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Retour sur 12 mois de dépenses

Chose promise, chose due. J’avais prévu exposer ici le bilan de mes dépenses des douze derniers mois. Les voici!

Comme vous le savez déjà, j’ai un mode de vie assez frugal et je m’en complais. Vous avez même pu le constater lorsque je détaille chacune de mes dépenses dans mes bilans mensuels. Toutefois, ça fluctue quand même beaucoup d’un mois à l’autre. Alors, concrètement, ça ressemble à quoi sur une base annuelle? J’avais bien hâte d’avoir fait une année complète de suivi de mes dépenses pour faire des constats, voir les tendances et avoir une meilleure vue d’ensemble.

Alors, allons-y! Je vais y aller en ordre du plus gros poste de dépenses vers le plus petit. Les premières positions ne devraient guère vous surprendre! J’enchaînerai par la suite avec quelques constats et la suite des choses.

Je vous rappelle que tous ces chiffres représentent les dépenses d’une seule personne avec un seul salaire.

Voiture : 12 468,66 $

Alors, ça commence fort! Bien sûr, vous deviez vous y attendre. Ça fait assez longtemps que j’en parle de ma pire décision financière! En plus d’avoir fait financer une voiture neuve en 2016 (pour la seconde fois), j’ai également augmenté au maximum les paiements de ma voiture pour la rembourser plus rapidement. Ajoutons à cela les autres frais afférents et ce poste de dépense occupe bien évidemment le premier rang.

Comment j’arrive à ce total? Tout d’abord, il y avait 10 263,55 $ en paiement sur mon prêt. Voilà déjà un gros morceau. Par la suite, j’ai payé 787,40 $ en entretien (incluant de nouveaux freins avant), 542,54 $ pour mon assurance automobile avec Intact, 477,80 $ pour de l’essence (coût que je partage presque toujours avec ma sœur piétonne), 230,43 $ pour l’immatriculation, 87,94 $ pour mon permis et finalement 79,00 $ pour une contravention.

Alors, bien évidemment, le gros morceau appartient au remboursement du prêt. Si ce n’était de ça, je n’aurais eu que 2 205,11 $ de dépenses en lien avec ma voiture. Voilà un montant beaucoup plus respectable, mais tout de même non négligeable. Comme quoi une voiture, même payée, continue de coûter cher.

Habitation : 6 494,38 $

L’habitation occupe le deuxième rang, sans grande surprise. Pour plusieurs, le total peut vous sembler quand même peu élevé. Ça s’explique majoritairement par le fait que je suis à loyer et en colocation.

On fait donc vite le tour des dépenses. Ainsi, j’ai payé au total 5 975,00 $ pour mon loyer, 345,40 $ pour ma part d’Hydro-Québec et 173,98 $ en assurance habitation.

Ce n’est définitivement pas long à calculer et à détailler comparativement à si j’étais propriétaire. Il y aurait nécessairement plus de frais afférents.

Correction de la vue : 2 990,00 $

En fait, techniquement, c’est pas encore tout payé, puisque j’étire le solde sur ma carte de crédit avec un taux promotionnel de 2 %, mais c’est plus simple à calculer comme ça. Le vrai prix était en fait de 3 790,00 $, mais j’ai eu un remboursement de 800,00 $ de mes assurances grâce à l’utilisation de mon compte santé.

Et bien heureusement, cette dépense n’apparaitra pas chaque année. Voilà donc une exception de taille pour cette année!

Nourriture  : 2 796,93 $

Si ce n’était pas de ma chirurgie de correction de la vue, on retrouverait la nourriture au troisième rang, malgré toute l’optimisation du monde. La majorité de ce poste de  dépenses s’explique par l’épicerie avec un total de 2 525,62 $. Je ne blaguais pas quand je disais que je ne vais pas souvent au restaurant, car j’y ai dépensé un gros total de 146,95 $ dans les douze derniers mois! Sachez d’ailleurs que ça inclut mes nombreux cafés Starbucks. 🙂 Finalement, j’y inclus aussi les dépenses en alcool à la SAQ qui représentent 124,36 $.

Mon constat : je ne suis pas alcoolique. Sans blague, je constate surtout que peu importe à quel point on peut faire attention à l’épicerie et qu’on évite les restaurants, ce volet restera toujours un gros morceau du budget.

Vacances & voyages : 2 029,39 $

J’étais un peu surprise du total, considérant que je n’ai pas vraiment voyagé dans la dernière année. Toutefois, après avoir revu chaque dépense, ça a du sens.

Tout d’abord, j’inclus dans le total les différents frais annuels de carte de crédit que j’ai payés dans le but de cumuler des miles et points voyage. On parle donc ici de 360,00 $ (pour trois cartes American Express différentes). Par la suite, j’avais dépensé 400,00 $ pour une carte cadeau Air Canada et 68,99 $ en achat de point Aéroplan pour bénéficier d’une promotion. Je n’ai toujours pas utilisé ladite carte. J’ai donc, en quelque sorte, devancé une dépense.

Par la suite, je m’étais payé un petit chalet Airbnb en janvier dernier (206,55 $), j’ai fait un petit voyage frugal en Gaspésie en juin avec M. Slap (159,74 $) et j’ai déjà payé certains frais en lien avec mon voyage à Hawaï (834,11 $) qui aura lieu en septembre.

C’est quand même intéressant de voir le total. C’est plus que je pensais, mais heureusement c’est beaucoup moins que ça aurait pu être considérant tous les points cumulés et utilisés. Par exemple, juste pour Hawaï, j’ai déjà économisé plus de 1 000 $ grâce à mes miles et points. Hourra!

