Catégorie : Dépenses

Bilan de novembre 2020

Bonjour!

Déjà l’heure du bilan de novembre! C’est fascinant comment la perception du temps est relative, particulièrement cette année. D’un côté, je n’arrive pas à croire que l’année tire déjà à sa fin. De l’autre, j’ai l’impression que la pandémie est interminable et que chaque journée de confinement passe d’une lenteur indescriptible. 

Mais on n’est pas ici pour parler de ça. L’heure est aux chiffres! De beaux chiffres, qui plus est. 🙂

Valeur nette au 30 novembre 2020

Actifs

Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :

Total d’actifs :


1 237 $
25 950 $
42 414 $
33 063 $
5 182 $
12 015 $

120 448 $
Passifs

Prêt automobile :
Marge de crédit :
VISA CIBC :
Master Card Tangerine :
American Express :

Total de passifs :


10 210 $
0 $
0 $
0 $
125 $

10 335 $
Valeur nette110 113 $
Variation+ 11 697 $

Vous vous souvenez du 100 000 $ que je n’avais pas officiellement eu à la fin d’octobre? Eh bien, le voilà, et plus encore! Après deux mois plutôt au ralenti en septembre et octobre, les marchés boursiers se sont emballés presque tout le mois de novembre. C’est dû à un beau mélange de bonnes nouvelles concernant des vaccins prometteurs et une élection présidentielle qui semble ravir Wall Street!

Ainsi, entre le 31 octobre et le 30 novembre, on note une variation de + 11 697 $! Incroyable, n’est-ce pas? Cela représente 11,8 % en un seul mois! Si c’était comme ça tous les mois, ça serait trop facile, hein? 🙂

De plus, j’ai réalisé en faisant le bilan que j’ai doublé ma valeur nette dans les derniers douze mois. En effet, ma valeur nette au 30 novembre 2019 était de 53 184 $. Certes, je sais que j’ai beaucoup épargné et investi dans la dernière année, mais je ne me serais jamais attendu à un résultat aussi impressionnant! Je suis plus que reconnaissante de cette belle progression. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne de novembre sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 4 novembre : 1 000 $ sur 1 892,51 $ net (53 % d’épargne)
  • 10 novembre : 100 $ sur 110,82 $ (90 % d’épargne)
  • 18 novembre :  1 000 $ sur 1 892,52 $ net (53 % d’épargne)
  • Total d’épargne :  2 100 $ pour le mois de novembre ou 54 % d’épargne

Novembre a été un autre beau mois pour l’épargne. Le confinement facilite encore la réduction les dépenses, ce qui a un impact direct sur mon taux d’épargne. On dira ce qu’on voudra, mais cette pandémie aura vraiment propulsé mon épargne, surtout que j’ai été assez chanceuse pour n’avoir aucune perte de revenu pendant toute l’année. Cela me permettra d’atteindre mon objectif considérablement plus vite!

La petite rentrée d’argent du 10 novembre est due à un petit contrat de traduction qui m’est tombé dessus. Bien que ce ne soit pas ma profession, j’ai un baccalauréat en traduction. Je ne pouvais pas dire non! 😉

Sur les 2 100 $ épargnés, j’en ai investi 1 900 $ dans mon CELI et 200 $ a été ajouté à mon compte voyage.

Par ailleurs, certains sont peut-être surpris de savoir que j’épargne en prévision de voyager en même temps que je vise l’indépendance financière. C’est certainement assez onéreux de voyager, après tout. Cependant, je tiens à le faire. J’adore ça, ça me rend heureuse et, ironiquement, ça m’aide à garder le cap dans mes objectifs. Comme je veux voyager une fois l’indépendance financière atteinte, il faut bien que je me pratique. 😉

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2020-11-02497,50 $Loyer
2020-11-027,15 $Spotify
2020-11-0210,00 $Don de charité
2020-11-0496,22 $Épicerie
2020-11-0416,10 $Mondou
2020-11-06403,85 $Prêt automobile
2020-11-0814,39 $Assurance habitation
2020-11-0848,04 $Assurance auto
2020-11-092,78 $Amazon
2020-11-097,70 $Netflix
2020-11-1131,46 $Fiverr
2020-11-141,09 $Amazon
2020-11-155,41 $Starbucks
2020-11-1995,24 $Épicerie
2020-11-20403,85 $Prêt automobile
2020-11-2127,36 $Laine
2020-11-225,40 $Starbucks
2020-11-2330,78 $Google Drive
2020-11-23120,00 $Frais annuels American Express
2020-11-2329,50 $Hydro-Québec
2020-11-28468,99 $Air Canada
2020-11-2927,60 $Internet résidentiel Fizz
2020-11-3055,94 $Mondou
Total :2 406,35 $

Pour le mois de novembre, on parle de 2 406,35 $ de dépenses total, ou 28 876,20 $ annualisés.

