Catégorie : Revenus

Bilan de l’année 2021

Qui dit nouvelle année, dit bilan de l’année précédente. 🙂

Vous en aurez vu passer quelques-uns dans les derniers jours sur la blogosphère, mais permettez-moi d’y participer également. Après tout, j’aime beaucoup trop les chiffres et les tableaux Excel pour les garder pour moi.

Pour ceux qui me suivent depuis toujours et qui ont pris connaissance de mes bilans mensuels de la dernière année, rien ne devrait réellement vous surprendre. Toutefois, c’est réellement satisfaisant (et surprenant!) de prendre un pas de recul et de voir la progression à plus grande échelle.

Le chemin vers l’indépendance financière peut paraître bien long et ardu, voire ennuyeux. Par contre, quand on regarde tout le chemin déjà fait, c’est bien encourageant. On est tous partis de quelque part, après tout!

Alors, comment a été mon année 2021 d’un point de vue financier?

Valeur nette

Considérant l’existence de la page à cet effet, ma valeur nette ne sera pas une grande primeur. Je vais tout de même réitérer ma valeur nette en date du 31 décembre 2021 qui s’établissait à 180 135 $.

On parle donc d’une augmentation de 62 330 $ ou 53 % depuis le 31 décembre 2020. 🙂

Celle-ci a pu augmenter de façon aussi substantielle grâce à une épargne massive, d’excellents rendements et le remboursement de ma dette automobile.

Portefeuille

D’ailleurs, simplement au niveau de mes actifs, il y a une augmentation de 53 884 $ ou 43 %. D’ailleurs, d’après mon abonnement sur  Passiv, environ 21 % sont attribuables au rendement moyen sur mes placements. 🙂

Sachez que j’avais fait environ 27 % en 2020. J’avais particulièrement investi pendant le Covid crash en mars et ça m’avait clairement profité. Malheureusement, on ne peut pas s’attendre à ce type de rendements à l’infini! En attendant de voir ce que 2022 nous réserve, célébrons ces bons coups.

Voici plus précisément les différentes variations d’un compte à l’autre entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2021 ainsi que quelques explications.

2020 2021 Variation
Argent comptant 1 624 $ 23 903 $ + 22 279 $
CELI 29 608 $ 70 149 $ + 40 541 $
CRI 43 118 $ 51 581 $ + 8 463 $
REER 52 858 $ 25 996 $ – 26 862 $
Crypto 0 $ 7 839 $ + 7 839 $
Total + 52 260 $

Argent comptant

Comme j’expliquais dans le bilan mensuel de décembre, j’ai dû faire un retrait de mon CELI avant la fin de l’année en prévision de l’achat du quintuplex à venir en février. Voilà pourquoi j’ai une aussi grande quantité d’argent comptant, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes.

D’ici à ce qu’on passe chez le notaire, je considère encore cette somme comme faisant partie de mon portefeuille, car elle sera réinvestie si l’achat du bloc ne se concrétise pas.

CELI

Voilà clairement la plus belle augmentation de tout ce bilan! Sans compter le rendement (23 %) , j’ai cotisé 49 750 $ au CELI en 2021. De ce montant, 24 600 $ venait de mon épargne personnelle, alors que le 25 150 $ restant provenait des sommes retirées de mes REER dans le cadre du RAP pour l’achat de ma maison en octobre.

J’ai dû retirer 20 000 $ pour la mise de fonds en décembre, mais je termine quand même l’année avec une belle somme, ainsi qu’encore 26 300 $ de cotisations à faire!

Je suis heureuse de constater que ça a été profitable en 2021 de passer de XEQT vers ZGQ pour le CELI, sans oublier de l’ajout des FNB de crypto.

CRI

Petit train va loin! Rappelons-nous qu’il n’est pas possible de cotiser à un CRI. Alors, il n’y a que le rendement (19 %) et les dividendes réinvestis qui l’a fait bouger. Je suis d’ailleurs en voie de doubler la somme initiale (29 826 $ en novembre 2018) en quatre ans. 🙂

REER

Les changements au REER cette année s’expliquent uniquement par le retrait de 35 000 $ que j’ai fait dans le cadre du RAP, le rendement (19 %) et les dividendes réinvestis, comme pour le CRI. Je n’y ai volontairement pas cotisé cette année.

Crypto

On peut dire qu’il y a eu un gros changement ici aussi, puisque je ne détenais pas de cryptomonnaie avant janvier 2021! J’ai acheté pour 4 925 $ de cryptomonnaie de ma poche. Je n’ai peut-être pas de Lamborghini, mais je suis contente de mon petit butin. Je compte d’ailleurs continuer d’en acheter sur une base régulière, beau temps mauvais temps.