Abonnements : 698,00 $

Pour plusieurs, en voilà une catégorie qui mérite d’être optimisée. Combien de personnes vous disent ne pas savoir ou couper? À mon avis, c’est un bel endroit où commencer à regarder.

Personnellement, je pense avoir bien réduit cette catégorie. Internet ne m’a couté que 365,43 $ pour toute l’année avec Fizz. Mon cellulaire, lui, m’en a couté seulement 134,82 $, majoritairement grâce aux chers lecteurs de ce blogue qui ont utilisé mon code de référencement Fizz (N5MMB).

Ensuite, Netflix m’a coûté 117,70 $ et Spotify m’en a couté 80,05 $. Je partage les deux avec ma soeur.

D’ailleurs, grâce à ma carte Cobalt American Express, j’ai obtenu un abonnement gratuit d’un an à Spotify Premium récemment. C’est drôle, parce que je songeais bientôt changer pour l’abonnement gratuit. J’ai maintenant le meilleur des deux mondes : gratuit et aucune publicité. Par contre, après cette promotion, je changerai bel et bien pour l’abonnement gratuit. 🙂

Dons & cadeaux : 799,98 $

Voici une autre catégorie qui m’a surprise. J’ai fait 170,00 $ en dons (sans compter ceux déduits à la source par mon employeur) et j’ai fait pour 629,98 $ de cadeaux à diverses personnes. Je suis peut-être plus généreuse que je pensais. Et je ne vois pas de nécessité d’optimiser ici. C’est important de savoir redonner aussi, dans la vie. 🙂

Chats : 466,22 $

Je tiens à préciser que c’est pour deux chats, pas quinze. Je ne suis pas (totalement) la femme aux chats.

Alors cette somme inclut essentiellement leur nourriture et leur litière. Je ne leur achète que très rarement des friandises et encore moins souvent des jouets. Elles jouent avec n’importe quoi, de toute façon.

Mon constat dans cette catégorie est que l’inflation est indéniable. Les prix ont beaucoup augmenté en douze mois à peine. J’achète majoritairement les mêmes marques et j’ai vu une différence flagrante de l’ordre de plus de 10 %. Heureusement, je parviens à maintenir les coûts à un prix respectable pour des produits de qualités en achetant les plus gros formats possible. 🙂

Blogue : 96,62 $

Eh oui, ce blogue n’est pas gratuit. J’ai eu notamment des dépenses en lien avec le logo, le magnifique dessin sur ma page À propos et différents frais en lien avec l’hébergement du site.

Toutefois, maintenant que je calcule le total d’argent que j’ai mis, je réalise avoir fait un léger profit avec ce blogue, essentiellement grâce à des bonus de référencement. Les publicités récemment intégrées devraient en fait, à elles seules, couvrir les frais dans le futur.

Par contre, ne parlons pas du total de temps mis dans le blogue. 😉

Autres : 1 001,21 $

Finalement, voici la catégorie de débarras qui inclut plusieurs petits montants sans réelle conséquence, sur le coup. Toutefois, une fois additionnée, c’est quand même un bon montant. Une telle catégorie, ça peut être traitre! À faire attention. 😉

Dépenses totales : 29 841,39 $

Alors, quel est le constat? J’ai dépensé 29 841,39 $ en douze mois. Je suis loin de la cible, n’est-ce pas? Certes. Toutefois, ce n’est pas vraiment un portrait réaliste non plus. Mon prêt automobile se terminera sous peu et je ne me ferai certainement pas corriger la vue chaque année. Ainsi, si on déduit ces dépenses, on parle plutôt d’un total de 16 587,84 $. Voilà le style de vie plutôt frugal auquel j’aspire.

Maintenant, considérant que mes revenus nets des douze derniers mois étaient d’environ 54 000 $, ça revient à dire que j’ai dépensé plus ou moins 55 % de mon revenu disponible. Nécessairement, ça laisse place à 45 % d’épargne en moyenne.

De plus, voyons la proportion de chaque dépense sur les dépenses totales à l’aide d’un graphique :

On n’avait pas besoin d’avoir un graphique pour savoir où le bât blesse, mais quand même. C’est flagrant.

Heureusement, il y a de l’optimisation à l’horizon et tous ces constats seront appelés à changer pour le mieux. 🙂

La suite

Bien sûr, la meilleure façon de réduire considérablement ses dépenses et donc d’atteindre l’indépendance financière plus rapidement, c’est de s’attaquer aux plus gros postes de dépenses. Ainsi, une fois mon auto payée, mon plus gros poste de dépenses sera l’habitation. Bien que plusieurs diraient que c’est déjà bien optimisé, je sais que je peux faire encore mieux. Comme le télétravail s’annonce être chose courante dans mon futur, je pourrai optimiser ce poste de dépense dans un avenir assez rapproché.

J’affichais déjà un peu mes couleurs dans des articles précédents concernant l’hypothétique achat de la maison de ma mère. Eh bien, les choses s’officialisent lentement, mais sûrement. Je devrais passer chez le notaire en octobre pour finaliser le tout. En fait, j’achèterai finalement la maison avec ma sœur. Comme nous visons l’indépendance financière toutes les deux, ça nous semblait la meilleure stratégie.

L’idéal, ici, serait d’avoir une maison payée une fois que je quitterai le 9 à 5. Comme il s’agit d’une maison en région d’une valeur assez modeste (80 000 $), ça ne devrait pas être un trop gros défi. S’il ne me restait alors que les frais afférents à payer avec ma sœur, mes dépenses annuelles pour l’habitation devraient donc descendre en bas de ce qu’il m’en coute présentement à loyer.