C’est un gros montant, même plutôt loin de ce que je vise, mais c’est exceptionnel. Je voulais profiter du Vendredi fou d’Air Canada! Alors que ça peut sembler comme de grosses dépenses, l’argent sortait en fait de mon compte voyage prévu à cet effet et aurait servi éventuellement à ça. J’ai juste devancé la dépense pour accumuler plus de points Aéroplan.

Sinon, peu d’écart en dehors des dépenses fixes. On retrouve quelques cafés Starbucks ici et là, plus par besoin de soulager ma santé mentale et sortir de mon appartement, qu’autre chose.  Il faut ce qu’il faut pour affronter ce confinement (ou éviter des voisins bruyants). 🙂

Également, je n’avais pas de dépense de cellulaire grâce aux primes de référence de Fizz. J’avais obtenu 40 $ en m’abonnant avec le code de quelqu’un, puis 40 $ en quand ma sœur a utilisé mon code. Comme j’ai pris un forfait à 27 $, ça me fait trois mois gratuit. 🙂

Si vous êtes intéressés à vous abonner, entrez le code de référence N5MMB et nous obtiendrons tous les deux 50 $. Eh oui, ils ont augmenté la prime! C’est valide pour les forfaits mobiles ainsi que les forfaits d’Internet résidentiel.

Petite leçon de Travel Hacking

Permettez-moi de vous partager ma stratégie en profitant des offres du Vendredi fou de Air Canada. La règle d’or du Travel Hacking, ou l’accumulation de points pour voyager à faible coût, c’est de ne pas dépenser plus que la normale pour obtenir des points. Sinon, c’est contre-productif. Dans mon cas, j’accumulais déjà de l’argent dans mon compte voyage pour d’éventuels frais de billet d’avion ou autre.

Air Canada présentait plusieurs offres pour le Vendredi fou. Plus on combinait d’offres, plus on obtenait de points :

  • 2 offres = 500 points bonis
  • 3 offres = 1 000 points bonis
  • 4 offres = 5 000 points bonis

J’ai donc profité d’une première offre sur l’achat d’une carte-cadeau :

  • En achetant une carte cadeau Air Canada, je pouvais cumuler 2 points par dollar dépensé.
  • En achetant la carte cadeau avec ma carte de crédit CIBC Visa Infinite Aeroplan, je pouvais cumuler 1,5 point par dollar dépensé.

J’ai acheté une carte cadeau de 400 $ et j’ai donc pu profiter de 1 400 points Aeroplan pour cette première offre.

Puis j’ai profité d’une deuxième offre avec l’achat de point :

  • La promotion offrait 50 % de bonus sur les points achetés. Le minimum possible était de 60 $ pour 2000 points + 1000 points bonus.
  • En achetant les points avec ma carte de crédit CIBC Aeroplan, je pouvais cumuler 1,5 point par dollar dépensé.

J’ai payé le minimum de 60 $ pour obtenir 3 090 points Aeroplan.

Finalement, j’ai profité d’une troisième offre avec l’achat d’un produit auprès d’un partenaire via la eBoutique Aéroplan :

  • Les achats chez Amazon donnaient 2 points par dollar dépensé.

Je comptais déjà m’acheter des souliers de course, prochainement. J’avais en fait suffisamment de cartes-cadeaux Amazon (merci Swagbucks!) pour me les procurer gratuitement. Les chaussures coûtaient environ 50 $, donc ça donnait 100 points Aeroplan.

En cumulant trois offres, j’obtenais donc 1 000 points bonis.

Résultat : 5 590 points Aeroplan.

Tout ça en devançant des dépenses que j’avais déjà l’intention de faire. 🙂

Payer des frais annuels, un investissement?

Également, dans mon relevé de dépenses, vous avez peut-être remarqué le 120 $ de frais annuel pour ma carte de créditPlatine AIR MILES American Express (lien affilié). Cela vous semble peut-être contre-productif de payer des frais annuels?

La logique derrière la chose, c’est que j’ai souscrit à cette carte pour obtenir le bonus de 3 000 Air Miles, ce qui peut valoir jusqu’à environ 600 $, si on sait bien s’en servir. J’annulerai la carte avant de me faire charger les frais annuels à nouveau l’an prochain. Alors malgré les frais annuels, j’aurai fait un profit. 🙂

Je ne suis qu’une débutante en matière de Travel Hacking, mais je commence déjà à cumuler de bonnes sommes de points et de miles. Dans un futur éventuel où voyager sera plus à notre portée, je serai plus prête que jamais à partir, et ce, à peu de frais. 🙂

Pour ceux intéressés par les diverses stratégies de Travel Hacking, allez jeter un œil à Milesopedia. Une vraie mine d’or en la matière! 

