L’importance de trouver son pourquoi

Après la lecture de ma série de billets sur les étapes vers l’indépendance financière, peut-être avez-vous pensé que c’est beaucoup trop de travail, d’étapes, d’efforts et de changements. Que ça demande trop de discipline. Plusieurs diront qu’il faut vivre le moment présent et penser plus tard à ce genre de choses.

Si vous vous trouvez ce genre d’excuses, alors peut-être ai-je négligé un aspect important du processus dans mes articles.

Avant d’apporter des changements importants dans sa vie, il faut tout d’abord avoir une raison de le faire. Bien sûr, je parle de viser l’indépendance financière et peut-être même la retraite précoce. Mais encore? Pourquoi avoir un tel objectif? Pourquoi sortir des sentiers battus à ce point?

Ce n’est pas juste une question de faire différent des autres. Afin d’entreprendre des changements importants et de prendre un chemin plus ardu, il faut savoir ce que ça représenterait exactement pour soi-même. Une fois que l’on comprend ce que ça nous apportera concrètement dans la vie, on sera prêt à foncer.

Pourquoi l’indépendance financière

Je crois que l’indépendance financière ne veut pas nécessairement dire la même chose pour tout le monde. Il est donc important d’établir ce que ça représente pour nous.

Pour ma part, je suis une personne de nature passionnée. Quand j’aime quelque chose, j’en mange. Je ne fais que ça. J’ai une soif insatiable de connaissance et je consomme tout ce que je peux sur le sujet. L’envers de la médaille, c’est qu’une fois que j’ai fait le tour, j’ai tendance à passer à autres choses. Certes, l’intérêt demeure, mais à un différent degré.

Ainsi, je ne vois pas comment je pourrais possiblement faire quelque chose qui m’allume (et qui est suffisamment lucratif), et ce, pendant 35 ans.

Malheureusement, le monde est ainsi fait. On doit décider de notre carrière des prochaines décennies à un âge (16 ans, genre) où nous sommes dépourvus de discernement. De plus, je ne sais pas pour vous, mais mes intérêts ont eu le temps de changer maintes fois depuis mes 16 ans.

Par la suite, on fait des études en fonction de ce choix douteux. On commence à travailler, on gravit les échelons, on se surspécialise pour finalement avoir de moins en moins choix. Mais on a de bons avantages et de l’ancienneté, youpi!

Et ça, c’est sans compter toutes les opportunités qu’on n’ose pas saisir quand on se sent coincé dans notre belle cage en or. S’empêcher de faire un voyage parce que nos vacances ne sont pas approuvées. Ne pas oser aller travailler ailleurs parce que les avantages sociaux ne sont pas aussi bons. Maudit régime de retraite à prestations déterminées!

Certains diront que les travailleurs autonomes ont plus de liberté que les salariés à cet égard. Ils peuvent se permettre ce genre de chose, vu qu’ils sont leur propre patron. Faux. Leurs patrons, ultimement, c’est leurs clients. Même les travailleurs autonomes ont des comptes à rendre. S’ils vivent au-dessus de leur moyen en plus, ils seront tout aussi coincés dans la rat race qu’un salarié.

Juste à regarder mon oncle travailler à son compte 70-80 heures/semaine, je constate que ça fait longtemps que ce n’est plus par passion. C’est ben plus pour payer les comptes et se permettre un p’tit voyage dans le sud une semaine par année.

J’ai toujours eu l’impression de ne pas fiter dans le moule.

J’aime apprendre sur tout et rien, pour mon propre développement et non pour « péter un score » à l’école. Encore moins pour en faire un travail de 9 à 5 jusqu’à mes 65 ans.

Je veux pouvoir partir quand bon me semble en voyage, pas quand le ratio de vacances de mon équipe le permet. Je veux pouvoir voyager aussi longtemps que je le souhaite, pas juste les deux semaines que j’ai accumulées. Je veux pouvoir travailler sur ce qui me tient à cœur, et non sur ce qui est le plus lucratif. Je veux avoir le temps de faire ce qui me tente, quand ça me tente.

