Catégorie : Bilan annuel

Bilan de l’année 2021

Qui dit nouvelle année, dit bilan de l’année précédente. 🙂

Vous en aurez vu passer quelques-uns dans les derniers jours sur la blogosphère, mais permettez-moi d’y participer également. Après tout, j’aime beaucoup trop les chiffres et les tableaux Excel pour les garder pour moi.

Pour ceux qui me suivent depuis toujours et qui ont pris connaissance de mes bilans mensuels de la dernière année, rien ne devrait réellement vous surprendre. Toutefois, c’est réellement satisfaisant (et surprenant!) de prendre un pas de recul et de voir la progression à plus grande échelle.

Le chemin vers l’indépendance financière peut paraître bien long et ardu, voire ennuyeux. Par contre, quand on regarde tout le chemin déjà fait, c’est bien encourageant. On est tous partis de quelque part, après tout!

Alors, comment a été mon année 2021 d’un point de vue financier?

Valeur nette

Considérant l’existence de la page à cet effet, ma valeur nette ne sera pas une grande primeur. Je vais tout de même réitérer ma valeur nette en date du 31 décembre 2021 qui s’établissait à 180 135 $.

On parle donc d’une augmentation de 62 330 $ ou 53 % depuis le 31 décembre 2020. 🙂

Celle-ci a pu augmenter de façon aussi substantielle grâce à une épargne massive, d’excellents rendements et le remboursement de ma dette automobile.

Portefeuille

D’ailleurs, simplement au niveau de mes actifs, il y a une augmentation de 53 884 $ ou 43 %. D’ailleurs, d’après mon abonnement sur  Passiv, environ 21 % sont attribuables au rendement moyen sur mes placements. 🙂

Sachez que j’avais fait environ 27 % en 2020. J’avais particulièrement investi pendant le Covid crash en mars et ça m’avait clairement profité. Malheureusement, on ne peut pas s’attendre à ce type de rendements à l’infini! En attendant de voir ce que 2022 nous réserve, célébrons ces bons coups.

Voici plus précisément les différentes variations d’un compte à l’autre entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2021 ainsi que quelques explications.

2020 2021 Variation
Argent comptant 1 624 $ 23 903 $ + 22 279 $
CELI 29 608 $ 70 149 $ + 40 541 $
CRI 43 118 $ 51 581 $ + 8 463 $
REER 52 858 $ 25 996 $ – 26 862 $
Crypto 0 $ 7 839 $ + 7 839 $
Total + 52 260 $

Argent comptant

Comme j’expliquais dans le bilan mensuel de décembre, j’ai dû faire un retrait de mon CELI avant la fin de l’année en prévision de l’achat du quintuplex à venir en février. Voilà pourquoi j’ai une aussi grande quantité d’argent comptant, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes.

D’ici à ce qu’on passe chez le notaire, je considère encore cette somme comme faisant partie de mon portefeuille, car elle sera réinvestie si l’achat du bloc ne se concrétise pas.

CELI

Voilà clairement la plus belle augmentation de tout ce bilan! Sans compter le rendement (23 %) , j’ai cotisé 49 750 $ au CELI en 2021. De ce montant, 24 600 $ venait de mon épargne personnelle, alors que le 25 150 $ restant provenait des sommes retirées de mes REER dans le cadre du RAP pour l’achat de ma maison en octobre.

J’ai dû retirer 20 000 $ pour la mise de fonds en décembre, mais je termine quand même l’année avec une belle somme, ainsi qu’encore 26 300 $ de cotisations à faire!

Je suis heureuse de constater que ça a été profitable en 2021 de passer de XEQT vers ZGQ pour le CELI, sans oublier de l’ajout des FNB de crypto.

CRI

Petit train va loin! Rappelons-nous qu’il n’est pas possible de cotiser à un CRI. Alors, il n’y a que le rendement (19 %) et les dividendes réinvestis qui l’a fait bouger. Je suis d’ailleurs en voie de doubler la somme initiale (29 826 $ en novembre 2018) en quatre ans. 🙂

REER

Les changements au REER cette année s’expliquent uniquement par le retrait de 35 000 $ que j’ai fait dans le cadre du RAP, le rendement (19 %) et les dividendes réinvestis, comme pour le CRI. Je n’y ai volontairement pas cotisé cette année.