On lâche pas, 2020 achève!

J’ai bien hâte de voir ce que décembre nous réserve au niveau des marchés boursiers. Tout ce qui monte finit par redescendre. Alors l’année se terminera peut-être en baisse? Une chose est certaine, les marchés se sont amplement relevés du crash historique de mars dernier, et plus encore.

Pour ma part, les revenus seront intéressants en décembre. En plus d’avoir trois payes dans le mois, j’aurai également des heures supplémentaires payées. Côté dépense, il ne risque pas d’y avoir de gros écarts, à part peut-être au niveau nourriture et boisson. Nous avions déjà tous convenu, avec ma famille, qu’on ne se faisait pas de cadeaux de Noël, alors pas de soucis à ce niveau. 

J’ai déjà hâte de faire mon prochain bilan. 🙂

À la prochaine!

Bilan d’octobre 2020

Bonjour!

Je suis toujours à faire la rédaction de mon prochain billet portant sur l’importance de l’investissement de notre épargne, et comment s’y prendre. Il y a beaucoup de matière à aborder et j’avais un peu sous-estimé la tâche! Dans le but de vous livrer du contenu de qualité, permettez-moi une petite pause dans notre programmation. Ça tombe bien, c’est l’heure du bilan mensuel pour octobre!

Valeur nette au 31 octobre 2020

Actifs

Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :

Total d’actifs :


1 625,62 $
21 760,97 $
38 907,15 $
29 979,45 $
5 182,00 $
12 090,86 $

109 546,05 $
Passifs

Prêt automobile :
Marge de crédit :
VISA CIBC :
Master Card Tangerine :

Total de passifs :


11 017,66 $
0,00 $
111,74 $
0,00 $

11 129,40 $
Valeur nette98 416,65 $
Variation+ 622,00 $

 

Le mois d’octobre a commencé en lion, mais a fini en mouton. 🙂 Après un mois de septembre au ralenti, le mois d’octobre avait initialement repris du poil de la bête, jusqu’à la semaine dernière. Les marchés boursiers ont alors vécu leur pire semaine depuis mars! Il fallait bien s’y attendre, avec la deuxième vague de la pandémie qui bat son plein au Canada et aux États-Unis, sans oublier les élections à la présidentielle américaine la semaine prochaine. Un beau petit mélange qui fait des vagues dans les marchés boursiers!

Malgré tous ces soubresauts, il faut garder le cap! On continue d’investir régulièrement. À la limite, si on parvient à débloquer des fonds pour investir plus, encore mieux! On aime les soldes, surtout à la bourse. 🙂

Ainsi, malgré avoir payé environ 800 $ en remboursement de dette, investi 1 600 $ et épargné 500 $, ma valeur nette n’a augmenté que de 622 $.  En revanche, si on regarde uniquement mes placements, c’est une perte (non-réalisée, car je n’ai rien vendu) de -595 $. On appelle ça reculer pour mieux sauter? 🙂

J’avais franchi le cap du 100 000 $ en valeur nette le 7 octobre, pendant que les marchés boursiers avaient le vent dans les voiles! Je me doutais bien que ce n’était pas pour durer, mais j’ai bien apprécié le moment. C’est important d’apprécier les étapes importantes. D’autant plus que j’ai lu mille et une fois que le plus dur, c’est le premier 100 000 $. 

J’ai hâte qu’il soit inscrit officiellement comme valeur nette. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne d’octobre sur chacune de mes payes :

  • 7 octobre 2020 : 1 100 $ sur 1 892,51 $ net (58 % d’épargne)
  • 21 octobre 2020 : 1 000 $ sur 1 892,52 $ net (53 % d’épargne)
  • Total d’épargne : 2 100 $ pour le mois d’octobre

Un solide taux d’épargne pour le mois d’octobre avec 54 %, soit 9 % de plus qu’en septembre. Cela s’explique assurément par le fait de vivre en zone rouge. Je n’ai donc pas fait grand-chose du mois d’octobre. Comme quoi il y a du bon à être confinée? De plus, mon revenu net a légèrement augmenté comparativement à septembre, car j’ai atteint le maximum de cotisation à la RRQ pour un salarié.

De ces 2 100 $, j’en ai investi 1 600 $ et mis 500 $ de côté dans l’espoir d’un futur voyage.