Je veux arrêter de culpabiliser quand je ne fais pas quelque chose de productif. Je veux arrêter d’avoir l’impression de manquer de temps (parce que ça passe tellement vite une fin de semaine de deux jours). Je veux arrêter de perdre mon temps dans des réunions qui auraient dû être un courriel.

Alors pour moi, l’indépendance financière représente d’avoir suffisamment de placements pour financer mon train de vie sans avoir de compte à rendre à personne et sans dépendre d’un salaire. C’est synonyme de liberté. C’est pouvoir utiliser mon temps comme bon me semble.

Pourquoi la retraite précoce

Personnellement, je n’ai aucun problème avec la notion de retraite précoce. Je sais que ce n’est pas le cas de tous. Plusieurs rédacteurs de la blogosphère préfèrent se dissocier de la notion. Plusieurs ne se voient pas arrêter de travailler complètement. Je comprends tout à fait. Souvent, c’est par souci d’avoir un sentiment d’accomplissement et de vouloir continuer à « contribuer à la société », en quelque sorte.

Bien sûr, je ne dirais pas que j’ai l’intention de cesser toute activité lucrative pour toujours. Après tout, je suis jeune, intelligente et débrouillarde.

Cependant, ce que 2020 me fait constater, c’est que je me complais de petits plaisirs bien simples.

Vous l’aurez compris, j’aime (beaucoup) lire et apprendre sur tout et rien. J’aime aussi boire un bon café, cuisiner et manger d’excellents repas, faire du vélo, prendre des marches, écouter des podcasts et de la musique, regarder Netflix (surtout Star Trek!), tricoter, voyager, me prélasser au soleil, passer du temps avec ma famille, etc. Plus récemment, j’ai découvert que j’adore faire la rédaction de ce blogue.

Vous remarquerez qu’il s’agit tous de passe-temps peu lucratif. Mais ça me rend heureuse! Ultimement, c’est ça l’important, non?

Par ailleurs, si je ressens l’envie de « contribuer à la société » après quelques mois à me complaire dans mes petits bonheurs, et bien pourquoi pas? L’avantage sera que je pourrai faire ce que je veux, quand je le veux et y passer autant de temps que je le désire. Mes besoins monétaires seront déjà comblés.

De plus, il ne faut pas oublier que se réaliser n’implique pas nécessairement de faire un travail rémunéré. Je peux le faire par le biais de bénévolat ou même simplement par la rédaction de ce blogue. Comme l’explique si bien Le jeune retraité dans son dernier article, il y a diverses façons de contribuer à la société, autre que de travailler pour de l’argent.

Bien que l’argent soit une ressource infinie, il faut se souvenir que le temps, lui, est limité. À la retraite, personne d’autre que moi ne pourra dicter comment j’occupe chaque précieuse minute de mon temps.

Retarder la gratification

Je comprends très bien la mentalité des gens qui prônent de vivre dans le moment présent. Après tout, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.

Notamment, une de mes amies a vu son frère mourir d’un cancer de la peau alors qu’il n’avait qu’une trentaine d’années. Pour elle, fuller ses REER, c’est hors de question. Elle dit préférer voyager plusieurs fois par année et vivre ce que son frère n’a pu vivre lors de son court passage sur cette terre. Le reste du temps, elle est trop serrée avec ses dépenses élevées pour épargner pour autre chose que ses futurs voyages.

Je comprends ça.

En fait, je pourrais moi-même appliquer le même principe. Mon père est décédé à l’âge de 49 ans d’un cancer fulgurant de la vésicule biliaire. Il a travaillé toute sa vie et n’a jamais pu profiter de la vie à sa retraite. En son honneur, je pourrais me dire que je vais tout faire pour profiter du moment présent, au cas où la génétique me jouerait un mauvais tour.