Crypto

On peut dire qu’il y a eu un gros changement ici aussi, puisque je ne détenais pas de cryptomonnaie avant janvier 2021! J’ai acheté pour 4 925 $ de cryptomonnaie de ma poche. Je n’ai peut-être pas de Lamborghini, mais je suis contente de mon petit butin. Je compte d’ailleurs continuer d’en acheter sur une base régulière, beau temps mauvais temps.

Dividendes

Bien que mon style d’investissement ne soit pas axé sur les dividendes, les FNB que je détiens en versent tous un certain nombre. Ce n’est rien de bien hallucinant, mais j’ai tout de même reçu 1 884 $ en dividendes en 2021. En comparaison, j’avais reçu 1 200 $ en 2020. La différence n’est pas énorme, malgré une bonne augmentation de mon portefeuille. Cela s’explique par les changements de FNB que j’ai fait au courant de l’année. Notamment, ZGQ verse beaucoup moins de dividendes que XEQT.

Bien sûr, ces sommes ont tous été réinvestis.

Dépenses

C’est la première fois que j’ai suivi mes dépenses pendant une année complète de janvier à décembre. Ce fut donc bien intéressant et révélateur d’en faire le bilan. Tout d’abord, allons-y avec le total par mois :

Mois Total
Janvier 2 396,83 $
Février 2 315,94 $
Mars 1 887,18 $
Avril 4 838,94 $
Mai 1 930,94 $
Juin 2 602,37 $
Juillet 2 451,35 $
Août 4 765,88 $
Septembre 2 729,92 $
Octobre 2 435,17 $
Novembre 1 554,22 $
Decembre 1 715,73 $
Total 31 624,45 $

On se trouve bien loin de la cible frugale (à mes yeux du moins). Toutefois, de grosses sommes ne reviendront jamais, telles que 2 990 $ pour ma chirurgie de correction de la vue et 9 404,53 $ en paiement de voiture, maintenant que celle-ci est complètement payée.

Alors, sans ces sommes, on parle plutôt de 19 229,92 $ en dépenses pour 2021. Ça me donne une meilleure idée comme ça!

Faisons maintenant au moins le détail des trois plus gros postes de dépenses qui représentent à eux seuls 72 % de mes dépenses! Ceux-ci ne vous surprendront guère.

Transport : 11 033,76 $

J’inclus ici les remboursements du prêt automobile (9 404,53 $), l’essence (735,04 $), les assurances (526,84 $), l’entretien (188,41 $), les frais de stationnement (12,00 $), le permis (87,94 $) et même une amende (79,00 $).

Habitation : 8 948,84 $

J’inclus ici mon loyer (6 000 $), mon hypothèque (338,91 $), les frais de clôture lors de l’achat de ma maison (926,80 $), certains meubles (250,65 $), les assurances (244,90 $), l’internet résidentiel (323,70 $), l’électricité (327,98 $) et de l’entretien (535,90 $).

Nourriture : 2 978,26 $

J’inclus ici l’épicerie (2 579,32 $), les restaurants (202,22 $) et l’alcool (196,72 $).

Optimisation à venir

Quand des gens de mon entourage me disent ne pas arriver à la fin du mois, mais ne pas savoir où couper, je me gratte la tête.

Car même si je suis assez frugale, je sais cibler encore facilement où il y a matière à optimisation. Notamment, il faut s’attaquer aux grosses catégories.

Par exemple, je quitterai mon logement cette année, qui me coûte présentement 502,50 $ par mois. Par la suite, je partagerai mon temps entre ma maison et chez M. Slap, à qui je verserai un loyer probablement autour de 350 $ par mois. Je récupérerai donc 152,50 $ par mois juste pour ce poste de dépenses. Annuellement, c’est quand même 1 830 $!

Ensuite, M. Slap et moi parlons déjà de la possibilité de se débrouiller avec une voiture plutôt que deux. Tous les deux ayant la possibilité de faire du télétravail, il nous semble superflu d’avoir deux voitures. Nous sommes donc en réflexion à ce sujet.