Avant que tout éclate en mars dernier, je devais aller passer deux semaines à Hawaï en avril. Après que mes projets soient tombés à l’eau, j’ai investi toutes mes économies pendant que le marché était à la baisse. J’ai l’espoir (naïf, peut-être bien) de pouvoir remettre le projet pour avril 2021. Je dois donc refaire mes fonds de voyage. 🙂

Toutefois, si jamais les marchés boursiers continuent de s’enfoncer d’ici la fin de l’année, alors peut-être bien que je sacrifierai mes fonds de voyage à nouveau pour acheter des FNB à rabais. Seul le temps nous le dira!

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2020-10-01497,50 $Loyer
2020-10-027,15 $Spotify
2020-10-0310,00 $Don à une OBNL
2020-10-0435,69 $Hébergement
2020-10-0514,39 $Assurance habitation
2020-10-0548,04 $Assurance auto
2020-10-08106,97Épicerie
2020-10-097,70 $Netflix
2020-10-09403,85 $Prêt automobile
2020-10-1915,23 $Logo
2020-10-2199,01 $Épicerie
2020-10-2211,50 $Boutique de vélo
2020-10-2231,57 $Cellulaire
2020-10-2344,93 $Essence
2020-10-23403,85 $Prêt automobile
2020-10-2329,50 $Hydro-Québec
2020-10-2654,73 $Changement de pneus
2020-10-2928,17 $Internet résidentiel
Total1 849,78 $

 

Comme je le mentionnais plus haut, j’ai eu très peu de dépenses ce mois-ci, en lien avec la deuxième vague de COVID-19. Donc avec un total de 1 849,78 $ pour le mois d’octobre, on parle de dépenses annualisées de 22 197,36 $. Plus qu’acceptable, considérant le 10 500 $ annuel que représente mon remboursement de prêt automobile.

Voilà pour le bilan d’octobre. J’ai bien hâte de voir ce que les marchés boursiers nous réservent d’ici la fin de l’année! En ayant une bonne tolérance au risque, je suis toujours heureuse, peu importe l’état des marchés. À la hausse? Super, je m’enrichis! À la baisse? Super, on achète à rabais!

Comme quoi il y a moyen de voir du positif dans tous. 🙂

À la prochaine!

Réduire ses dépenses

Comme promis, voici mon premier billet d’une série de cinq qui porteront sur les étapes vers l’indépendance financière. Commençons par la base, c’est-à-dire la réduction des dépenses.

Je commence déjà à vous perdre, hein? Au Québec, on a si peur d’avoir l’air cheap ou de se faire traiter de Séraphin, qu’on dépense à tout vent. La preuve : l’endettement moyen des ménages en 2018 se chiffrait à 170 %. Vous comprenez, comme moi, que cela veut dire que pour chaque 1 $ de revenu disponible, on en dépense 1,70 $. C’est complètement dément!

De plus, ces gens endettés vous diront à quel point ça irait mieux s’ils gagnaient plus d’argent. Pourtant, quand vient l’augmentation de salaire ou la promotion, que font ces gens? Au lieu d’essayer de se sortir de l’endettement ou d’épargner, ils dépensent plus. Ils s’achètent une voiture financée. Ils partent dans le sud sur la carte de crédit. Ils s’achètent un cinéma maison payable sur 36 mois. Ils se retrouvent donc à nouveau pris à la gorge, sans aucune marge de manœuvre, et ils attendent déjà la prochaine augmentation.

Alors qu’en fait, il faudrait commencer par appliquer un concept très simple : dépenser moins que l’on en gagne. La statistique citée plus haut confirme malheureusement que les gens dépensent (bien) plus que ce qu’ils gagnent.

Par où commencer

Maintenant qu’on a établi que gagner plus ne règle pas le problème à lui seul, passons aux choses sérieuses. Et si l’on commençait par réduire nos dépenses? Quand on y pense, c’est logique. Chaque 100 $ qu’on ne dépense pas représente 100 $ de plus dans nos poches. En revanche, travailler plus pour obtenir 100 $ supplémentaires représente réellement 60-70 $ après impôts et déductions, en plus de vous avoir coûté de votre précieux temps. Pas difficile de voir quelle méthode est la plus efficace.