Par contre, à voir la section nécrologie dans le journal,  on remarque facilement que l’espérance de vie ne fait que croître. De nos jours, on a plus de chance de se rendre à la retraite que de mourir à 30 ans.

Je comprends que je ne suis pas à l’abri qu’un malheur survienne demain, mais je suis une optimiste de nature. Je préfère penser que je vivrai jusqu’à mes 110 ans et que ça ne m’aura coûté que six ans d’épargne intensive pour vivre confortablement le reste de mes jours. 🙂

Et si jamais je devais mourir à 49 ans comme mon père? Eh bien, j’aurai profité de 14 ans de retraite, déjà! Pas mal plus que lui, quand même. 🙂

L’onéreuse gratification instantanée

En contrepartie, la personne qui aura vécu le moment présent et dépensé chaque dollar gagné (et même plus, vive le crédit!), aura beaucoup de rattrapage à faire. Pas drôle de réaliser qu’on n’a pas d’économie et qu’on est toujours en parfaite santé! F*ck, le cancer n’est pas venu me chercher, qu’est-ce qu’on fait?

Voyons voir combien une personne doit épargner pour rattraper le temps perdu.

Comparons ma situation à celle de mon amie, à l’aide de montant fictif. Enlevons l’indépendance financière et les éventuels retraits de l’équation, histoire de comparer des pommes avec des pommes.

Disons que j’épargne de 20 à 35 ans, à la hauteur de 5 000 $ par année. Mon amie fera la même chose, mais de 35 à 50 ans. Ce sera donc une épargne totale de 75 000 $ sur 15 ans dans les deux cas. Ajoutons à cela 7 % de rendement.

ÂgeMoiMon amie
205 000 $0 $
2110 700 $0 $
2216 799 $0 $
2323 325 $0 $
2430 308 $0 $
2537 779 $0 $
2645 774 $0 $
2754 328 $0 $
2863 481 $0 $
2973 275 $0 $
3083 754 $0 $
3194 967 $0 $
32106 964 $0 $
33119 802 $0 $
34133 538 $0 $
35142 885 $5 000 $
36152 887 $10 700 $
37163 590 $16 799 $
38175 041 $23 325 $
39187 294 $30 308 $
40200 404 $37 779 $
41214 432 $45 774 $
42229 443 $54 328 $
43254 504 $63 481 $
44262 689 $73 275 $
45281 077 $83 754 $
46300 753 $94 967 $
47321 805 $106 964 $
48344 332 $119 802 $
49368 435 $133 538 $
50394 225 $142 885 $
51421 821 $152 887 $
52451 349 $163 590 $
53482 943 $175 041 $
54516 749 $187 294 $
55552 922 $200 404 $
56591 626 $214 432 $
57633 040 $229 443 $
58677 353 $245 504 $
59724 767 $262 689 $
60775 501 $281 077 $
61829 786 $300 753 $
62887 871 $321 805 $
63950 022 $344 332 $
641 016 524 $368 435 $
651 087 680 $394 225 $

Vous voyez la magie de l’intérêt composé qui travaille à plein régime lorsque l’épargne débute tôt? À 65 ans, j’obtiens près du triple de ce que possède mon amie, malgré que j’ai investi la même somme de ma poche . Imaginez si mon amie avait commencé encore plus tard à épargner?

De plus, si mon amie désire la même somme que moi à 65 ans, en débutant 15 ans plus tard, elle devrait en fait investir près de 200 000 $ de sa poche sur 15 ans, soit 125 000 $ de plus que moi.

Bref, ça coûte vraiment cher de reporter l’épargne. Ça coûte cher en argent, mais également en temps.

Les bénéfices de mi-parcours

Je tiens à souligner qu’il n’est pas nécessaire d’atteindre l’indépendance financière à la cenne près pour commencer à en ressentir les bénéfices.