Dividendes

Bien que mon style d’investissement ne soit pas axé sur les dividendes, les FNB que je détiens en versent tous un certain nombre. Ce n’est rien de bien hallucinant, mais j’ai tout de même reçu 1 884 $ en dividendes en 2021. En comparaison, j’avais reçu 1 200 $ en 2020. La différence n’est pas énorme, malgré une bonne augmentation de mon portefeuille. Cela s’explique par les changements de FNB que j’ai fait au courant de l’année. Notamment, ZGQ verse beaucoup moins de dividendes que XEQT.

Bien sûr, ces sommes ont tous été réinvestis.

Dépenses

C’est la première fois que j’ai suivi mes dépenses pendant une année complète de janvier à décembre. Ce fut donc bien intéressant et révélateur d’en faire le bilan. Tout d’abord, allons-y avec le total par mois :

Mois Total
Janvier 2 396,83 $
Février 2 315,94 $
Mars 1 887,18 $
Avril 4 838,94 $
Mai 1 930,94 $
Juin 2 602,37 $
Juillet 2 451,35 $
Août 4 765,88 $
Septembre 2 729,92 $
Octobre 2 435,17 $
Novembre 1 554,22 $
Decembre 1 715,73 $
Total 31 624,45 $

On se trouve bien loin de la cible frugale (à mes yeux du moins). Toutefois, de grosses sommes ne reviendront jamais, telles que 2 990 $ pour ma chirurgie de correction de la vue et 9 404,53 $ en paiement de voiture, maintenant que celle-ci est complètement payée.

Alors, sans ces sommes, on parle plutôt de 19 229,92 $ en dépenses pour 2021. Ça me donne une meilleure idée comme ça!

Faisons maintenant au moins le détail des trois plus gros postes de dépenses qui représentent à eux seuls 72 % de mes dépenses! Ceux-ci ne vous surprendront guère.

Transport : 11 033,76 $

J’inclus ici les remboursements du prêt automobile (9 404,53 $), l’essence (735,04 $), les assurances (526,84 $), l’entretien (188,41 $), les frais de stationnement (12,00 $), le permis (87,94 $) et même une amende (79,00 $).

Habitation : 8 948,84 $

J’inclus ici mon loyer (6 000 $), mon hypothèque (338,91 $), les frais de clôture lors de l’achat de ma maison (926,80 $), certains meubles (250,65 $), les assurances (244,90 $), l’internet résidentiel (323,70 $), l’électricité (327,98 $) et de l’entretien (535,90 $).

Nourriture : 2 978,26 $

J’inclus ici l’épicerie (2 579,32 $), les restaurants (202,22 $) et l’alcool (196,72 $).

Optimisation à venir

Quand des gens de mon entourage me disent ne pas arriver à la fin du mois, mais ne pas savoir où couper, je me gratte la tête.

Car même si je suis assez frugale, je sais cibler encore facilement où il y a matière à optimisation. Notamment, il faut s’attaquer aux grosses catégories.

Par exemple, je quitterai mon logement cette année, qui me coûte présentement 502,50 $ par mois. Par la suite, je partagerai mon temps entre ma maison et chez M. Slap, à qui je verserai un loyer probablement autour de 350 $ par mois. Je récupérerai donc 152,50 $ par mois juste pour ce poste de dépenses. Annuellement, c’est quand même 1 830 $!

Ensuite, M. Slap et moi parlons déjà de la possibilité de se débrouiller avec une voiture plutôt que deux. Tous les deux ayant la possibilité de faire du télétravail, il nous semble superflu d’avoir deux voitures. Nous sommes donc en réflexion à ce sujet.

Revenu

Ensuite, d’après mon dernier bordereau de paye, j’ai terminé l’année avec un revenu d’emploi brut de 86 177,96 $. En comparaison, j’avais terminé l’année 2019 avec 78 050 $. On parle donc d’une augmentation de 10 %. Il faut dire que j’avais aussi eu 27 payes en 2020, au lieu de 26.

Plus concrètement, j’ai fini l’année avec un salaire horaire de 46,13 $ comparativement à 2020 où j’en gagnais 39,11 $. On parle donc d’une augmentation de 18 % de mon taux horaire. Hourra!

Pour les revenus de blogue, j’en ferai le détail plus loin. Car oui, surprise, il y en a! 😉

Épargne

Je suis très satisfaite d’avoir battu mon taux d’épargne de 2020 (50 %) qui était déjà plus que respectable. En effet, j’ai épargné 29 525 $, ce qui porte mon taux d’épargne à 55 %!

Comme je l’expliquais ici, je préfère utiliser une formule très simple, soit :

(Somme épargnée / revenu net) * 100

Comme le laisse entendre la formule, il s’agit ici de mon épargne personnelle uniquement. Ceci n’inclut pas les cotisations à mon régime de retraite ou le remboursement de capital sur ma maison.