Alors, on réduit quelles dépenses? Comme le disait récemment Daniel Germain dans son article L’épargne, une déclaration d’indépendance! :

« Ça ne veut pas dire de renoncer à une auto, à une maison, à des enfants, à un chat et à une tondeuse. Ça ne signifie pas non plus de faire une croix sur le fun. Au contraire : l’indépendance, c’est savoir reconnaître ce qui nous procure du vrai plaisir, et non des illusions et des déceptions. L’essentiel, quoi. »

Et pour cibler l’essentiel dans nos dépenses, il faut premièrement savoir où va notre argent. C’est bien beau un budget de coin de table où l’on y additionne nos dépenses fixes, on estime à peu près le reste et on présume que ça représente bien la réalité. Cependant, avez-vous déjà réellement pris la peine de suivre chacune de vos dépenses? Je dis bien chacune. Chaque café matinal au service au volant, chaque 50 $ à l’épicerie alors qu’on allait « juste chercher du lait », chaque billet de loterie acheté en payant l’essence, et j’en passe.

Si vous voulez tenter l’exercice du suivi de vos dépenses, je vous invite à lire mes bilans mensuels pour voir à quoi ressemble mon propre suivi de dépenses.

Il est temps de faire le ménage!

Une fois cet exercice fait, il vous sera beaucoup plus facile de cibler ce qui peut être éliminé ou optimisé. C’est un peu comme le principe que Marie Kondo applique au rangement : on ne garde que ce qui nous apporte de la joie et on se débarrasse du reste.

Ça vous apporte de la joie de payer 100 $ par mois pour votre forfait cellulaire? Non. Alors, changez de fournisseur pour celui qui offre un meilleur prix.

Ça vous apporte de la joie de savoir que votre voisin paye 50 $ moins cher que vous pour le même service de télé? Non. Alors, appelez votre fournisseur et négociez un prix à la baisse (ou annulez simplement le service, car est-ce vraiment essentiel?).

Ça vous apporte de la joie de voir vos primes d’assurance auto augmenter d’année en année? Non. Alors, demandez des soumissions auprès d’autres compagnies, augmentez vos franchises et revoyez la pertinence d’être assuré « des deux bords ». Pour de plus amples conseils à ce sujet, allez jeter un coup d’oeil à cet article.

Ça vous apporte de la joie de voyager? Ah bien là, oui! La facture, elle? Un peu moins. Alors, informez-vous sur le travel hacking (ou comment économiser grâce aux points de cartes de crédit).

Une fois chaque poste de dépense passé au crible puis optimisé, on constate rapidement la liquidité supplémentaire à la fin du mois et de l’année.

Mes dépenses

Alors c’est bien beau tout ça, mais à quoi ça ressemble, des dépenses optimisées? Je ne prétends pas avoir un niveau de dépense parfait, loin de là, mais j’ai déjà fait un certain travail d’optimisation au cours des dernières années et je tenais à vous partager le résultat. De plus, parfois on ignore simplement que le prix pour un service X est beaucoup plus élevé que nécessaire, sans point de référence. Alors, peut-être qu’en comparant vos dépenses avec les miennes, cela vous incitera à faire quelques téléphones.

Présentement, mes dépenses relativement fixes ressemblent à ceci :

Poste de dépense Montant Annualisé
Habitation
– Loyer
– Assurance habitation

497,50 $/mois
14,48 $/mois

5 970,00 $
173,76 $
Voiture
– Paiement
– Assurance auto
– Essence
– Immatriculation
– Changement d’huile
– Permis

403,85 $/2 semaines
48,12 $/mois
10,00 $/semaine
227,57 $/année
100,00 $/6 mois
86,34 $/année

10 500,10 $
577,44 $
520,00 $
227,57 $
200,00 $
86,34 $
Nourriture
– Épicerie

50,00 $/semaine

2 600,00 $
Abonnements
– Cellulaire
– Hydro-Québec
– Internet résidentiel
– Spotify
– Netflix

31,57 $/mois
29,50 $/mois
28,75 $/mois
7,15 $/mois
7,00 $/mois

378,84 $
354,00 $
345,00 $
85,80 $
84,00 $
Dons
– CanaDon

10,00 $/mois

120,00 $
Chats
– Nourriture
– Litière

30,00 $/mois
20,00 $/mois

360,00 $
240,00 $
Total :   22 822,85 $

Cela n’inclut pas les dépenses impulsives, imprévues ou exceptionnelles, mais ça donne un bon portrait. Si certains montants vous semblent anormalement bas, vous devez comprendre que je vis en colocation dans un 4 et demi avec ma sœur. On se partage ainsi la majorité des dépenses. Si j’avais décidé de vivre seule, j’assumerais la totalité des dépenses. C’est un choix financier qui me permet de diminuer mes dépenses considérablement.

Vous comprenez qu’avec 22 822 $ de dépenses annuelles et un revenu net qui devrait atteindre 49 000 $ à la fin de l’année, ça laisse une excellente marge de manœuvre (26 178 $) pour l’épargne et les autres dépenses.