Bien sûr, comme les taux d’intérêt sont très peu élevés en date du jour, je mettrai tout de même l’amortissement de la maison sur 25 ans et une mise de fonds minimale pour concentrer le maximum de mes liquidités actuelles dans les marchés boursiers. En plus, j’utiliserai le RAP à son maximum (35 000 $) pour en réinvestir la majorité dans mon CELI. Ainsi, je me rapprocherai beaucoup plus tôt de la maximisation de mes cotisations CELI. Et comme il est si bien dit dans cet article, « un dollar dans un REER n’équivaut pas à un dollar dans un CELI ». Aussi bien en profiter.

Quand l’appel de l’indépendance financière sonnera, je pourrais régler l’hypothèque en totalité avant de « tirer la plogue ». Reste à voir si je suis ce plan. Je sais que c’est un éternel dilemme. Investir ou payer l’hypothèque? On verra bien rendus là, selon l’état des marchés et, bien sûr, les taux d’intérêt.

Conclusion

Voilà, j’avais bien hâte d’avoir une année complète de dépense à analyser. Maintenant que c’est fait, je suis bien satisfaite de constater que je suis pas loin de mes estimations. Maintenant, il reste à voir à quoi ressembleront les prochaines années. Une chose est certaine, c’est que je suis toujours heureuse de mon mode de vie frugal et que j’adore optimiser. Je compte donc continuer sur cette voie.

Et vous, avez-vous une idée réaliste de combien vous dépensez dans une année? Faites-vous un suivi aussi serré que moi? N’hésitez pas à m’en faire part.

À la prochaine!

Bilan de juillet 2021

Un autre mois, un autre bilan!

Comment se passe votre été? J’espère que vous en profitez autant que vous le souhaitez. Personnellement, mes vacances n’étant qu’en septembre, je prendrais volontiers un peu plus de temps libre pour profiter de l’été. Pas grave, je me reprendrai à Hawaï. 🙂

Néanmoins, je trouve quand même le temps de faire de la randonnée, du vélo et même de belles rencontres avec quelques lecteurs de ce blogue! Ce fut bien agréable de discuter de finances personnelles avec d’autres personnes qui ne me regardent pas comment si j’étais un extraterrestre. Je crois que le sentiment était partagé. Ce sera à refaire!

Ma deuxième dose de vaccin, initialement prévue pour septembre, est maintenant déjà chose du passé. Je suis bien heureuse que ça soit réglé et que je puisse passer de bons moments avec amis, familles et nouvelles connaissances. 

Finalement, j’ai eu une petite frousse le temps d’une soirée… Une « erreur critique » rendait mon blogue inaccessible! J’ai fait des pieds et des mains pour tenter de résoudre le problème. Au final, j’ai dû restaurer à une date antérieure et perdre quelques trucs, mais c’était mieux que tout perdre! Disons que cette soirée-là, j’ai eu quelques sueurs froides. J’ai tout de même investi beaucoup de temps et d’énergie dans ce blogue. Alors, heureuse qu’il soit de retour sur pied pour que je puisse, à nouveau, vous présenter un beau bilan!

Valeur nette au 31 juillet 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 214 $
48 101 $
48 995 $
38 275 $
6 233 $
14 743 $
3 262 $
Total d’actifs :160 823 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
2 944 $
0 $
1 559 $
Total de passifs :4 503 $
Valeur nette156 320 $
Variation+ 5 883 $

Petit train va loin, comme on dit. 🙂

Ce fut un autre beau mois sur les marchés boursiers. Toutefois, comme on dit en anglais, «I am waiting for the other shoe to drop». Ça ne peut pas rester dans le vert éternellement, mais qu’importe la couleur. J’investis encore et toujours régulièrement.

J’ai constaté que ma valeur nette a augmenté en moyenne de plus de 5 000 $ par mois depuis le début de l’année. Considérant mon épargne moyenne d’à peine plus de 2 000 $ et mes remboursements de dette d’environ 800 $ par mois, ça laisse place à un rendement substantiel. À ce rythme, j’aurai de très beaux chiffres à la fin de l’année. Bien sûr, est-ce vraiment un rythme durable?

De plus, vous aurez peut-être constaté que la crypto recommence à prendre du poil de la bête. C’est quand même réconfortant de voir mes achats des deux derniers mois porter ses fruits. Même si, ultimement, c’est le long terme qui compte. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne de juillet sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 14 juillet : 400 $ sur 1 836,98 $ net
  • 28 juillet : 600 $ sur 1 837,00 $ net
  • Total d’épargne : 1 000 $ sur 3 673,98 $ pour le mois de juillet ou 27 % d’épargne

Sur les 1000 $ épargnés, j’ai cotisé 700 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 300 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Mon taux d’épargne est encore plutôt bas ce mois-ci et la tendance risque de se maintenir ainsi jusqu’en novembre. Il faut dire que mes remboursements de dettes accaparent quand même 35 % de mon revenu disponible. À compter de novembre, le taux d’épargne va exploser. 🙂

C’est particulier comment l’épargne devient une habitude presque addictive. Je dois me forcer pour ne pas trop me culpabiliser de ne pas épargner plus. Comme je vise une moyenne de 50 %, je me sens loin de l’objectif! Mais je dois me rappeler que 27 %, c’est quand même un très bon taux d’épargne! Ce qu’on peut être exigeant envers soi-même. L’êtes-vous autant que moi?