En 2022, je vise à épargner 33 000 $, soit un taux d’épargne approximatif de 65 % de mon salaire net actuel. Je compte donc continuer la progression des dernières années :

  • 2019 : 27 %
  • 2020 : 50 %
  • 2021 : 55 %

Comme quoi, quand on augmente les revenus et qu’on réduit les dépenses, ça ne peut qu’aller en s’améliorant. 🙂

Calcul alternatif

Bien sûr, si je veux des chiffres encore plus hallucinants, je vais à nouveau utiliser la formule de calcul employée par Retraite 101. Vous retrouverez la formule en question dans son article. Entre autres, celle-ci comptabilise les contributions au régime de retraite, en plus de celles de l’employeur, ainsi que le remboursement de capital. Nécessairement, ça gonfle le chiffre, mais M. Slap dirait plutôt qu’il s’agit là de mon réel taux d’épargne. 😉

Alors, en employant cette formule, j’obtiens 64 %. Ça fait tout de même une bonne différence.

Régime de retraite à prestations déterminées

J’en fais rarement mention puisque cet argent ne m’appartient pas concrètement (pour le moment), mais à titre informatif, j’estime la valeur de mon RRPD à environ 38 500 $.

Pourquoi dois-je estimer?

Parce que nous recevons habituellement le relevé au 31 décembre seulement cinq ou six mois plus tard. Pathétique de même.

Toutefois, je peux considérer la valeur de mes droits qui était de 26 810 $ au 31 décembre 2020. Depuis, j’y ai cotisé 6 660,72 $ en 2021 et la valeur minimale de transfert est de 175 % des cotisations de l’employé. On peut donc considérer un 11 656,26 $ additionnel. Je ne compte même pas de rendement là-dedans, car apparemment que le rendement du fonds était à -0,8 % au troisième trimestre. Eh oui, assez décevant considérant les rendements exceptionnels sur les marchés en 2021.

Travel Hacking

Vous savez que je suis adepte de Travel Hacking et qu’adhérer à plusieurs cartes de crédit, ça ne me fait pas peur. Eh bien, voici la liste des (neuf!) cartes de crédit auxquels j’ai souscrit en 2021 dans le but de cumuler différents points-récompenses :

N’ayez pas d’inquiétude. Ma cote de crédit se porte bien (743 actuellement). 🙂

Donc, avec les bonus de souscription de chacune de ces cartes, j’ai clairement cumulé beaucoup de points, mais j’en ai aussi dépensé. En fait, j’estime avoir dépensé des points pour une valeur d’environ 750 $ en 2021. En contrepartie, j’ai dépensé 340 $ en frais annuels de cartes de crédit. C’est donc un profit net de 410 $, sans compter ce que je n’ai pas encore dépensé!

D’ailleurs, il me reste combien à dépenser? Dans les faits, j’ai terminé l’année avec les points-récompenses principaux suivants (avec la valeur approximative selon Milesopedia) :

On parle donc d’une valeur approximative totale de 4 860,69 $. Quand je dis que je suis prête à partir, c’est pas des blagues. 🙂

Blogue

Finalement, je voulais mentionner très humblement qu’en 2021, j’ai rédigé 30 articles pour ce blogue. Ces articles doivent être dignes d’intérêt, car j’ai eu 20 537 visiteurs en 2021! Ma page Facebook est également rendue à plus de 2 000 abonnés en date du jour! Sincèrement, la Trekkie que je suis ne pensait jamais rejoindre autant de gens. Merci du fond du cœur. 🙂

Par ailleurs, voici les cinq articles qui ont été les plus lus en 2021 :

  1. Comment optimiser ses cotisations REER
  2. Pourquoi je ne cotiserai plus à mon REER
  3. J’ai atteint Coast FI!
  4. Comment je planifie le décaissement
  5. Mon portefeuille de placements

Mes lecteurs ont clairement une préférence pour les articles plus pratico-pratiques. 🙂

Finalement, je gardais le plus croustillant pour la fin. Tenir un blogue, c’est payant? À vous de juger. 😉

Voici donc les différents revenus que j’ai tirés de ce blogue, via les publicités (depuis juillet seulement) et via différents liens ou codes de référencement :

On parle donc d’un revenu total de 1 216,50 $

Ça peut paraitre bien peu considérant les heures de travail mis pour tenir un blogue, mais personnellement, je ne m’attendais jamais à rien. Ce fut donc une bien belle surprise pour moi d’en faire le cumulatif. 🙂

Également, je suis heureuse de constater qu’autant de gens ont utilisé mon code de référencement Fizz (N5MMB). En plus de m’aider à payer mon forfait mobile en entier, ça permet à d’autres personnes d’économiser grâce aux généreux bonus et au forfait à petit prix. Après tout, on va se le dire : les forfaits de télécom au Canada, c’est pas donné.

Mon chiffre magique

Comme j’avais mentionné dans mon bilan annuel de 2020, je visais la liberté financière en accumulant 382 500 $ en placements qui me généreraient 15 300 $ de revenus passifs, et ce, selon la règle du 4 %.

Voyons voir ou je me situe par rapport à mon objectif?

