que mes REER FTQ et Fondaction sont 100 % investis Canada.

Alors, considérant tout ceci, je me demandais à quoi ressemblait l’allocation de mon portefeuille total par pays.

Grâce à cet outil offert par Vanguard, j’ai pu comparer en détail l’allocation spécifique dans le monde des deux principaux FNB, pour ensuite produire un graphique.

Voici le résultat :

Ainsi, je suis investie à 26,9 % au Canada. ZGQ m’a donc bel et bien permis de diminuer un peu mon home country bias. Si j’investissais aussi dans XEQT dans mon CELI, je serais autour de 34 %. Le 46,2 % américain n’est pas terriblement loin du 47 % de XEQT. Finalement, on parle de 26,9 % à l’international, avec notamment le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse, parmi les plus importants.

Honnêtement, je n’aurais pas pu deviner que c’était les pays les plus importants de mon portefeuille, après les États-Unis!

Bien sûr, en continuant d’investir dans ZGQ dans mon CELI, je vais continuer de diminuer mon exposition au marché canadien et augmenter mon exposition au marché mondial.

Finalement, voici la preuve qu’on peut très bien être diversifié à l’échelle mondiale avec très peu de FNB.

Croissance du portefeuille

J’ai sorti un autre graphique intéressant qui démontre la progression de mes comptes depuis que j’ai commencé à investir. Le voici :

Malgré que je n’ai rien investi dans mon REER depuis environ avril 2020 ni dans mon CRI depuis le transfert en octobre 2018, on constate bien la croissance due au rendement et aux dividendes.

J’aime particulièrement constater la croissance de mon CELI depuis que j’y concentre presque la totalité de mon épargne. Il va continuer à gagner du terrain dans les prochaines années, au fur et à mesure que je m’approche de le maximiser. Il me reste d’ailleurs un peu moins de 40 000 $ à y contribuer en date du jour.

Proportion par type de compte

Finalement, le tout m’amène à visualiser la proportion de chaque compte au sein de mon portefeuille. En date du jour, la répartition de mes différents comptes ressemble à ceci :

On parle donc de 71 % de placements imposables (REER et CRI) et 29 % de placements non imposables (CELI). Bien sûr, comme je concentre presque uniquement mon épargne dans mon CELI actuellement, le pourcentage de placements (et donc de revenus futurs) non imposables continuera d’augmenter en proportion.

Retenez qu’il n’y a aucun inconvénient à avoir un CELI bien garni. On ne peut pas en dire autant d’un REER. 🙂

Allocation d’actifs

Eh oui, ça donne un portefeuille assez agressif. Que voulez-vous, j’ai un long horizon de placement et une excellente tolérance au risque. 😉

Je suis donc presque investie à 100 % en actions dans mes placements traditionnels. Les quelques pourcentages qui ne sont pas investis en actions sont investis en FNB de cryptomonnaie, ce qui est considéré encore plus risqué que des actions.

Bien que j’aie l’intention de revoir mon allocation d’actifs à l’approche de la retraite,  je n’ai aucun intérêt à réduire mon rendement avec des obligations entre temps.

Dans les faits, il ne faut pas oublier que je suis une des chanceuses à avoir un régime de retraite à prestations déterminées. Ce type de régime de retraite est tellement blindé, que c’est tout comme si j’avais une certaine portion d’obligations.

En fait, j’ai vérifié et le rapport annuel de 2020 de mon fonds de pension indiquait que 45 % des sommes sont investis en obligation. Par le fait même, j’ai moi-même une certaine exposition, indirectement. Je n’ai pas accès directement à ces sommes pour le moment, mais je compte transférer la valeur de mes droits quand je quitterai le monde du 9 à 5.

Aussi plate que ça!

Voilà, j’espère que c’était intéressant pour certains d’entre vous, chers lecteurs. Il s’agit d’une approche de l’investissement particulièrement ennuyante. Toutefois, ça a fait ses preuves. Après tout, les investisseurs qui obtiennent les meilleurs rendements sont… morts. Comme quoi l’inactivité a ses avantages. 🙂

Pour toute la platitude de mes placements en bourse, je pense bien compenser avec mon portefeuille de cryptomonnaie. Ainsi, mon prochain article sera dans la même veine. Je vous offrirai cette fois des détails sur mon fameux portefeuille de cryptomonnaie. Cela risque d’être un peu plus rocambolesque. 😉

Et non, je ne compte pas Dogecoin parmi mes autres cryptomonnaies.

Au plaisir!