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-07-01502,50 $Loyer
2021-07-01257,94 $Voiture de location
2021-07-0133,86 $Épicerie
2021-07-0130,28 $Essence
2021-07-0122,04 $NSPW
2021-07-02403,85 $Prêt automobile
2021-07-0218,01 $Épicerie
2021-07-0324,42 $Épicerie
2021-07-0419,53Mondou
2021-07-0429,50 $Hydro-Québec
2021-07-0530,00 $Netflix
2021-07-0545,00 $Assurance automobile
2021-07-0515,69 $Assurance habitation
2021-07-1112,50 $McDonald's
2021-07-1125,00 $SAQ
2021-07-1335,84 $Essence
2021-07-16403,85 $Prêt automobile
2021-07-1889,04 $Épicerie
2021-07-2287,94 $Permis
2021-07-2230,28 $Essence
2021-07-2429,30 $Épicerie
2021-07-28100,00 $Cadeau
2021-07-30403,85 $Prêt automobile
2021-07-3027,02 $Internet résidentiel
Total :2 677,24 $

Pour le mois de juillet, j’ai 2 677,24 $ de dépenses totales, ou 32 126,88 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 1 465,69 $ ou 17 588,28 $ annualisés. 

C’est un peu mieux de ce côté comparativement à juin! J’avais quand même une autre dépense de voyage à faire, c’est-à-dire la voiture de location. Ça me revient heureusement peu cher, en ayant payé la moitié de la facture avec mes points Aéroplan et en ayant séparé le reste avec ma sœur. Certes, les points aident beaucoup. Cependant, même sans les points, j’ai constaté que la location de voiture via Aéroplan (en étant membre) revenait beaucoup moins chère que sur les autres sites typiques tels que Expedia, Kayak, et j’en passe. Par beaucoup moins cher, je parle de facilement la moitié moins cher! Pour ceux qui magasinent une voiture de location pour un futur voyage et qui sont membres Aéroplan, aller y jeter un coup d’œil!

Sinon, comme les activités reprennent de plus en plus, je me suis payé un billet pour le premier gala de lutte de la NSPW depuis la pandémie. Eh oui, une autre passion peu conventionnelle, en plus de Star Trek. Y a-t-il d’autres fans dans la salle? On se voit là-bas? 

Sinon, il n’y a rien qui sort particulièrement de l’ordinaire dans mes dépenses. Mes petits plaisirs frugaux me comblent au quotidien, bon temps, mauvais temps. 🙂

De plus, juillet 2021 conclut mes premiers 12 mois complets de suivi de dépenses! Bien que tous les livres de finances personnelles que j’ai lus depuis 2017 insistent sur le suivi des dépenses, je n’ai commencé qu’en août 2020. Je suis heureuse d’avoir fait l’exercice qui me permet de tirer des conclusions intéressantes et de voir des tendances. Ce sera d’ailleurs le sujet d’un prochain article. Je vous laisse deviner combien j’ai dépensé en restaurant dans le dernier 12 mois, Starbucks inclus. 😉

Je n’arrêterai pas le suivi de mes dépenses pour autant, car mon objectif d’indépendance financière est étroitement lié à celles-ci. Je m’attends à bien des changements dans les prochaines années, que ce soit d’un point de vue inflation, que d’un point de vue de différents choix à venir. Je veux donc continuer à suivre le tout de près.

D’autant plus que de suivre chaque dépense permet également de bien les réfléchir et de s’assurer qu’elles sont vraiment nécessaires. Un beau moyen d’éviter le mindless spending!

Liste de lecture

Mes lectures étaient beaucoup plus orientées vers les finances ce mois-ci! Ce fut particulièrement enrichissant.

Voici donc ma liste de lecture de juillet :

J’ai définitivement eu un coup de cœur pour Victory Lap Retirement. L’auteur décrit le Victory Lap un peu comme le Coast FI, ou toute autre forme de semi-retraite. Pour tous ceux qui aspirent à ce genre de mode de vie, c’est un must. J’avais ce livre sur ma liste depuis un moment et je suis heureuse d’avoir attendu à maintenant pour le lire. Il tombe à point dans mon cheminement.

De plus, Retirement Heaven or Hell est un peu la suite logique et explique les neuf principes nécessaires à une belle retraite. Il apporte définitivement des pistes de réflexion sur ce que nous désirons vraiment vivre après la Rat Race. Et non, ça n’implique pas uniquement de se faire bronzer sur la plage.

En tout cas, mes amis de tous les jours qui voient mes lectures sur Goodreads doivent trouver mes choix de lectures assez particuliers pour une femme de 29 ans.

Conclusion

Alors voilà, j’espère que vous avez de beaux chiffres à mettre à jour, vous aussi, après juillet. Même si l’épargne n’était peut-être pas la priorité de tous avec le beau temps et la reprise d’activités, les rendements étaient heureusement au rendez-vous.

Nous attaquons maintenant le mois d’août, le dernier mois qui me sépare de mes vacances! Je ne me souviens pas à quand remonte la dernière fois que j’ai pris trois semaines, mais ça me fera le plus grand bien. En plus, j’entrerai en poste dans mon ancienne équipe à mon retour de vacances. Qui dit nouveau poste, dit nouveau salaire. 😉

D’ici là, je continuerai à cultiver mon mindset avec beaucoup de lecture et possiblement d’autres discussions avec de nouveaux amis FIRE. Sans oublier que je soufflerai mes 30 bougies ce mois-ci. Raison de plus pour entretenir la flamme. 😉

Bon mois d’août les amis!

Je ne suis pas cheap!

Certains se souviendront peut-être cette fameuse phrase de Rénald Paré de La petite vie. Ou bien encore :

Rénald : Je voudrais simplement vous signifier que pour moi le mot cheap a toujours eu une connotation un peu négative.

Réjean : Pour nous autres aussi!

Rénald : Non, mais justement, je pense qu’il y a une différence entre cheap et économe.

Bien que je sois d’accord, je dis souvent à la blague que je suis cheap, puisque c’est l’opinion générale des gens confrontés à des choix frugaux. Oh, ça, et le fait que je me balance un peu de ce que les gens pensent de toute façon.