Comme mentionné plus tôt, j’ai terminé l’année avec un portefeuille 179 500 $. À cela, j’ajoute la valeur approximative de mon RRPD de 38 500 $. Je peux donc dire que mon fond de liberté s’élevait à 218 000 $ en date du 31 décembre 2021. Donc, je suis environ à 57 % de mon objectif.

À titre de comparaison, j’avais 125 500 $ en placements personnel et 26 000 $ dans mon RRPD, pour un total de 151 500 $ en date du 31 décembre 2020. On parle donc d’une augmentation de 66 500 $ (ou 43 %) en douze mois! C’est pas rien. 🙂

Maintenant, soyons réalistes. Je dois ajuster mon objectif en fonction de l’inflation (qui a été assez impressionnante en 2021). Ainsi, j’ajoute un 5 % à mon objectif (eh oui) et j’obtiens environ 16 065 $ en dépenses annuelles ou un chiffre magique de 401 625 $ en dollars de 2022. 🙂

Avec ce nouveau chiffre, je suis plutôt à 54 % de mon objectif.

Bien sûr, si ma transaction immobilière pour un cinq logements se concrétise bien en février, toute la stratégie en lien avec la règle du 4 % et le futur décaissement sera à revoir. À suivre. 🙂

Conclusion

J’espère que vous aurez trouvé ce bilan annuel intéressant! C’est particulièrement motivant de voir tout le chemin parcouru en seulement douze mois. Je vous encourage sincèrement à faire l’exercice. C’est beau les tableaux Excel, mais je trouve que mettre le tout par écrit concrétise encore plus la chose.

Alors, que dois-je conclure de l’année 2021 après ce bilan annuel?

Quelle année!

Sérieusement, pas seulement pour moi. Les investisseurs ont vraiment été choyés par 2021. En contrepartie, avec l’inflation à des niveaux inquiétants, toute personne n’ayant aucun investissement perdra énormément de pouvoir d’achat. Je crois qu’il est important d’essayer d’éduquer le plus de personnes possible à ce sujet. Il peut être bien douloureux de regarder nos proches arriver de moins en moins chaque année (voire mois) parce qu’ils ne profitent pas des gains potentiels sur de l’argent investi.

En même temps, faut-il que ces personnes veuillent entendre raison.

En tout cas, personnellement, je suis on ne peut plus heureuse de mon année et des progrès que je fais sur tous les fronts.

J’espère que vous avez aussi de quoi être fier de votre année 2021. Autrement, 2022 est une nouvelle année ainsi qu’un excellent moment pour commencer à prendre vos choses en main.

Merci infiniment de me lire et à la prochaine!

9 conseils pour une entrevue d’embauche réussie

Eh, oui, je l’avais mentionné dans mon dernier bilan mensuel :

J’ai récemment obtenu une promotion! 🙂

Comme vous le savez déjà, il est essentiel d’épargner et d’investir autant que possible pour atteindre l’indépendance financière. Bien sûr, pour augmenter sa capacité d’épargne, il y a deux variables importantes pouvant être manipulées. Je parle bien sûr des dépenses et des revenus.

Du côté des dépenses, elles sont déjà assez bien optimisées et peuvent être réduites jusqu’à un certain point. D’ailleurs, je mène déjà un style de vie plutôt frugal. Ainsi, j’ai décidé de suivre mes propres conseils et d’augmenter mes revenus. L’augmentation de salaire demeure une des avenues les plus efficaces. En effet, ça implique d’augmenter ses revenus, sans nécessairement travailler plus d’heures. Double win!

Dans mon rôle actuel, j’avais en fait demandé une augmentation de salaire l’an dernier. J’avais obtenu 12 %. Juste pour l’avoir demandé! Imaginez si je n’avais pas eu le courage de le faire?

S’ouvrir aux opportunités

Cette année, j’avais peu d’espoir d’aller chercher une augmentation aussi substantielle à nouveau dans mon rôle actuel. Ainsi, j’ai commencé à regarder ailleurs au sein de la compagnie.

J’ai rapidement ciblé un poste qui représentait un niveau de plus, soit 7,5 % d’augmentation de salaire, et pour lequel je semblais répondre au profil recherché.

Bien sûr, c’était dans une équipe complètement différente. Je ne connaissais personne de cette équipe. Je ne rencontrais pas nécessairement tous les critères requis sur l’offre d’emploi. Mon CV était à refaire. Je devais faire une lettre de présentation. Passer une entrevue, c’est stressant.

Bref, j’aurais pu utiliser n’importe laquelle de ces excuses pour ne pas tenter ma chance. Je connais plein de personnes autour de moi qui aiment se trouver des excuses pour ne pas agir et rester dans le statu quo. J’ai décidé de foncer.

