Comment s’est passée votre semaine? Après la lecture de mon dernier billet, avez-vous commencé une réflexion sur votre niveau de dépense? Avez-vous commencé à prendre en note chaque dépense? Avez-vous fait quelques téléphones pour obtenir de meilleurs prix? Je suis bien curieuse de votre cheminement!

Une fois qu’on a bien compris l’importance de la réduction des dépenses, il devient maintenant pertinent de penser à augmenter ses revenus. Car aussitôt nos dépenses optimisées, les revenus supplémentaires ne feront qu’agrandir notre marge de manœuvre, et donc, notre capacité d’épargne!

Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas épargner à un salaire plus modeste. Je le répète : tout commence par la réduction des dépenses.

Mes revenus

À titre d’exemple, voici mon revenu annuel à la fin de chacune de mes années sur le marché du travail (information obtenue auprès de l’ARC). Cela inclut l’époque du travail à temps partiel, pendant mes études (2009-2014), jusqu’à maintenant :

2009 6 442 $
2010 15 790 $
2011 27 927 $
2012 26 077 $
2013 27 264 $
2014 43 156 $
2015 52 570 $
2016 58 345 $
2017 59 369 $
2018 59 958 $
2019 63 288 $
2020 (estimation) 77 640 $

 

Entre l’obtention de mon DEC au printemps 2010 et le début de mon baccalauréat à l’automne 2011, j’ai pris une année sabbatique pour mettre de l’argent de côté. Résultat : plus de 10 000 $ d’épargne. Vous remarquerez que malgré un faible revenu, cela représente une capacité d’épargne importante. J’y suis parvenu en « vivant en pauvre », comme je disais à l’époque.

De plus, vous remarquerez qu’en considérant mes 12 ans sur le marché du travail, mon salaire annuel moyen se chiffre à 43 152 $, ce qui est encore en dessous du salaire moyen au Québec. Or, en date du jour, j’ai tout de même au-dessus de 100 000 $ en placements. Bien qu’une partie est le résultat de rendement, j’ai calculé qu’environ 70 000 $ provient de mes poches. Alors, comme quoi la capacité d’épargne ne dépend pas uniquement du salaire.

Dans mon billet précédent, j’ai fait mention des gens dépensiers qui augmentent leurs dépenses au même rythme que leurs revenus, perpétuant ainsi l’absence de marge de manœuvre. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix. Alors, oui, augmenter ses revenus peut être un atout très puissant dans l’atteinte de nos objectifs, mais uniquement quand on est capable de résister à l’augmentation du train de vie, ou lifestyle inflation. Sinon, c’est un coup d’épée dans l’eau.

Comment s’y prendre

Augmenter ses revenus, c’est plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous. En effet, c’est beau sur papier. Mais comment? Comme toute chose, ça prend du travail, de la détermination et même du courage.

Voici quelques exemples de comment s’y prendre pour aller chercher plus de revenus, dans le but de vous dégager plus de marge de manœuvre pour l’épargne.

  • Demander une augmentation de salaire;
  • Obtenir une promotion;
  • Changer d’employeur;
  • Obtenir un deuxième emploi;
  • Faire des heures supplémentaires;
  • Vendre des biens;
  • Démarrer sa propre entreprise;
  • Répondre à des sondages payants (notamment via Swagbucks);
  • Devenir client mystère;
  • Louer une chambre de votre résidence;
  • Participer à des études cliniques;
  • Etc.

Avez-vous déjà appliqué une de ces stratégies? Bien sûr, je ne vous dis pas de tous les appliquer. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que chaque geste compte.

Comment j’ai augmenté mes revenus

Comme vous avez pu le constater à la lecture du détail de mes revenus exposé précédemment, mon revenu a constamment augmenté au fil des années.

Les grosses variations s’expliquent surtout par des changements d’employeurs. En effet, en 2014, après quatre ans pour la même entreprise, j’ai fait le saut pour la concurrence qui offrait un meilleur salaire.

Après quatre ans à stagner chez cet employeur, sans espoir d’avancement à l’horizon (environnement syndiqué oblige), j’ai refait le saut en 2018. À ce moment-là, je le faisais pour un salaire équivalent, mais les perspectives d’avancement à court terme étaient excellentes. Ça s’est d’ailleurs concrétisé seulement 9 mois plus tard. L’augmentation de 2019 s’explique donc par une promotion. L’augmentation de 2020, quant à elle, s’explique par une augmentation de salaire, simplement parce que je l’ai demandé.