Je l’ai d’ailleurs déjà dit devant une tante qui, elle aussi, préfère faire certains choix plus judicieux que la moyenne. Elle m’avait alors répondu : « Mais non, tu n’es pas cheap. Tu es comme moi, tu aimes simplement payer le juste prix ».

J’ai trouvé que c’était assez représentatif. Ou bien, dans la ma veine, il y a la 3e règle d’acquisition des Férengis dans Star Trek :

Ne paie jamais plus que nécessaire.

Alors, oui, j’ai peut-être un peu trop tendance à tout évaluer en termes de signe de piasse. Pour certains, ça s’apparente un peu trop à Rénald Paré , Séraphin Poudrier ou aux Férengis, pour les Trekkies. Toutefois, je fais des choix judicieux dans le but de me rapprocher de mes objectifs, et ce, jamais au détriment des autres. D’ailleurs, juste à voir la progression de ma valeur nette dans la dernière année, on voit bien que ça me réussit bien. C’est peut-être extrême pour certains, mais je préfère cet extrême, que l’alternative.

Le Mindless Spending

À l’exception de ma tante, plusieurs personnes de mon entourage et de ma famille pratiquent le mindless spending, ce qui, à mon avis, ne peut qu’être nuisible pour leur santé financière. Par mindless spending, je parle de ceux qui dépensent pour tout et n’importe quoi, sur le coup de l’émotion, sans faire de comparaison ou chercher un meilleur prix.

À titre d’exemple, j’allais à la quincaillerie l’autre jour avec ma mère pour acheter un quelconque truc pour son jardin. À peine passé le pas de la porte, elle voit un BBQ en spécial à 250 $ plus taxes. Tout de suite, elle s’exclame : « Je l’achète! ».

D’après moi, si je n’avais pas été là, elle serait revenue chez elle avec un nouveau BBQ. Heureusement, j’ai su calmer ses ardeurs. Je lui ai rappelé qu’elle a déjà un BBQ fonctionnel. Que même s’il n’est pas très récent ou très beau, on parvient à se faire de délicieux repas avec. Vous voyez le mindless spending à l’oeuvre? Cette dépense potentielle n’était aucunement réfléchie et planifiée. Elle serait sortie de la quincaillerie avec presque 300 $ de moins en poche, alors qu’elle n’allait que s’acheter un bidule à 3 $.

Bref, les sages paroles de Pierre-Yves McSween me viennent en tête. Maman, en as-tu vraiment besoin?

À l’inverse, dans mon cas, chaque dépense est analysée, calculée et évaluée. Et je m’assure toujours de payer le juste prix de diverses façons.

Courir les spéciaux

Je ne dis pas de sauter sur toute les aubaines. Car bien sûr, le meilleur deal, c’est celui qui ne nous coûte rien. Mais pour certaines dépenses inévitables, il est bon de courir les spéciaux.

Je reviens à nouveau sur le sujet de l’épicerie, eh oui. Que voulez-vous, c’est un gros morceau du budget. Il est donc absolument important de payer le juste prix.

Pourquoi j’achèterais ma livre de viande hachée à 6 $, quand je sais qu’elle est à 3 $ en spécial ailleurs? Certains diront qu’ils n’aiment pas faire plusieurs magasins par souci de temps ou de transport. Et bien, si ces raisons s’appliquaient, je m’en passerais simplement de viande hachée cette semaine-là. J’achèterais autre chose en spécial.

Bien sûr, cela s’applique aussi à autre chose que l’épicerie. Toute chose que vous désirez acheter mérite d’être magasinée et comparée avec soin. Déjà, de prendre le temps de magasiner, ça calme les ardeurs. Pourquoi acheter quelque chose au plein prix à un endroit, s’il est à un meilleur prix ou au rabais ailleurs?

Faire son café

J’ai peut-être l’air de parler à travers mon chapeau, puisque mes bilans mensuels exposent quelques visites récurrentes chez Starbucks. Toutefois, sachez que sur mes 14 cafés de la semaine (eh oui, deux par jour), un seul provient du Starbucks.

Parce que oui, ça n’a pas de sens de payer 3 $ pour un café à chaque fois.

Pas quand je sais que ma tasse de café maison me revient environ à 6 cents. Le café du Starbucks est peut-être délicieux, mais il ne l’est certainement pas 50 fois plus que mon café à la maison. Ainsi, oui, je m’en permets, mais seulement à l’occasion.

Vous voulez un autre exemple de prix démesuré? L’autre jour, j’ai eu l’idée brillante d’essayer un café glacé chez Starbucks. Je commande donc la même recette qu’à l’habitude, mais glacé. C’était 1$ plus cher. Pour quoi? De la glace (qui prend de la place), et donc, moins de café que la version chaude!

Laissez-moi vous dire que je vais m’en faire chez moi à l’avenir. Sinon, celui du McDo est à 1 $ tout l’été. 🙂

Cuisiner ses repas

Avec la réouverture des restaurants, peut-être avez-vous envie de vous y ruer pour un bon repas.

Eh bien, pas moi.

L’autre jour j’ai fait un délicieux tartare de thon pour moi et mon amoureux. Au Métro, le thon (qualité tartare, dois-je préciser) était en spécial à 8,99 $/lb. Avec des croustilles de fromage fait maison, une petite salade d’épinards et des tranches de concombres, j’estime que le repas nous revenait à maximum 6 $ par personne. Comme il s’agissait tous d’aliments non transformés, le tout me revenait sans taxes.

Maintenant, combien ça m’aurait coûté au restaurant? Une assiette tartare, c’est facilement 25 $ sur le menu. Probablement plus. À cela s’ajoutent bien sûr les taxes et le pourboire, donc on débourse réellement 33 $ minimum.