Revenu

Ensuite, d’après mon dernier bordereau de paye, j’ai terminé l’année avec un revenu d’emploi brut de 86 177,96 $. En comparaison, j’avais terminé l’année 2019 avec 78 050 $. On parle donc d’une augmentation de 10 %. Il faut dire que j’avais aussi eu 27 payes en 2020, au lieu de 26.

Plus concrètement, j’ai fini l’année avec un salaire horaire de 46,13 $ comparativement à 2020 où j’en gagnais 39,11 $. On parle donc d’une augmentation de 18 % de mon taux horaire. Hourra!

Pour les revenus de blogue, j’en ferai le détail plus loin. Car oui, surprise, il y en a! 😉

Épargne

Je suis très satisfaite d’avoir battu mon taux d’épargne de 2020 (50 %) qui était déjà plus que respectable. En effet, j’ai épargné 29 525 $, ce qui porte mon taux d’épargne à 55 %!

Comme je l’expliquais ici, je préfère utiliser une formule très simple, soit :

(Somme épargnée / revenu net) * 100

Comme le laisse entendre la formule, il s’agit ici de mon épargne personnelle uniquement. Ceci n’inclut pas les cotisations à mon régime de retraite ou le remboursement de capital sur ma maison.

En 2022, je vise à épargner 33 000 $, soit un taux d’épargne approximatif de 65 % de mon salaire net actuel. Je compte donc continuer la progression des dernières années :

  • 2019 : 27 %
  • 2020 : 50 %
  • 2021 : 55 %

Comme quoi, quand on augmente les revenus et qu’on réduit les dépenses, ça ne peut qu’aller en s’améliorant. 🙂

Calcul alternatif

Bien sûr, si je veux des chiffres encore plus hallucinants, je vais à nouveau utiliser la formule de calcul employée par Retraite 101. Vous retrouverez la formule en question dans son article. Entre autres, celle-ci comptabilise les contributions au régime de retraite, en plus de celles de l’employeur, ainsi que le remboursement de capital. Nécessairement, ça gonfle le chiffre, mais M. Slap dirait plutôt qu’il s’agit là de mon réel taux d’épargne. 😉

Alors, en employant cette formule, j’obtiens 64 %. Ça fait tout de même une bonne différence.

Régime de retraite à prestations déterminées

J’en fais rarement mention puisque cet argent ne m’appartient pas concrètement (pour le moment), mais à titre informatif, j’estime la valeur de mon RRPD à environ 38 500 $.

Pourquoi dois-je estimer?

Parce que nous recevons habituellement le relevé au 31 décembre seulement cinq ou six mois plus tard. Pathétique de même.

Toutefois, je peux considérer la valeur de mes droits qui était de 26 810 $ au 31 décembre 2020. Depuis, j’y ai cotisé 6 660,72 $ en 2021 et la valeur minimale de transfert est de 175 % des cotisations de l’employé. On peut donc considérer un 11 656,26 $ additionnel. Je ne compte même pas de rendement là-dedans, car apparemment que le rendement du fonds était à -0,8 % au troisième trimestre. Eh oui, assez décevant considérant les rendements exceptionnels sur les marchés en 2021.

Travel Hacking

Vous savez que je suis adepte de Travel Hacking et qu’adhérer à plusieurs cartes de crédit, ça ne me fait pas peur. Eh bien, voici la liste des (neuf!) cartes de crédit auxquels j’ai souscrit en 2021 dans le but de cumuler différents points-récompenses :

N’ayez pas d’inquiétude. Ma cote de crédit se porte bien (743 actuellement). 🙂

Donc, avec les bonus de souscription de chacune de ces cartes, j’ai clairement cumulé beaucoup de points, mais j’en ai aussi dépensé. En fait, j’estime avoir dépensé des points pour une valeur d’environ 750 $ en 2021. En contrepartie, j’ai dépensé 340 $ en frais annuels de cartes de crédit. C’est donc un profit net de 410 $, sans compter ce que je n’ai pas encore dépensé!