Mes possibilités d’optimisation

Bien sûr, il y a toujours matière à optimisation dans la vie. En voici quelques exemples.

Mon poste de dépense pour la voiture est excessivement élevé présentement, mais s’optimisera de lui-même à l’échéance de mon prêt automobile en novembre 2021. Comme je le mentionnais dans mon bilan de septembre 2020, j’ai augmenté mes versements au maximum permis par l’institution financière pour le rembourser plus vite. Cela représente présentement une dépense de 10 500 $ par an, ce qui est énorme (46 % de mes dépenses fixes). Cependant, cela veut aussi dire qu’une fois la dette réduite à néant, mes dépenses annuelles fixes chuteront alors à 12 322 $!

Mon logement représente un autre poste de dépense majeur sujet à optimisation. Il est déjà relativement optimisé considérant que je vis en colocation, plutôt que seule, ce qui me permet de bénéficier d’une certaine économie d’échelle. Le prix actuel de mon loyer me semble assez avantageux en comparaison avec une hypothèque sur une copropriété ou une maison unifamiliale et les frais afférents. Toutefois, déménager plus loin de mon travail serait une optimisation supplémentaire. À l’ère du télétravail, je ne peux m’empêcher de réévaluer la pertinence de payer pour être près de mon lieu de travail, alors que je n’y ai pas mis les pieds en sept mois. Même dans un monde post-COVID, il serait bien surprenant que j’y retourne plus que deux jours par semaine.

Bien sûr, demeurer à proximité de mon travail sera inutile une fois financièrement indépendante. À ce moment-là, ce poste de dépense devra être optimisé via l’arbitrage géographique, si ce n’est pas déjà fait. 🙂

La règle du 4 %

Si j’insiste sur cette première étape, c’est parce qu’il s’agit vraiment de la base si on aspire vraiment à l’indépendance financière. On aura beau gagner 200 000 $ par an, si on le dépense au complet, ou pire à 170 %, on n’a aucune marge de manœuvre. Comme on dit, c’est « le nerf de la guerre ». Rappelons-nous que l’objectif, ici, est de pouvoir retirer suffisamment d’argent de nos placements pour couvrir nos dépenses annuelles. Ainsi, moins nous avons de dépenses, moins nous avons besoin de retirer d’argent et donc, moins nous avons besoin de placements!

C’est en fait sur les dépenses, et non le revenu, que doit se baser la règle du 4 %. Jamais entendu parler de la règle du 4 %? Dans ce cas, laissez-moi vous diriger vers d’excellentes ressources sur le sujet :

Bref, il s’agit du taux de retrait de nos placements que les experts considèrent comme sécuritaire. Ainsi, pour savoir combien nous avons besoin en placements pour couvrir nos dépenses (déjà préalablement calculées) à un taux de retrait de 4 %, il faut faire le calcul inverse (100 / 4 = 25). Cela revient donc à multiplier nos dépenses annuelles par 25.

Alors, si on reprend mes dépenses annuelles mentionnées plus haut, à titre d’exemple, on arrive à ceci :

22 822 $ * 25 = 570 550 $

Ce qui veut dire que pour couvrir mes dépenses annuelles (qui incluent les versements sur mon prêt automobile), j’aurais besoin de 570 550 $ en placements. En revanche, une fois mon prêt automobile remboursé, le calcul ira comment suit :

12 322 $ * 25 = 308 050 $

Vous voyez l’énorme différence? J’aurai alors besoin de 262 500 $ de placement en moins pour couvrir mes dépenses à un taux de retrait de 4 %! Vu sous cet angle, l’indépendance financière semble beaucoup plus accessible, n’est-ce pas?

Pour avoir une idée de ce que représente réellement un poste de dépense dans votre quête vers l’indépendance financière, je trouve toujours pertinent de calculer le montant nécessaire en placements pour couvrir la dépense en question. Par exemple, votre cellulaire vous coûte 100 $ par mois, soit 1 200 $ par an. Avec notre petite règle, on comprend que vous aurez besoin de 30 000 $ en placements seulement pour régler votre facture de cellulaire. Si on parvient à réduire notre facture de cellulaire à 50 $ par mois, on a alors besoin que de 15 000 $ en placements. De quoi faire réfléchir. 🙂

On comprend mieux maintenant pourquoi j’insiste sur la réduction des dépenses, n’est-ce pas?