Et ça, c’est avec un verre d’eau. C’est sans même y ajouter un verre de vin! Bien qu’un verre d’une bouteille bon marché à la SAQ revient à 2-3 $, au restaurant on parle plus autour de 10 $. Et encore une fois, il faut y ajouter les taxes et le pourboire.

Bref, entre les deux, je sais lequel je préfère. Surtout qu’il était vraiment délicieux mon tartare! Je n’aurais pas eu le sentiment de satisfaction d’avoir cuisiné un bon repas ni les compliments de mon amoureux si on avait été au restaurant. 🙂

Opter pour des biens usagés

Que ce soit des objets donnés par un proche, des achats faits dans une friperie ou auprès d’un tiers via Facebook Marketplace, Kijiji, etc., en voilà une excellente façon de ne pas payer plus que nécessaire sur une panoplie de choses.

D’ailleurs, on vient à peine de passer la période des déménagements. Vous avez peut-être remarqué la multitude de bébelles que les gens tentent de se débarrasser à perte? Ou bien, à tout moment de l’année, les gens qui se débarrassent de vêtements en bon état, simplement parce qu’ils sont « passés de mode », ou parce qu’ils ne font plus? Pour s’en débarrasser, ils doivent nécessairement vendre à une fraction du prix payé.

À titre d’exemple, disons que j’ai besoin d’un beau veston pour le travail pour les rares conférences vidéos importantes. Au lieu de m’en payer un à 100 $ neuf dans un magasin, je peux en trouver à 20 $ sur Marketplace. Ça peut être un peu laborieux de trouver quelque chose parfaitement à sa taille. Toutefois, pour un morceau de vêtement qu’on va porter occasionnellement, ça vaut la peine.

En laissant les autres absorber la dépréciation d’un objet, vous gardez plus d’argent dans vos poches! Et par le fait même, vous réduisez votre empreinte écologique en donnant une seconde vie à un objet, plutôt que d’en acheter un nouveau.

Le temps, c’est de l’argent

Comme la majorité d’entre nous travaille à un salaire horaire, il est judicieux de se rappeler que le temps, c’est littéralement de l’argent. Et vice-versa, l’argent, c’est du temps. Si vous n’aviez pas d’autre choix que de dépenser, j’espère que vous avez au moins payé le juste prix.

Autrement, disons que vous avez acheté un gadget quelconque à 500 $, sans savoir qu’il était à rabais à 400 $ ailleurs, ou même à 250 $ sur Kijiji. Avez-vous une petite idée de combien ce 100 $ ou 250 $ dépensé de plus représente réellement?

Si vous voulez un petit reality check, prenez cette somme et diviser la par votre taux horaire net. Vous verrez combien d’heures vous avez eu à travailler seulement pour payer cette somme, pour ensuite la dépenser dans le beurre. Vous n’avez pas seulement gaspillé votre argent, mais bien votre temps. Et le temps, c’est précieux!

Ou bien, comme mon copain aime calculer, voyez combien ça représente d’unités de votre FNB préféré. 250 $, c’est 9 XEQT qui ne s’appréciera pas dans votre portefeuille! 😉

Bien sûr, c’est encore pire de faire le calcul s’il s’agissait en fait d’un cas de mindless spending sur quelque chose dont vous n’aviez pas réellement besoin.

Après avoir fait l’exercice, peut-être éviterez-vous de payer plus cher que nécessaire.

Conclusion

Bref, j’ai peut-être l’air cheap aux yeux de certains, mais je préfère faire des choix judicieux qui impacteront positivement ma santé financière à long terme. Si je dépense à tout vent pour faire plaisir aux autres, ça profite réellement à qui? Certainement pas à mon portefeuille!

Comme l’exprime bien Nicolas Bérubé dans son livre Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez :

Or, chaque achat cause du tort à la capacité que nous avons de nous enrichir, de bâtir notre indépendance financière et notre aptitude à utiliser notre temps comme nous l’entendons – aujourd’hui comme dans 10, 30 ou 50 ans.

Alors, cheap, économe, frugal, appelez ça comme vous le voulez. Comme ma tante le dit si bien dit : j’aime payer le juste prix. Parfois, le prix est de 0$, quand je juge simplement ne pas en avoir besoin d’une bébelle.

Et vous, faites-vous certains choix financiers qui font sourciller vos proches? Avez-vous envie de leur inculquer quelques bases frugales à l’occasion?

N’hésitez pas à m’en faire part.

Sur ce, à la prochaine!

Bilan de juin 2021

Bonjour!

J’arrive à peine à croire que juin est déjà terminé, encore moins que nous sommes déjà à la mi-année!

Je ne crois pas me tromper en affirmant que les personnes qui aspirent à l’indépendance financière portent une importance particulière à la notion de temps. Personnellement, j’ai toujours un peu trop tendance à le voir filer. En été, on dirait que c’est pire! Déjà que le beau temps est de courte durée au Québec, on dirait en plus qu’il passe à la vitesse de la lumière!

Disons que j’ai hâte d’avoir l’impression de pouvoir en profiter plus, sans le 9 à 5. Récupérer 35 heures par semaine, ça me parle. Particulièrement après une brève semaine de vacances. J’en veux plus!

Bref, pendant ce court mois de juin, j’en ai profité pour prendre des couleurs, faire du vélo, de la course, de la randonnée, de la lecture, passer du temps avec de la famille et des amis (maintenant que c’est enfin permis!) et… j’ai négligé mon blogue.