Personnellement, je préfère me dire que je n’ai rien à perdre, tout à gagner. J’ai donc posé ma candidature. Sinon, la réponse à la question qu’on ne pose pas est toujours non. 🙂

Bien se préparer

Peu importe combien j’ai confiance en moi, je demeure une introvertie pure et dure. Je suis bien à l’aise à l’écrit, mais les exposés oraux n’ont jamais été ma force. Vous pouvez vous imaginer comment une entrevue d’embauche peut me faire angoisser d’avance.

Je suis très consciente de mes faiblesses à cet égard. Je sais également que la meilleure arme contre ma nervosité, c’est de me préparer.

Voici donc le fruit de mes recherches, ma préparation et mon expérience. Voici comment j’ai obtenu ma promotion. Qui sait, peut-être cela vous sera utile!

1. Préparez-vous aux questions les plus fréquentes

Une simple recherche sur Google ou sur YouTube  vous permettra de trouver une foule de ressources sur les questions les plus fréquemment posées en entrevue et comment bien y répondre. On y retrouve des questions comme :

    • Parle-moi de toi;
    • Quelles sont tes forces;
    • Quelles sont tes faiblesses;
    • Ou tu te vois dans 5 ans;
    • Pourquoi avoir posé ta candidature sur le poste;
    • Pourquoi quitter ton emploi actuel;
    • Etc.

Il suffit de consulter quelques sites ou vidéos pour avoir une bonne idée. Il y a plein de personnes qui ont déjà été de l’autre côté de la table qui savent exactement les questions qui seront posés et comment bien y répondre.

Ainsi, vous pourrez penser d’avance à des éléments de réponses et être prêt à répondre à la majorité des questions qui vous seront posés.

2. Préparez des réponses passe-partout et histoires

En plus des questions typiques, il y a souvent des questions adaptables au poste en particulier. Il y a de forte qu’on vous demande de donner un exemple d’une situation X déjà vécu par le passé. Par exemple :

  • Un exemple de situation difficile au travail;
  • Un exemple de client difficile à gérer;
  • Un exemple d’un excellent service à la clientèle;
  • Un exemple de surcharge de travail et comment vous l’avez géré;
  • Etc.

Il est donc très pratique d’avoir quelques highlights de sa carrière en tête à raconter lorsqu’on se fait poser des questions de ce genre. Pensez à des situations difficiles ou stressantes, mais surtout à comment vous les avez surmontées. Pensez aussi à v vos bons coups que vous avez faits, des processus ou méthodes que vous avez améliorés, etc.

Ce genre de questions peuvent être vraiment agaçantes si on n’a pas quelques réponses toutes faites dans notre poche. Il faut être rapide à répondre. Bien sûr, vous pouvez prendre quelques secondes de réflexion, mais vous ne voulez surtout pas répondre que rien ne vous vient en tête.

3. Informez-vous sur le poste, l’équipe, l’entreprise

Vous ne voulez pas avoir l’air de quelqu’un qui a posé sa candidature, juste pour s’essayer ou pour l’augmentation de salaire. 😉

Vous devez démontrer que vous avez un minimum de connaissance sur le poste en question et qu’il vous intéresse vraiment. La base, c’est de lire l’offre d’emploi. Parfois, c’est bien abstrait et c’est difficile de savoir exactement ce que le poste implique, sans l’avoir fait, mais vous aurez quand même une petite idée en ayant bien lu l’offre d’emploi.

S’il s’agit d’un emploi chez un autre employeur, il est bon de connaître l’entreprise en question. Faites vos recherches et n’arrivez pas en entrevue sans avoir une idée d’où vous avez appliqué.

4. Souriez et ayez une attitude positive

Personne n’a envie d’engager quelqu’un de négatif.

Soyez enthousiaste, souriez, posez des questions, ayez l’air intéressez et remerciez la personne qui vous passe en entrevue. Démontrez-lui que vous êtes heureux d’être là, que ça vous fait plaisir de rencontrer cette personne et d’avoir la possibilité de discuter de votre avenir professionnel.

Le positif attire le positif, alors soyez positifs.

En plus du talent et des qualifications, les employeurs cherchent souvent un bon fit. Je vous garantis qu’une personne qui semble négative sera rarement un bon fit dans une équipe. Peu importe laquelle.

5. Gardez en tête qu’il ne s’agit pas d’un interrogatoire

C’est plate pour tout le monde, un interrogatoire.

Détendez-vous, souvenez-vous que la personne devant vous est un être humain également et qu’elle veut que le processus soit le plus agréable possible. Vous êtes peut-être la cinquième personne qu’elle passe en entrevue aujourd’hui. Rendez-lui la tâche un peu plus agréable.

Posez des questions en cours de route aussi, si vous en avez. Ça rend la conversation plus fluide et naturelle.

6. Gardez des questions pour la fin

Inévitablement, on vous demandera si vous avez des questions avant de finir. Il est primordial d’avoir des questions. Encore une fois, ça démontre de l’intérêt, de la curiosité… et ça pourrait réellement vous être utile. Vous avez sûrement des questions légitimes en tête, de toute façon. C’est gagnant-gagnant.