Pendant qu’on vise l’indépendance financière, on réduit les dépenses, on augmente les revenus, on épargne et investit de façon substantielle… Le résultat?

La sécurité financière.

Personnellement, je suis environ au tiers de mon « chiffre magique ». Qu’est-ce que ça veut dire? J’ai environ 8 fois mes dépenses annuelles en placements. Ce n’est peut-être pas suffisant pour dire bye-bye, boss pour toujours, mais ça donne le choix.

  • Le choix de ne pas tolérer un patron désagréable;
  • Le choix de voyager plus souvent ou plus longtemps;
  • Le choix de travailler moins d’heures;
  • Le choix de saisir des opportunités;
  • Le choix de s’en foutre un peu plus.

Et j’en passe.

Il arrive une catastrophe? Pas de trouble, j’ai de quoi passer au travers de la tempête. Sans compter les filets sociaux, j’ai accumulé 8 ans de liberté.

Est-ce que le québécois moyen peut en dire autant? Je ne crois pas.

Oui, parfois le parcours peut sembler ardu, périlleux et surtout long. Cependant, il faut s’arrêter un instant et être reconnaissant de notre progression et de ses bénéfices.

Courir après la carotte

Ultimement, ce qui compte, c’est de trouver votre pourquoi et de le désirer plus que tout. Faites-en votre carotte au bout du bâton et courez. Avec un but précis en tête, il est plus facile de faire les efforts nécessaires.

Souvenez-vous que ce n’est pas une question d’argent. L’argent n’est que l’outil pour atteindre votre objectif. Je ne vous explique pas comment épargner de l’argent pour devenir la personne la plus riche possible. Je veux plutôt que vous deveniez la personne la plus libre possible.

Personnellement, une fois que j’ai compris que c’était possible mathématiquement de devenir libre dans six ans, je ne pouvais pas revenir en arrière. Six ans d’efforts pour ensuite être libre jusqu’à mes vieux jours (110 ans minimum), je trouve que c’est un bon deal. C’est on ne peut plus logique. En fait, je ne vois pas comment je pourrais vouloir faire autrement, maintenant que je sais que c’est à ma portée.

Alors pour vous, c’est quoi qui vous motive à poursuivre l’indépendance financière? Vous sentez-vous coincés dans votre 9 à 5? Êtes-vous tanné de rendre des comptes? Êtes-vous tanné des maudites réunions qui auraient dû se résumer en un courriel? Avez-vous envie de poursuivre des projets qui ne sont pas nécessairement lucratifs, mais qui vous allume? Aimeriez-vous passer plus de temps avec vos enfants? Vos parents? Voulez-vous faire du bénévolat? Faire le tour du monde? N’hésitez pas à m’en faire part! 🙂

Peu importe votre motivation, l’important c’est d’en avoir une. Trouvez votre pourquoi. Le reste se mettra en place naturellement par la suite.

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8 Comments

  1. Ah si seulement j’avais débuté à épargner plus agressivement comme vous dès ma vingtaine! 🙂
    Je tenterai bien d’aiguiller ma progéniture vers un parcours d’indépendance financière dès leur premier pas en matière de finance, en espérant qu’elles m’écouteront!

    • Je crois que peu importe l’âge du « wake up call », on ne peut s’empêcher de se dire qu’on aurait dû commencer plus tôt! Malheureusement, on ne peut pas remonter dans le temps. Alors, l’important c’est d’apprendre de nos erreurs et de passer à l’action maintenant. 🙂

      En plus, vous pourrez inculquer cette sagesse à votre progéniture! Ça, c’est très positif. 🙂

  2. Oh my god ! J’ai l’impression que tu es entrée dans mon cerveau pour écrire cet article. Ça fait du bien de pouvoir lire des personnes qui partagent les mêmes valeurs….Parce que on va se le dire….dans la vraie vie, ce n’est pas des sujets qu’on peut aborder sans tabous, même avec nos meilleurs amis.
    Mon pourquoi c’est simplement de me sentir libre. Pas de cage dorée pour moi, alors que c’est le cas pour mes collègues. J’ai 3 jeunes enfants. J’ai fait un choix de reporter de plusieurs années ma liberté financière pour me permettre de travailler seulement 2 jours par semaine. C’est aussi ça la liberté financière pour moi.