N’ayez crainte, j’ai toujours le feu sacré. Je dois juste trouver un équilibre entre la rédaction du blogue et un horaire un peu plus chargé. 🙂

Valeur nette au 30 juin 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 533 $
45 730 $
48 117 $
37 587 $
6 233 $
14 743 $
2 435 $
Total d’actifs :156 378 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
4 154 $
0 $
1 787 $
Total de passifs :5 941 $
Valeur nette150 437 $
Variation+ 9 974 $

En voilà une belle augmentation substantielle! Eh oui, + 9 974 $ de valeur nette, on ne voit pas ça tous les mois. On parle aussi d’une augmentation de 32 632 $ pour la première moitié de l’année, ou 28 %. J’adore comment l’effet boule de neige se fait sentir de plus en plus!

Laissez-moi aussi porter votre attention au total de mes actifs. Je me souvenais qu’à la même date l’an dernier, j’étais particulièrement fière de franchir le pas des 100 000 $. Et bien, un an plus tard, j’ai déjà franchi le pas des 150 000 $ en augmentant mes actifs de plus de 56 000 $! De ma poche, j’y ai contribué environ 28 650 $. En voulez-vous, des rendements spectaculaires? Ce ne sera pas toujours ainsi, bien sûr, mais c’est assez agréable à constater.

On ne peut pas en dire autant de la crypto pour le moment. Sommes-nous reparties pour un bear market de plusieurs années? Seul le temps nous le dira. Entre temps, je continue mon dollar-cost averaging, surtout pour les projets ayant un excellent potentiel à long terme comme VeChain.

Autrement, je continue mon remboursement de dettes (l’interminable prêt automobile et ma chirurgie de correction de la vue) comme prévu. Ça commence vraiment à sentir le zéro dette. Vivement novembre!

Épargne

Voici le détail de mon épargne de juin sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 2 juin : 650 $ sur 1 835,89 $ net
  • 16 juin : 475 $ sur 1 836,99 $ net
  • 30 juin :  300 $ sur 1 836,99 $ net
  • Total d’épargne : 1 425 $ sur 5 510,96 $ pour le mois de juin ou 26 % d’épargne

Sur les 1 425 $ épargnés, j’ai cotisé 1 100 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 325 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Certes, ce n’était certainement pas mon meilleur mois du côté de l’épargne, mais je m’y attendais. Heureusement, je suis toujours sur la bonne voie pour mon objectif d’épargne 2021 de 25 000 $. J’ai déjà atteint 58 % de l’objectif, alors j’ai toujours de l’avance malgré un mois de juin un peu au ralenti.

De plus, j’ai une bonne nouvelle pour mon épargne future. En fait, j’ai obtenu une (autre) augmentation de salaire! Et oui, mon ancienne gestionnaire m’a proposé un poste que j’ai longtemps convoité dans son équipe. Malgré que ce soit d’un même niveau que mon poste actuel, elle m’offrait 3 % d’augmentation de salaire. J’ai demandé 6 %, que j’ai obtenu presque immédiatement. Clairement, j’aurais dû demander plus. 😉

Comme je ne m’attendais pas du tout à changer de poste de sitôt et encore moins d’augmenter de salaire, ça se prend très bien. Ainsi, cela portera mon salaire annuel de base à 83 596 $ quand j’entrerai en poste après mes vacances de septembre. Bref, la fin de l’année s’annonce super pour mon taux d’épargne!

Il ne faut pas non plus négliger un des effets secondaires d’une augmentation de salaire, soit l’augmentation de mes cotisations à mon régime de retraite à prestations déterminées. Comme je compte transférer la valeur de mes droits au moment de ma démission, c’est un coup de pouce de plus vers l’atteinte de mes objectifs. Hourra!

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-06-01497,50 $Loyer
2021-06-02354,40 $Voyage
2021-06-02106,92 $Épicerie
2021-06-0226,67 $Essence
2021-06-0225,00 $SAQ
2021-06-03458,75 $Rénovation
2021-06-03120,00 $Frais annuel carte Marriott Bonvoy American Express
2021-06-04403,85 $Prêt automobile
2021-06-046,41 $Pharmacie
2021-06-043,40 $Starbucks
2021-06-0537,74 $Assurance automobile
2021-06-0625,53 $Amazon
2021-06-108,25 $Netflix
2021-06-1129,50 $Hydro-Québec
2021-06-1231,57 $Vêtements
2021-06-17102,50 $Épicerie
2021-06-1720,00 $Essence
2021-06-1751,03 $Mondou
2021-06-18403,85 $Prêt automobile
2021-06-199,48 $Épicerie
2021-06-25159,74 $Voyage
2021-06-274,31 $Starbucks
2021-06-3027,02 $Internet résidentiel
Total :2 913,42 $

Pour le mois de juin, j’ai 2 913,42 $ de dépenses totales, ou 34 961,04 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 2 105,72 $ ou 25 268,64 $ annualisés. 

Voilà ce qui explique mon épargne au ralenti ce mois-ci : les dépenses! Bien sûr, avec l’été et la reprise d’une vie relativement normale, c’était à prévoir. D’autant plus que j’ai aidé ma mère pour quelques rénovations chez elle. C’est bien beau d’épargner, mais il faut aussi savoir donner au suivant. 🙂

De plus, j’ai payé une partie de mon Airbnb pour mon futur voyage à Hawaï avec ma sœur, et je me suis permis un petit voyage frugal en Gaspésie avec mon copain pendant ma semaine de vacances! Avoir la même mentalité par rapport à l’argent facilite tellement les choses! 🙂

D’ailleurs, j’ai pu réduire considérablement mes dépenses de voyage grâce à mes points de carte de crédit. En effet, j’ai pu réduire notre Airbnb d’environ 380 $ grâce à ma carte Cobalt American Express et nos dépenses en Gaspésie de 100 $ avec ma carte Aventura CIBC Visa Infinite.