Encore une fois, Google regorge de suggestions de bonnes questions à poser, si vous manquez d’idée. En voici une que j’avais notée, que j’ai posée et dont je suis particulièrement fière :

« Après notre discussion, est-ce qu’il y a encore quelque chose qui vous fait hésiter à m’offrir le poste? »

L’avantage de cette question, c’est que ça permet d’avoir une idée de nos chances. Ça démontre également qu’on est capable de prendre les choses en main et de prendre la critique. Finalement, ça donne en quelque sorte une seconde chance pour clarifier ou élaborer sur un point qui n’était peut-être pas clair ou qui fait hésiter la personne.

Toutefois, si vous avez des questions sur les avantages sociaux et conditions de travail, ça peut attendre après avoir reçu une offre.

7. Envoyez un courriel de remerciement

Je sais, ça sonne têteux.

J’avais lu à plusieurs endroits qu’il ne fallait surtout pas négliger d’envoyer un courriel de remerciement dans les 24 heures de l’entrevue. Ça permet, encore une fois, de réitérer notre intérêt et ça démontre de la gratitude. Bref, un autre exemple d’avoir rien à perdre et tout à gagner.

J’avais quand même une réticence à le faire. Probablement à cause de mon introversion encore. J’ai donc demandé l’avis d’un ami qui passe des candidats en entrevue régulièrement. Sa réponse était catégorique : c’est vraiment bien vu. J’ai donc procédé avec un beau petit courriel :

« Je vous écris simplement pour vous remercier du temps que vous m’avez accordé hier lors de l’entrevue pour le poste de conseillère. Ce fut un réel plaisir de discuter avec vous deux et d’en apprendre autant sur le rôle, que sur votre équipe. Cela n’a qu’augmenté mon enthousiasme à l’idée de me joindre à vous et de mettre à profit mon expérience. Au plaisir d’avoir de vos nouvelles bientôt. »

Je trouve toujours que ça fait téteux, mais une heure après, on me demandait des références. Il faut croire que ça n’a pas fait de tort. 🙂

8. Avisez les personnes qui seront vos références

Sérieusement.

Personne n’aime se faire appeler pour des références sans avoir été avisé au préalable. Un petit coup de fil ou un courriel pour aviser la personne est la moindre des choses. La personne aura le temps de penser à ce qu’elle dira. Vous voulez que cette personne vous vante, après tout. Ne la prenez pas de court.

C’est également avantageux de penser à ses références d’avance. Si on vous en demande, c’est louche si ça vous prend deux jours pour en trouver une. Êtes-vous recommandable, ou pas?

9. Patientez

Vous avez maintenant tout fait en votre pouvoir. Il ne reste qu’à attendre la bonne nouvelle. 🙂

Une opportunité d’apprentissage

Avant même d’avoir eu la bonne nouvelle, j’étais satisfaite. Je savais que je m’étais préparée adéquatement et que j’avais bien performé pendant l’entrevue. Peu importe le résultat, j’avais eu l’occasion de me faire connaître. Ça ne peut jamais être négatif.

Même si on ne retenait pas ma candidature, j’allais me retrousser les manches et continuer à chercher. Après tout, il faut savoir apprécier l’opportunité de se prouver, de pratiquer ses talents d’entrevue et de se faire connaître. Il faut aussi savoir prendre la critique humblement, puis travailler sur ses faiblesses.

Je ne me souviens pas de la phrase exacte, mais un cher ami m’a partagé une citation dernièrement. Celle-ci disait que d’être heureux peu importe le résultat était un superpouvoir. Je ne peux qu’être en accord. 🙂

Tout est bien qui finit bien

Heureusement, on m’a offert le poste! Je débuterai le 15 février dans mes nouvelles fonctions. On m’a dit que j’étais une « belle découverte » et qu’on avait hâte de travailler avec moi. Quoi demander de mieux?

Ah, oui, l’augmentation de salaire que j’épargnerai et investirai à 100 %. 🙂

J’ai également espoir de m’épanouir dans mon nouveau rôle. Bien que j’aie été engagé pour mon expertise en assurance de personne, il y a un volet épargne-retraite sur lequel je devrai être « formée ». Je crois bien être à la hauteur du défi. 😉

Une tendance se dessine. Je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule de la blogosphère à avoir obtenu une promotion récemment. En effet, le rédacteur d’ObjectifIF ainsi que l’Ingénieuse pourront également augmenter leur épargne grâce à une promotion. Je les félicite sincèrement et je leur souhaite le meilleur des succès!

Et vous? Avez-vous songé à comment vous pourriez augmenter vos revenus en 2021? 🙂

 

Augmenter ses revenus

Comment s’est passée votre semaine? Après la lecture de mon dernier billet, avez-vous commencé une réflexion sur votre niveau de dépense? Avez-vous commencé à prendre en note chaque dépense? Avez-vous fait quelques téléphones pour obtenir de meilleurs prix? Je suis bien curieuse de votre cheminement!