D’ailleurs, il me reste combien à dépenser? Dans les faits, j’ai terminé l’année avec les points-récompenses principaux suivants (avec la valeur approximative selon Milesopedia) :

On parle donc d’une valeur approximative totale de 4 860,69 $. Quand je dis que je suis prête à partir, c’est pas des blagues. 🙂

Blogue

Finalement, je voulais mentionner très humblement qu’en 2021, j’ai rédigé 30 articles pour ce blogue. Ces articles doivent être dignes d’intérêt, car j’ai eu 20 537 visiteurs en 2021! Ma page Facebook est également rendue à plus de 2 000 abonnés en date du jour! Sincèrement, la Trekkie que je suis ne pensait jamais rejoindre autant de gens. Merci du fond du cœur. 🙂

Par ailleurs, voici les cinq articles qui ont été les plus lus en 2021 :

  1. Comment optimiser ses cotisations REER
  2. Pourquoi je ne cotiserai plus à mon REER
  3. J’ai atteint Coast FI!
  4. Comment je planifie le décaissement
  5. Mon portefeuille de placements

Mes lecteurs ont clairement une préférence pour les articles plus pratico-pratiques. 🙂

Finalement, je gardais le plus croustillant pour la fin. Tenir un blogue, c’est payant? À vous de juger. 😉

Voici donc les différents revenus que j’ai tirés de ce blogue, via les publicités (depuis juillet seulement) et via différents liens ou codes de référencement :

On parle donc d’un revenu total de 1 216,50 $

Ça peut paraitre bien peu considérant les heures de travail mis pour tenir un blogue, mais personnellement, je ne m’attendais jamais à rien. Ce fut donc une bien belle surprise pour moi d’en faire le cumulatif. 🙂

Également, je suis heureuse de constater qu’autant de gens ont utilisé mon code de référencement Fizz (N5MMB). En plus de m’aider à payer mon forfait mobile en entier, ça permet à d’autres personnes d’économiser grâce aux généreux bonus et au forfait à petit prix. Après tout, on va se le dire : les forfaits de télécom au Canada, c’est pas donné.

Mon chiffre magique

Comme j’avais mentionné dans mon bilan annuel de 2020, je visais la liberté financière en accumulant 382 500 $ en placements qui me généreraient 15 300 $ de revenus passifs, et ce, selon la règle du 4 %.

Voyons voir ou je me situe par rapport à mon objectif?

Comme mentionné plus tôt, j’ai terminé l’année avec un portefeuille 179 500 $. À cela, j’ajoute la valeur approximative de mon RRPD de 38 500 $. Je peux donc dire que mon fond de liberté s’élevait à 218 000 $ en date du 31 décembre 2021. Donc, je suis environ à 57 % de mon objectif.

À titre de comparaison, j’avais 125 500 $ en placements personnel et 26 000 $ dans mon RRPD, pour un total de 151 500 $ en date du 31 décembre 2020. On parle donc d’une augmentation de 66 500 $ (ou 43 %) en douze mois! C’est pas rien. 🙂

Maintenant, soyons réalistes. Je dois ajuster mon objectif en fonction de l’inflation (qui a été assez impressionnante en 2021). Ainsi, j’ajoute un 5 % à mon objectif (eh oui) et j’obtiens environ 16 065 $ en dépenses annuelles ou un chiffre magique de 401 625 $ en dollars de 2022. 🙂

Avec ce nouveau chiffre, je suis plutôt à 54 % de mon objectif.

Bien sûr, si ma transaction immobilière pour un cinq logements se concrétise bien en février, toute la stratégie en lien avec la règle du 4 % et le futur décaissement sera à revoir. À suivre. 🙂

Conclusion

J’espère que vous aurez trouvé ce bilan annuel intéressant! C’est particulièrement motivant de voir tout le chemin parcouru en seulement douze mois. Je vous encourage sincèrement à faire l’exercice. C’est beau les tableaux Excel, mais je trouve que mettre le tout par écrit concrétise encore plus la chose.

Alors, que dois-je conclure de l’année 2021 après ce bilan annuel?

Quelle année!