    • Il faut trouver sa propre version de la liberté et avoir un assez bon « pourquoi » pour se motiver à y parvenir. Bravo pour le travail à deux jours par semaine. Ça doit être absolument fabuleux!

      Surtout, merci de me lire et pour votre commentaire. 🙂

  3. J’ai répondu oui à toutes les questions de l’avant-dernier paragraphe. Je pense que j’ai trouvé mon  »pourquoi »!

    Merci pour ton article inspirant!

  4. Ah le pourquoi, la grande question existentielle que jeune on se demande et qu’on fini souvent par suivre la société, mais qu’en vieillissant on finit par le trouver par soi-même.

    Personnellement, je me considère chanceux d’être frugale par défaut. C’est à dire que mes plus grands plaisirs se trouve en nature, souvent des activités peu dispendieuses, ou entre amis. Un BBQ a la maison avec des amis est pour moi mille fois plus agréable qu’une sortie au restaurant (et au combien moins dispendieux). A l’aube de la quarantaine, je me suis retrouvé à m’intéresser réellement à ma santé financière et mon pourquoi. Sans même avoir fait d’effort, je me retrouve Coast FIRE (une première étape selon moi pour un choix de liberté).

    Mon pourquoi. Je n’ai pas encore résolu cette énigme, mais de plus en plus je pense m’en approcher. Le défi de l’équilibre travail-famille-passion est un combat de tous les jours. J’ai des menottes en or (propriétaire d’une entreprise), mais mon travail me passionne encore et mon ambition d’améliorer le sort de mes employé est réel (je suis notamment un grand fan de Dan Price). Je me suis monté un plan de relève sur 5 ans, reste à le mettre réellement en application. Je sais au moins mon projet  »D’après carrière », autonomie alimentaire et DIY. Je suis passionné par le jardinage, l’élevage d’animaux et la récolte de fruits. Faire ses cannes pour en avoir toute l’année est un mode de vie que j’affectionne, mais par manque de temps, je ne suis pas encore au bout de mes ambitions à ce niveau.

    Avec le parcours que j’ai fait mentalement durant ma démarche, je me donne un devoir de le partager aux plus jeunes qui montrent un intérêt. Que ce soit des jeunes cousins, un nouvel employé au bureau, l’enfant d’un ami. Si ils ont une ouverture sur le sujet, je ne me gêne pas de leur partager mon expérience et surtout, leur proposer des lectures sur le sujet pour qu’ils se fassent leur propre idée. Évidemment, on ne peut forcer personne mais nous pouvons leur montrer une voie. Quand ils sont  »mêlés » et ne connaissent pas leur pourquoi, je leur suggère de mettre 10% de leur salaire de coté dans leur CELI ou REER, le mettre automatique la journée après la réception de leur paie. Ce n’est pas beaucoup lorsqu’on compare au % de ceux sur la voie de FIRE, mais cette habitude en bas age leur permettra de choisir plus tard ce qu’ils veulent sans avoir trop impacté leur immédiat. Lorsqu’ils seront prêts mentalement, ils auront au moins une marge de manœuvre intéressante vers leur objectif. Je pense que c’est un grand service à leur donner en leur faisant cette proposition…

    • Wow, vous êtes assurément un employeur hors du commun, mais qui apportera tellement beaucoup de valeur à ses employés. Bravo! Je comprends parfaitement ce sentiment de vouloir aider les autres sur ce volet. Encore faut-il que les gens veulent se faire aider. 😉

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