Une fois qu’on a bien compris l’importance de la réduction des dépenses, il devient maintenant pertinent de penser à augmenter ses revenus. Car aussitôt nos dépenses optimisées, les revenus supplémentaires ne feront qu’agrandir notre marge de manœuvre, et donc, notre capacité d’épargne!

Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas épargner à un salaire plus modeste. Je le répète : tout commence par la réduction des dépenses.

Mes revenus

À titre d’exemple, voici mon revenu annuel à la fin de chacune de mes années sur le marché du travail (information obtenue auprès de l’ARC). Cela inclut l’époque du travail à temps partiel, pendant mes études (2009-2014), jusqu’à maintenant :

2009 6 442 $
2010 15 790 $
2011 27 927 $
2012 26 077 $
2013 27 264 $
2014 43 156 $
2015 52 570 $
2016 58 345 $
2017 59 369 $
2018 59 958 $
2019 63 288 $
2020 (estimation) 77 640 $

 

Entre l’obtention de mon DEC au printemps 2010 et le début de mon baccalauréat à l’automne 2011, j’ai pris une année sabbatique pour mettre de l’argent de côté. Résultat : plus de 10 000 $ d’épargne. Vous remarquerez que malgré un faible revenu, cela représente une capacité d’épargne importante. J’y suis parvenu en « vivant en pauvre », comme je disais à l’époque.

De plus, vous remarquerez qu’en considérant mes 12 ans sur le marché du travail, mon salaire annuel moyen se chiffre à 43 152 $, ce qui est encore en dessous du salaire moyen au Québec. Or, en date du jour, j’ai tout de même au-dessus de 100 000 $ en placements. Bien qu’une partie est le résultat de rendement, j’ai calculé qu’environ 70 000 $ provient de mes poches. Alors, comme quoi la capacité d’épargne ne dépend pas uniquement du salaire.

Dans mon billet précédent, j’ai fait mention des gens dépensiers qui augmentent leurs dépenses au même rythme que leurs revenus, perpétuant ainsi l’absence de marge de manœuvre. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix. Alors, oui, augmenter ses revenus peut être un atout très puissant dans l’atteinte de nos objectifs, mais uniquement quand on est capable de résister à l’augmentation du train de vie, ou lifestyle inflation. Sinon, c’est un coup d’épée dans l’eau.

Comment s’y prendre

Augmenter ses revenus, c’est plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous. En effet, c’est beau sur papier. Mais comment? Comme toute chose, ça prend du travail, de la détermination et même du courage.

Voici quelques exemples de comment s’y prendre pour aller chercher plus de revenus, dans le but de vous dégager plus de marge de manœuvre pour l’épargne.

  • Demander une augmentation de salaire;
  • Obtenir une promotion;
  • Changer d’employeur;
  • Obtenir un deuxième emploi;
  • Faire des heures supplémentaires;
  • Vendre des biens;
  • Démarrer sa propre entreprise;
  • Répondre à des sondages payants (notamment via Swagbucks);
  • Devenir client mystère;
  • Louer une chambre de votre résidence;
  • Participer à des études cliniques;
  • Etc.

Avez-vous déjà appliqué une de ces stratégies? Bien sûr, je ne vous dis pas de tous les appliquer. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que chaque geste compte.

Comment j’ai augmenté mes revenus

Comme vous avez pu le constater à la lecture du détail de mes revenus exposé précédemment, mon revenu a constamment augmenté au fil des années.

Les grosses variations s’expliquent surtout par des changements d’employeurs. En effet, en 2014, après quatre ans pour la même entreprise, j’ai fait le saut pour la concurrence qui offrait un meilleur salaire.

Après quatre ans à stagner chez cet employeur, sans espoir d’avancement à l’horizon (environnement syndiqué oblige), j’ai refait le saut en 2018. À ce moment-là, je le faisais pour un salaire équivalent, mais les perspectives d’avancement à court terme étaient excellentes. Ça s’est d’ailleurs concrétisé seulement 9 mois plus tard. L’augmentation de 2019 s’explique donc par une promotion. L’augmentation de 2020, quant à elle, s’explique par une augmentation de salaire, simplement parce que je l’ai demandé.

Mon parcours m’amène à faire deux constats. Le premier étant :

  1. La réponse à une question qu’on ne pose pas est toujours non. Allez la demander, l’augmentation de salaire ou la promotion que vous croyez mériter! Vous pourriez être surpris. Qui ne serait pas content d’avoir de l’argent de plus dans ses poches pour le même travail ou le même nombre d’heures? Le pire qu’il peut arriver, c’est de se faire dire non. Et si c’est le cas, eh bien, cela pourrait vous amener à réfléchir à votre avenir chez cet employeur. Idem pour ceux dans un environnement syndiqué qui ont peu ou pas de perspective d’avancement. Ce qui m’amène au deuxième constat :
  2. Généralement, la fidélité ne profite qu’à l’employeur. Si vous êtes insatisfait de votre cheminement au sein d’une entreprise ou vous ne vous sentez pas apprécié ou rémunéré à votre juste valeur, allez voir ailleurs! À nouveau, vous pourriez être surpris de ce que la compétition est prête à offrir pour vous avoir.