Mon parcours m’amène à faire deux constats. Le premier étant :

  1. La réponse à une question qu’on ne pose pas est toujours non. Allez la demander, l’augmentation de salaire ou la promotion que vous croyez mériter! Vous pourriez être surpris. Qui ne serait pas content d’avoir de l’argent de plus dans ses poches pour le même travail ou le même nombre d’heures? Le pire qu’il peut arriver, c’est de se faire dire non. Et si c’est le cas, eh bien, cela pourrait vous amener à réfléchir à votre avenir chez cet employeur. Idem pour ceux dans un environnement syndiqué qui ont peu ou pas de perspective d’avancement. Ce qui m’amène au deuxième constat :
  2. Généralement, la fidélité ne profite qu’à l’employeur. Si vous êtes insatisfait de votre cheminement au sein d’une entreprise ou vous ne vous sentez pas apprécié ou rémunéré à votre juste valeur, allez voir ailleurs! À nouveau, vous pourriez être surpris de ce que la compétition est prête à offrir pour vous avoir.

Outre ces changements majeurs, je fais toujours savoir à mes patrons que je suis ouverte à faire des heures supplémentaires. Ce n’est pas toujours quelque chose de possible, mais quand l’opportunité est là, je la saisis. Travailler à temps et demi? Oh que oui!

Je fais également des sondages rémunérés sur le site Swagbucks depuis 2018, par temps perdu. Ce n’est pas la mer à boire, mais j’ai tout de même cumulé plus de 1 600 $ en carte cadeau Amazon depuis. Mine de rien, c’est 1 600 $ que je n’ai pas eu à puiser de mes revenus d’emploi. 🙂

Considérant que je suis célibataire sans enfant, ce n’est pas le temps libre qui manque. Ainsi, je pourrais très bien me trouver un second emploi pour augmenter encore plus mes revenus. Les options ne manquent pas dans la pénurie de main d’œuvre que nous vivons actuellement. Ça pourrait être aussi simple que de mettre ma voiture à profit et d’aller livrer de la nourriture via UberEats ou Doordash.

Je suis consciente de mes options. Cependant, c’est parfois difficile de choisir de travailler plus, plutôt que de tricoter devant un épisode de Star Trek. 🙂

C’est une question de choix. 😉

À ne pas négliger : l’optimisation fiscale

Augmenter ses revenus bruts, c’est bien, mais augmenter ses revenus nets, c’est mieux. Personne ne veut voir ses revenus supplémentaires disparaître en fumée au profit de l’impôt. Combien de fois avons-nous entendu un collègue refuser de faire des heures supplémentaires, car « de toute façon, je vais tout me le faire manger en impôt »? Tant pis pour lui! C’est en profitant au maximum des déductions et crédits d’impôt qui s’offrent à nous qu’on parvient à garder plus d’argent dans nos poches.

La déduction la plus évidente (et pertinente dans notre objectif d’indépendance financière) demeure la cotisation au REER. Chaque somme déposé dans un REER fera diminuer votre revenu imposable. C’est ce qui explique le beau remboursement d’impôt en avril. Si vous cotisez en plus à un REER de fonds de travailleur, tel que celui de FTQ ou de Fondaction, vous bénéficieriez en plus d’un crédit d’impôt de 30 % ou 35 %.

Pour les personnes avec des revenus plus modestes, le fait de diminuer leur revenu imposable pourrait même bonifier leur accès à différents crédits d’impôt non imposables comme le Crédit pour la TPS/TVH du gouvernement fédéral et le Crédit d’impôt pour Solidarité du gouvernement provincial.

Encore mieux pour les familles : diminuer le revenu imposable pourrait faire augmenter les différentes allocations familiales non imposables. Ce sujet n’étant pas ma spécialité, je vous réfère plutôt à un expert en la matière, l’auteur du blogue Se payer en premier, qui décrit sa stratégie dans cet article. Je vous invite également à lire le chapitre 10 intitulé « Le Québec, paradis fiscal des familles » de Liberté 45 par Pierre-Yves McSween. Ça donne presque le goût d’avoir des enfants. 😉

Bref, de grâce, ne laissez pas d’argent sur la table quand vient l’heure de faire votre déclaration de revenus. Les connaissances, c’est le pouvoir. Informez-vous sur les différents crédits et déductions applicables à votre situation afin de maximiser votre revenu net et minimiser votre facture fiscale, surtout si vous faites votre déclaration de revenus vous-même.

C’est avec des cennes qu’on fait des piastres

Ce n’était que quelques exemples d’idées pour vous aider à apporter un peu plus d’eau au moulin. À mon avis, avec un niveau de dépense optimisé, vous êtes déjà dans une excellente position pour commencer à épargner. Si vous parvenez à aller chercher un peu plus de revenus ici et là, c’est du bonus!

Par ailleurs, cette étape a un avantage incontestable sur la réduction des dépenses. Vous comprenez qu’on peut réduire les dépenses jusqu’à un certain point. En revanche, augmenter ses revenus n’a pas de limite. Tout dépend de l’effort qu’on est prêt à y mettre.

J’ai déjà hâte de vous parler de la prochaine étape. Maintenant qu’on a réduit nos dépenses et augmenté nos revenus, nous aborderons la puissance de l’épargne dans notre objectif d’indépendance financière. Entre temps, je vous invite à calculer votre taux d’épargne actuel, ou celui que vous comptez atteindre une fois toutes les bonnes stratégies mises en place. On s’en reparle la semaine prochaine. 😉

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