Sérieusement, pas seulement pour moi. Les investisseurs ont vraiment été choyés par 2021. En contrepartie, avec l’inflation à des niveaux inquiétants, toute personne n’ayant aucun investissement perdra énormément de pouvoir d’achat. Je crois qu’il est important d’essayer d’éduquer le plus de personnes possible à ce sujet. Il peut être bien douloureux de regarder nos proches arriver de moins en moins chaque année (voire mois) parce qu’ils ne profitent pas des gains potentiels sur de l’argent investi.

En même temps, faut-il que ces personnes veuillent entendre raison.

En tout cas, personnellement, je suis on ne peut plus heureuse de mon année et des progrès que je fais sur tous les fronts.

J’espère que vous avez aussi de quoi être fier de votre année 2021. Autrement, 2022 est une nouvelle année ainsi qu’un excellent moment pour commencer à prendre vos choses en main.

Merci infiniment de me lire et à la prochaine!

Bilan 2020

Je ne vous mentirai pas. Je ne suis pas du tout fâchée d’avoir tourné la page sur 2020! Une année qui en a paru dix, mais qui a quand même curieusement passé vite, avec un peu de recul. Une année qui aura marqué l’histoire, assurément.

J’aime penser que cette année aura aussi marqué mon histoire. C’est vraiment l’année qui m’a permis de prendre les rênes de ma vie financière. Maintenant que cette année unique est derrière nous, l’heure est au bilan! Je serai fidèle à moi-même et je vous présenterai autant de chiffres que possible. 🙂

Mon chiffre magique

Comme vous le savez déjà, je vise la liberté financière en accumulant 375 000 $ en placements qui me généreraient 15 000 $ de revenus passifs, et ce, selon la règle du 4 %.

Alors, où est-ce que je me situe par rapport à mon objectif?

J’ai terminé l’année avec 125 500 $ en placements personnels. À cela, j’ajoute la valeur approximative de mon RRPD de 26 000 $. Je peux donc dire que mon fond de liberté s’élevait à 151 500 $ en date du 31 décembre 2020. Donc, je suis environ à 40 % de mon objectif.

Une autre façon de mettre les choses en perspective, c’est d’appliquer 4 % sur ce que j’ai accumulé jusqu’à maintenant. En date du jour, mes placements me fourniraient donc un revenu passif annuel de 6 060 $. Je suis donc à 8 940 $ de revenus passif de mon objectif.

Si on décortique encore plus, on peut aussi conclure qu’à 6 060 $ par année, ça payerait présentement mon loyer. En effet, c’est l’équivalent de 505 $ par mois en revenu passif et mon loyer m’en coûte 497,50 $ par mois. 🙂

À titre de comparaison, j’avais 73 000 $ en placements personnel et 14 000 $ dans mon RRPD, pour un total de 87 000 $ en date du 31 décembre 2019. On parle donc d’une augmentation de 64 500 $ (ou 74 %) en douze mois! Je suis extrêmement satisfaite de cette progression!

Maintenant, je dois être réaliste et ajuster mon objectif en fonction de l’inflation. Ainsi, j’ajoute un 2 % à mon objectif et j’obtiens donc 15 300 $ en dépenses annuelles ou un chiffre magique de 382 500 $ en dollars de 2021. 🙂

Valeur nette

Vous êtes pas mal déjà au courant de ce volet grâce à la page prévue à cet effet, en plus de mon bilan mensuel de décembre 2020.

Tout de même, je suis fière et heureuse de réitérer qu’en 2020, j’ai atteint une valeur nette de 117 805 $.

En comparaison, ma valeur nette en date du 31 décembre 2019 était de 55 444 $. On parle donc d’une augmentation de 112 % en douze mois.

Quelle année!

Rendements

L’année 2020 aura été certainement remplie de rebondissements sur les marchés boursiers. À titre d’exemple, regardez le rendement du S&P 500 ou celui du S&P/TSX 60 dans les douze derniers mois. Comme j’investis dans des FNB indiciels, cela a eu un impact direct (et positif) sur mes rendements.

D’ailleurs, Passiv me permet de voir l’impact (relativement minime) que les soubresauts de la bourse ont eu sur mon portefeuille pendant les douze derniers mois :

La ligne du haut représente la valeur de mon portefeuille en comparaison avec la ligne du bas qui représente mes contributions totales.