Outre ces changements majeurs, je fais toujours savoir à mes patrons que je suis ouverte à faire des heures supplémentaires. Ce n’est pas toujours quelque chose de possible, mais quand l’opportunité est là, je la saisis. Travailler à temps et demi? Oh que oui!

Je fais également des sondages rémunérés sur le site Swagbucks depuis 2018, par temps perdu. Ce n’est pas la mer à boire, mais j’ai tout de même cumulé plus de 1 600 $ en carte cadeau Amazon depuis. Mine de rien, c’est 1 600 $ que je n’ai pas eu à puiser de mes revenus d’emploi. 🙂

Considérant que je suis célibataire sans enfant, ce n’est pas le temps libre qui manque. Ainsi, je pourrais très bien me trouver un second emploi pour augmenter encore plus mes revenus. Les options ne manquent pas dans la pénurie de main d’œuvre que nous vivons actuellement. Ça pourrait être aussi simple que de mettre ma voiture à profit et d’aller livrer de la nourriture via UberEats ou Doordash.

Je suis consciente de mes options. Cependant, c’est parfois difficile de choisir de travailler plus, plutôt que de tricoter devant un épisode de Star Trek. 🙂

C’est une question de choix. 😉

À ne pas négliger : l’optimisation fiscale

Augmenter ses revenus bruts, c’est bien, mais augmenter ses revenus nets, c’est mieux. Personne ne veut voir ses revenus supplémentaires disparaître en fumée au profit de l’impôt. Combien de fois avons-nous entendu un collègue refuser de faire des heures supplémentaires, car « de toute façon, je vais tout me le faire manger en impôt »? Tant pis pour lui! C’est en profitant au maximum des déductions et crédits d’impôt qui s’offrent à nous qu’on parvient à garder plus d’argent dans nos poches.

La déduction la plus évidente (et pertinente dans notre objectif d’indépendance financière) demeure la cotisation au REER. Chaque somme déposé dans un REER fera diminuer votre revenu imposable. C’est ce qui explique le beau remboursement d’impôt en avril. Si vous cotisez en plus à un REER de fonds de travailleur, tel que celui de FTQ ou de Fondaction, vous bénéficieriez en plus d’un crédit d’impôt de 30 % ou 35 %.

Pour les personnes avec des revenus plus modestes, le fait de diminuer leur revenu imposable pourrait même bonifier leur accès à différents crédits d’impôt non imposables comme le Crédit pour la TPS/TVH du gouvernement fédéral et le Crédit d’impôt pour Solidarité du gouvernement provincial.

Encore mieux pour les familles : diminuer le revenu imposable pourrait faire augmenter les différentes allocations familiales non imposables. Ce sujet n’étant pas ma spécialité, je vous réfère plutôt à un expert en la matière, l’auteur du blogue Se payer en premier, qui décrit sa stratégie dans cet article. Je vous invite également à lire le chapitre 10 intitulé « Le Québec, paradis fiscal des familles » de Liberté 45 par Pierre-Yves McSween. Ça donne presque le goût d’avoir des enfants. 😉

Bref, de grâce, ne laissez pas d’argent sur la table quand vient l’heure de faire votre déclaration de revenus. Les connaissances, c’est le pouvoir. Informez-vous sur les différents crédits et déductions applicables à votre situation afin de maximiser votre revenu net et minimiser votre facture fiscale, surtout si vous faites votre déclaration de revenus vous-même.

C’est avec des cennes qu’on fait des piastres

Ce n’était que quelques exemples d’idées pour vous aider à apporter un peu plus d’eau au moulin. À mon avis, avec un niveau de dépense optimisé, vous êtes déjà dans une excellente position pour commencer à épargner. Si vous parvenez à aller chercher un peu plus de revenus ici et là, c’est du bonus!

Par ailleurs, cette étape a un avantage incontestable sur la réduction des dépenses. Vous comprenez qu’on peut réduire les dépenses jusqu’à un certain point. En revanche, augmenter ses revenus n’a pas de limite. Tout dépend de l’effort qu’on est prêt à y mettre.

J’ai déjà hâte de vous parler de la prochaine étape. Maintenant qu’on a réduit nos dépenses et augmenté nos revenus, nous aborderons la puissance de l’épargne dans notre objectif d’indépendance financière. Entre temps, je vous invite à calculer votre taux d’épargne actuel, ou celui que vous comptez atteindre une fois toutes les bonnes stratégies mises en place. On s’en reparle la semaine prochaine. 😉