La règle du 4 % n’est bien sûr pas complètement infaillible. Il y a beaucoup de facteurs à considérer, notamment l’âge de la retraite, l’espérance de vie, la composition du portefeuille, la tolérance au risque, etc. Certains pourraient vouloir utiliser un taux de retrait plus conservateur comme 3 % par exemple. Il faut, à ce moment-là, prévoir des placements qui équivalent à 33 fois ses dépenses annuelles. Cependant, je considère que la règle du 4 % est une bonne règle générale pour avoir une idée de notre objectif. À partir de là, il revient à chacun de faire ses propres calculs selon sa situation et ses besoins.

Il faut passer à l’action

Bien sûr, on ne passe pas d’un taux d’endettement de 170 % à un taux d’épargne de 50 % du jour au lendemain. C’est un travail de longue haleine. Chaque geste posé à un effet cumulatif dans le temps (comme l’intérêt composé!). Alors une chose à la fois, mais l’important est de passer à l’action. Le plus tôt vous commencez à réduire vos dépenses, le plus rapidement vous vous rapprocherez de vos objectifs. Après tout, Rome ne s’est pas bâti en un jour.

Sur ce, je vous laisse sur un passage du dernier livre de Pierre-Yves McSween, Liberté 45, qui m’a particulièrement interpellé :

Le chemin vers la liberté financière est simple en principe. En pratique, il faut une volonté de fer pour ne pas bifurquer de la trajectoire. Il faut surtout transformer le faux sentiment de privation en impression positive, celle que fait naître la quête de la liberté. Tout est là. Ce n’est pas se priver que de chercher à quitter la prison de la course à la folie du rien. Il faut juste changer de lunettes, laisser son voisin aller travailler dans son VUS à 50 000 $ pendant qu’on prépare secrètement sa sortie de prison. Sans frais.

Bye-bye, voisin! Je m’en vais au chalet… pour toujours!

 

Bilan de septembre 2020

Bonjour!

Voici la publication de mon premier bilan mensuel. Chose promise, chose due : vous avez déjà accès à mes chiffres, incluant ma valeur nette, mes épargnes, mes revenus et mes dépenses pour le mois de septembre 2020. En publiant mes bilans mensuels, je pourrai ainsi suivre ma progression et donner un exemple concret de ce que peut ressembler un mois dans la peau d’une aspirante à l’indépendance financière. Je ne prétends pas avoir LA meilleure méthode. Par contre, si je peux initier une piste de réflexion chez d’autres personnes, ce sera déjà un bon début.

Je ne rentrerai pas dans les moindres détails de chaque mois précédent, mais, à titre informatif, voici au moins ma valeur nette à la fin de chaque mois de 2020 :

Mois Valeur nette Variation
Janvier 2020 58 798 $ + 3 354 $
Février 2020 61 111 $ + 2 313 $
Mars 2020 66 795 $ + 5 684 $
Avril 2020 76 419 $ + 9 624 $
Mai 2020 80 802 $ + 4 383 $
Juin 2020 84 824 $ + 4 022 $
Juillet 2020 90 635 $ + 5 811 $
Août 2020 97 378 $ + 6 743 $

On constate rapidement que malgré la correction boursière de mars 2020 en raison du coronavirus, ma valeur nette a le vent dans les voiles! Cela s’explique, notamment, par une diminution importante des dépenses, l’investissement massif de mes liquidités, un revenu stable malgré cette période précaire et le rebondissement rapide des marchés boursiers.

Maintenant, voici le détail de ma valeur nette au 30 septembre 2020 :

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :

Total d’actifs :

1 250,31 $
20 744,70 $
39 764,49 $
30 733,07 $
5 182,00 $
12 090,86 $

109 765,43 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
VISA CIBC :
Master Card Tangerine :

Total de passifs :

11 825,00 $
0,00 $
57,49 $
88,35 $

11 970,84 $
Valeur nette 97 794,59 $
Variation + 417,53 $

Je tiens à préciser que je n’inclurai pas la valeur de ma voiture dans ma valeur nette. Comme le dit si bien Robert T. Kiyosaki dans Père Riche Père Pauvre, les actifs sont « des biens qui mettent de l’argent dans votre poche ». Ma voiture, bien qu’ayant une certaine valeur, ne me sera jamais source de revenu passif. L’ajout à ma valeur nette ne serait qu’illusoire. 🙂

Donc, on constate que le mois de septembre a été moins clément que les précédents. En effet, un repli sur les marchés boursiers s’est fait sentir. J’ai en fait, en théorie, perdu de l’argent, ce mois-ci! Comparons la variation de ma valeur nette entre août et septembre avec mon épargne :

  • Paye du 9 septembre 2020 : 800 $ sur 1722,04 $ net (46 % d’épargne)
  • Paye du 23 septembre 2020 : 800 $ sur 1854,61 $ net (43 % d’épargne)
  • Total d’épargne : 1 600 $ pour le mois de septembre

De plus, ma valeur nette bénéficie également du remboursement de ma seule dette importante, c’est-à-dire mon prêt automobile. Automobile que j’avais achetée neuve… Je n’avais clairement pas encore lu En as-tu vraiment besoin? de Pierre-Yves McSween à l’époque. 😉 Les versements sur mon prêt automobile en septembre 2020 ont totalisé 753,85 $.