Voici l’importance de garder le cap et de toujours continuer d’épargner et d’investir sur une base régulière, peu importe les soubresauts.

Pour l’ensemble de mes placements personnels, j’ai obtenu les rendements suivants, selon Questrade :

Si seulement ça pouvait toujours être comme ça. 🙂

Changement de stratégie

Je dois dire que j’ai profité d’heureux hasards pendant l’année. Au moment de la baisse importante en mars 2020, j’avais un portefeuille hybride qui ressemblait à un mélange de l’ancien modèle du Canadian Couch Potato et du All Weather Portfolio de Ray Dalio. Cela m’a permis de ne pas trop subir les secousses du marché.

En plus, j’ai eu des rentrées d’argent considérables pendant le creux, soit un remboursement d’impôts, un bonus et des remboursements pour un voyage annulé. J’ai injecté toutes ces sommes au bon moment et j’en ai clairement bénéficié par la suite.

Également, j’ai eu envie de faire des changements à mon portefeuille et à force d’entendre parler des FNB tout-en-un, j’ai décidé de changer la majorité de mon portefeuille pour XEQT. Par le fait même, j’ai profité d’un autre heureux hasard. J’ai vendu une quantité considérable de MNT (de l’or) pendant qu’il était à son sommet pendant l’été.

Au final, mon portefeuille aura augmenté de 20 544 $ en rendement seulement. J’ai encore un peu de mal à croire que cette somme s’est accumulée toute seule! C’est exactement la preuve de la puissance de faire travailler son argent, plutôt que de travailler pour de l’argent.

Dividendes

Bien que mon style d’investissement ne soit pas axé sur la production de dividendes, certains FNB que je détenais ou détiens toujours versent des dividendes. Ce n’est pas la mer à boire, mais j’ai reçu 1 200 $ en dividendes en 2020. En comparaison, j’avais reçu 1 056 $ en 2019. La différence est plutôt minime, considérant la différence de valeur de mes placements dans les douze derniers mois. Cela s’explique par les changements de FNB que j’ai fait au courant de l’année.

Une chose est certaine : on ne dit jamais non à de l’argent qui se dépose tout bonnement dans son compte. Par ailleurs, ces sommes ont tous été réinvestis.

Dépenses

Bien que tous les livres de finances personnelles du monde expliquent à quel point il est important de faire un suivi de ses dépenses, je n’ai commencé qu’en août dernier. Alors je n’ai pas l’information pour l’année complète, mais voici le détail d’août à décembre :

Cela donne une moyenne mensuelle de 2 138 $, ou une somme annualisée de 25 654 $.

Également, je tiens à faire le même exercice, mais sans comptabiliser les remboursements de mon prêt automobile. Comme ce prêt ne me suivra pas dans la retraite, je voulais avoir une idée de mon niveau de dépense actuel sans cette dépense encombrante (et non représentative).

  • Août : 1 090 $
  • Septembre : 1 761 $
  • Octobre : 1 042 $
  • Novembre : 1 599 $
  • Décembre : 1 396 $

C’est beaucoup mieux, n’est-ce pas? On parle alors d’une moyenne mensuelle de 1 377 $, ou d’une somme annualisée de 16 529 $.

Considérant que j’estimais 15 000 $ en dépenses de retraite annuelles (en dollars de 2020) et que mes dépenses actuelles ne sont pas encore optimisées (notamment via l’arbitrage géographique), je trouve que je ne suis pas si loin du compte. 🙂

Revenu

D’après mon dernier bordereau de paye, j’ai terminé l’année avec un revenu d’emploi (brut) de 78 050 $. En comparaison, j’avais terminé l’année avec 63 288 $ en 2019. On parle donc d’une augmentation de 24 %. Il faut dire que j’avais aussi 27 payes en 2020 au lieu de 26, et que j’ai obtenu une belle augmentation de salaire. Ça aide. 🙂

C’est rien de majeur, mais digne de mention : j’ai obtenu 340 $ en carte-cadeaux Amazon grâce à Swagbucks et 260 $ en faisant des « missions » grâce à Field Agent (surtout avant la pandémie et pendant l’été). D’ailleurs, merci à tous ceux s’étant inscrits à Swagbucks en utilisant mon lien de parrainage!

Épargne

Je suis plus que satisfaite de mon taux d’épargne en 2020 qui s’établit à 50 %!

Comme je l’expliquais ici, je préfère utiliser une formule très simple, soit :

(Somme épargnée / revenu net) * 100

En effet, j’ai épargné la coquette somme de 27 055 $ sur un revenu d’emploi net de 49 371 $, auquel j’additionne mon remboursement d’impôt de 5 000 $, pour un total de 54 371 $. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici de mon épargne personnelle uniquement. Ça n’inclut pas les cotisations à mon régime de retraite, ou toute autre forme d’épargne forcée.

Je ne notais pas tout en détail à l’époque, mais j’estime mon taux d’épargne de 2019 à environ 27 % selon la même formule que mentionnée précédemment. À l’époque je ne visais pas encore l’indépendance financière. Je n’épargnais donc pas aussi agressivement que maintenant. C’était tout de même un bon taux d’épargne comparativement à la moyenne des gens. Avec 50 % en 2020, on commence à jaser. 😉

Calcul alternatif

Histoire de me prêter au jeu (et de comparer des pommes avec des pommes), j’ai considéré la formule de calcul employée par Retraite 101 (également reprise par FIREhabits). Vous retrouverez la formule en question dans l’article. Entre autres, celle-ci comptabilise les contributions au régime de retraite, en plus de celles de l’employeur. Nécessairement, ça gonfle le chiffre.

En employant cette formule, j’obtiens 62 %. J’étais bien surprise du résultat!

Toutefois, pour mes objectifs personnels, je préfère comptabiliser seulement mon épargne volontaire. C’est ce volet qui a du mérite, à mes yeux. 🙂

Travel Hacking

J’ai commencé à m’intéresser au Travel Hacking cette année, notamment après avoir lu Quit Like a Millionnaire qui en vantait les avantages pour diminuer leurs dépenses de voyage.

J’ai commencé simplement avec la Visa Infinite TD Aeroplan en mars (bonus de 30 000 points Aeroplan), puis la CIBC Visa Infinite Aeroplan en juillet (pour un bonus de 20 000 points Aeroplan).

Je me suis informée encore plus sur toute la mécanique de la chose (grâce à Milesopedia) et en novembre, j’ai fait d’autres demandes. J’ai pris la Platine AIR MILES American Express (pour un futur bonus de 3 000 milles Air Miles), la American Express Aeroplan (pour un futur bonus de 20 000 points Aeroplan + une passe-compagnon) et la Mastercard BMO AIR MILES (pour un futur bonus de 950 milles Air Miles).

À tous ces bonus s’ajoute également l’accumulation normale de points en fonction des dépenses.

Ainsi, en 10 mois, j’ai réussi à cumuler les points suivants pour d’éventuels voyages :

  • Aeroplan : 72 212
  • Air Miles : 1 182

Ce que je peux acheter avec mes points

J’ai encore trop peu de milles Air Miles pour acheter quoique ce soit, puisque j’ai commencé récemment à en cumuler.

Par contre, je commence à cumuler un nombre intéressant de points Aeroplan. Vous pouvez jeter un œil sur cette page pour une idée du genre de vols que cela peut offrir. À titre d’exemple, je pourrais présentement payer cinq vols aller-retour courts en Amérique du Nord (ex. : Toronto, New York, Washington DC) ou trois vols aller-retour longs (ex. : le Mexique ou la Californie) avec mes points. Je n’aurais qu’à payer les taxes.

Plus concrètement, ma première destination voyage après cette pandémie sera Hawaï (que j’ai dû annuler en avril 2020). Présentement, un aller-retour (YQB-KOA) avec des dates prises au hasard me coûterait 34 100 points Aeroplan et 189,66 $ en taxe. Une fois que j’aurai obtenu ma passe-compagnon, je pourrai amener quelqu’un avec moi (ma soeur) pour le même nombre de points. Seulement les taxes seraient alors payables en double.

Si je fais le même exercice sur Google Flights pour les mêmes dates au hasard, je constate que les billets les moins chers sont à 635,00 $ par personne. On parle donc d’une économie de 445,34 $ par personne.