Ainsi, sans fluctuation boursière, ma valeur nette aurait dû, en théorie, augmenter de 2 353,85 $, alors qu’elle n’a varié que de 416,53 $. Le côté positif de la chose? En ayant gardé le cap sur mes investissements réguliers, malgré un léger repli du marché, j’ai pu profiter d’investir « à rabais ». 🙂

Je tiens également à vous partager mes dépenses du mois. De cette façon, en sachant que je vous donne ce genre d’information à la fin de chaque mois, je risque de réfléchir un peu avant de faire une dépense frivole! Alors voici le relevé de septembre 2020 :

Date Montant Description
2020-09-01 497,50 $ Loyer
2020-09-01 4,03 $ McDonald’s
2020-09-01 98,80 $ Changement d’huile
2020-09-02 7,15 $ Spotify
2020-09-02 68,99 $ Épicerie
2020-09-03 10,00 $ Don à une OBNL
2020-09-08 14,39 $ Assurance habitation
2020-09-08 48,04 $ Assurance auto
2020-09-08 545,46 $ Réparation de freins
2020-09-08 10,01 $ Essence
2020-09-09 7,70 $ Netflix
2020-09-09 97,93 $ Épicerie
2020-09-11 35,04 $ Internet résidentiel (Vidéotron)
2020-09-11 350,00 $ Prêt automobile
2020-09-13 13,66 $ Michael’s
2020-09-15 19,41 $ Cellulaire (dernier mois avec Fido)
2020-09-17 58,63 $ Mondou
2020-09-17 11,50 $ Décathlon
2020-09-19 63,24 $ Internet résidentiel chez ma mère
2020-09-21 8,00 $ Cadeau pour une collègue
2020-09-22 11,50 $ Carte SIM de Fizz
2020-09-23 29,50 $ Hydro-Québec
2020-09-23 31,57 $ Cellulaire (1e mois chez Fizz)
2020-09-23 37,50 $ Épicerie
2020-09-25 403,85 $ Prêt automobile
2020-09-28 28,75 $ Internet résidentiel (1e mois chez Fizz)
2020-09-29 14,30 $ Amazon
Total 2 526,45 $  

De mes dépenses, on remarque que plusieurs sont en lien avec ma voiture. Ce n’est, heureusement, pas un mois typique. C’est pas comme si on remplaçait des freins chaque mois! Tout de même, c’est frappant de constater que 57 % de mes dépenses de septembre sont reliés à ma voiture. Une chance que ma sœur a offert de payer de l’essence! Si je dépensais autant que ça chaque mois, on parlerait alors de dépenses annuelles de 30 317,40 $.

En comparaison, mes dépenses se chiffraient à 1 714,62 $ pour le mois d’août, ce qui est beaucoup plus raisonnable et on target. Cela revient à des dépenses annuelles de 20 575,44 $.

Vous remarquerez que le montant de versement sur mon prêt automobile a augmenté en cours de route. En effet, j’ai décidé de rembourser ce prêt plus rapidement. 403,85 $ est en fait le maximum que l’institution financière me permet de rembourser chaque deux semaines. Cela représente le double du versement initial prévu quand j’ai contracté le prêt. L’échéance était initialement prévue pour décembre 2023. Avec les versements au maximum, on parle maintenant de novembre 2021. Youpi!

Ce qu’il faut considérer ici, c’est qu’une fois mon prêt automobile complètement remboursé, cela implique que mes dépenses annuelles diminueront de 10 500 $! J’entrerai plus en détail dans un autre billet sur mon niveau de dépense actuel et mes projections sur mon niveau de dépense futur et comment cela me rapprochera radicalement de mon objectif d’indépendance financière!

Alors voilà pour ce qui est de mon premier bilan mensuel. Reste à voir si l’idée d’avoir des comptes à rendre chaque mois sur ce blog m’aidera à rester sur le droit chemin! Et vous? Comment se sont portées vos finances personnelles en septembre? Avez-vous fait des bons coups qui vous rapprocheront de vos objectifs? N’hésitez pas ça me laisser un commentaire!

Surtout, n’oubliez pas : longue épargne et prospérité. 😉