Bref, ne pas profiter du Travel Hacking, c’est laisser de l’argent sur la table. 🙂

Blogue

Finalement, je voulais mentionner très humblement qu’en seulement trois mois, j’ai rédigé (et traduit) 14 articles pour ce blogue. Je dois avoir quelque chose d’intéressant à raconter, car j’ai eu 3 741 visiteurs en 2020. Ma page Facebook est également rendue à plus de 600 likes en date du jour!Wow!

En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à avoir de réel succès. Je voulais surtout avoir un endroit où mettre mes idées en place et m’aider à me structurer. À en croire les commentaires positifs que je reçois, je crois réussir à rejoindre des gens et j’en suis vraiment reconnaissante. C’est vraiment une belle expérience enrichissante de discuter avec vous tous.

J’adore également la complicité qui se crée naturellement entre blogueurs. Je fais donc une mention honorable à mes chers collègues blogueurs FIREhabits, L’investisseur caféiné, Gère ton bacon et Retraite 101.

Gérer ses finances personnelles comme une entreprise

Je suis peut-être un peu intense de faire un bilan détaillé comme ça, mais vous commencez à me connaître un peu. Que voulez-vous, j’aime les chiffres. C’est la faute de mon cerveau de Vulcain. D’ailleurs, je constate que vous aimez les chiffres aussi, à en croire la tendance du trafic sur mon blogue.

Également, le fait de mettre des chiffres concrets sur tous ces volets me permet de voir ma progression. Ça, c’est très encourageant.

Je ne peux m’empêcher de penser au livre La retraite à 40 ans de Jean-Sébastien Pilotte (Jeune Retraité). Plus précisément, ce passage du chapitre intitulé Devenir le PDG de sa vie :

La première étape vers l’indépendance financière est la plus déterminante pour le succès du projet. Il s’agit d’avoir la volonté de prendre ses finances en main. Il est temps de passer de concierge à PDG. Enlevez vos gants de caoutchouc bleus et mettez votre plus belle cravate. Vous êtes promu! Il faut dire que personne d’autre n’avait postulé l’emploi.

Pour entreprendre votre mandat, vous devrez comprendre et analyser votre situation financière actuelle. Où va votre argent? Quelles sont vos principales dépenses? Quel est votre avoir? Tant de questions essentielles à votre santé financière et, ultimement, à votre qualité de vie. Tel un PDG qui arrive en poste, il vous faudra éplucher l’oignon, couche par couche. Et surtout, sans pleurer! Vous aurez certainement à sortir de votre zone de confort et à faire certains constats désagréables, mais c’est le moment de crever l’abcès.

J’avais particulièrement aimé ce passage. Ça résonne vraiment avec ma vision des choses. Comment est-ce que qu’on peut espérer s’améliorer et avancer, si on n’a aucune idée d’où on se situe?

Gratitude et remerciements

Le moins qu’on puisse dire, c’est que 2020 a été une année vraiment particulière. Peu importe les aspects moins agréables de l’année, il y a toujours moyen de trouver du positif. Je crois que ce bilan en fait état.

Bilan financier mis à part, je suis également remplie de gratitude pour ce blogue et tout ce que ça m’apporte. En plus de me découvrir un certain talent pour l’écriture, mes articles me permettent de toucher des gens et d’échanger avec ceux-ci. J’en suis si reconnaissante de pouvoir discuter d’un sujet qui me passionne avec des personnes tout aussi passionnées.

Merci de me lire. Merci de commenter (c’est en quelque sorte ma paye!). J’aime savoir ce qui résonne chez vous dans mes écrits. J’adore quand vous me partagez vos propres calculs ou vos suggestions. Sincèrement, n’hésitez pas à me contacter. J’adore discuter finances personnelles et indépendance financière.

Je suis prête à affronter tout ce que 2021 me réserve. Comme vous le savez déjà, j’ai déjà établi des objectifs concrets pour la nouvelle année. J’ai donc du pain sur la planche!

C’est peut-être la difficulté qui en fait le prix.

– Odo (Star Trek Deep Space Nine)

On garde le cap. Le meilleur reste à venir.