Finalement, je suis heureuse de constater que j’ai dépensé seulement 16 477 $ pendant la première moitié de l’année. Ceci inclut 5 250 $ de paiements automobiles et 2 990 $ pour ma chirurgie de correction de la vue. Ainsi, si on oublie ces dépenses qui ne me suivront certainement pas dans le futur, ça revient à 8 237 $ de dépenses en six mois.

Maintenant, voyons voir ce que le reste de l’année me réserve!

Liste de lecture

Été comme hiver, tous les mois sont bons pour un peu de lecture. Malgré que j’ai peu lu directement sur les finances, quelques-unes de mes lectures étaient tout de même très pertinentes pour le mindset. En effet, voici ma liste de lecture de juin :

Digital Minimalism a été assez révélateur sur notre dépendance collective (mais surtout la mienne) aux appareils technologiques. Pour ceux ayant vu le documentaire Netflix appelé The Social Dilemma, c’est dans la même veine. Je tente, depuis, de réduire mon exposition au moins à mon téléphone intelligent. Nul besoin de vous dire que ce n’est pas chose simple.

Pour les fans de crypto, le livre Bitcoin Billionaires était particulièrement intéressant. Il n’y a pas encore des tonnes de livres sur le sujet d’ailleurs, alors ça faisait du bien de me mettre quelque chose sous la dent. On en apprend davantage sur les débuts du bitcoin et l’implication des jumeaux Winklevoss. À lire!

Conclusion

Alors voilà. Petit train va loin, comme on dit. La première moitié de l’année étant déjà derrière nous, j’ai peine à croire le chemin que j’ai parcouru. Parfois on peut avoir l’impression que ça n’avance pas, mais il suffit de regarder en arrière et de constater le chemin parcouru. Zoom out!

Avec un peu de chance, je devrais avoir un mois de juillet un peu moins chargé. Ainsi, je veux vraiment mettre en place un meet up avec certains d’entre vous qui sont intéressés. Jaser de finances et FIRE serait particulièrement revigorant! Je contacterai directement les personnes qui se sont manifestées. 🙂

Et vous? Avez-vous fait quelques constats sur le début de votre année? Et comment s’annonce la deuxième moitié? N’hésitez pas à m’en faire part.

Au plaisir. 🙂

Comment économiser à l’épicerie

Bonjour à tous!

Après qu’une lectrice m’ait demandé mes trucs pour réduire la facture d’épicerie, j’ai décidé d’en faire le sujet d’un article. Je crois qu’il serait pertinent pour tous de voir les possibilités d’optimisation de ce poste de dépenses qui, on le sait, peut accaparer un bon morceau du budget!

Pour ma part, je parviens à maintenir un niveau de dépenses que je considère acceptable. Il faut dire que ça n’a pas toujours été optimal et que j’ai eu à raffiner mes trucs et astuces avec le temps! C’est comme toute chose. Avec de la pratique et un peu de persévérance, on s’améliore et on trouve un juste équilibre.

Je vais donc vous commencer par vous présenter le constat de mes dépenses d’épicerie depuis que j’ai commencé à en faire le suivi. Vous serez à même de constater la moyenne que je paye à l’épicerie et ce que ça représente relativement à mon revenu disponible.

Je vous partagerai par la suite les trucs que j’applique en tout temps en plus de ce que j’évite de faire. J’espère que vous y trouverez de quoi vous faire économiser quelques précieux dollars!

Mes dépenses alimentaires

Tout d’abord, j’aimerais pouvoir vous donner un portrait plus exhaustif, mais j’ai commencé à suivre mes dépenses seulement en août 2020. Je ne peux donc pas retourner plus loin pour faire une moyenne. Tout de même, ça vous donnera une bonne idée!

Par ailleurs, à partir de septembre, vous y avez accès via mes bilans mensuels et vous continuerez d’y avoir accès pour les mois futurs.

Donc, voyons voir combien j’ai dépensé à l’épicerie par mois :

Ainsi, ma moyenne mensuelle est de 211,21 $ en dépenses d’épicerie, ou 2 534,52 $ annualisé. Cela représente environ 5 % de mon revenu disponible. Considérant que les dépenses alimentaires font partie généralement partie des trois gros postes de dépenses (avec l’habitation et le transport), en voilà un joli constat!

Mes trucs

Ainsi, je semble avoir une approche qui fonctionne bien, puisque mes dépenses alimentaires n’accaparent que 5 % de mon revenu disponible. Bien que je fasse un salaire assez respectable, ce n’est pas une excuse pour manger du caviar. 😉

Sachez que je suis une alimentation cétogène depuis plusieurs années maintenant, mais les astuces suivantes s’appliquent à n’importe qui.

Faire une liste d’épicerie

Tout d’abord, la meilleure façon d’acheter seulement le nécessaire, et ce, de façon structurée, c’est de faire une liste. Au fur et à mesure qu’on est à court d’un aliment, on l’ajoute sur la liste pour la prochaine épicerie. Ainsi, on n’oublie jamais rien et on n’a pas besoin d’y retourner.

Bien qu’il existe une multitude d’applications pour ça, j’utilise personnellement Google Keep pour faire ma liste. L’avantage, comparativement à une liste papier, c’est que je risque beaucoup moins de l’oublier, car mon téléphone intelligent me suit partout. En plus, on peut partager la liste avec quelqu’un pour consultation et modification. Comme ça, ma sœur et moi y avons accès en tout temps et pouvons l’alimenter au fur et à mesure.

Bien sûr, c’est beau faire une liste, mais il faut s’en tenir à celle-ci. Ça implique donc de ne pas trop faire d’ajout imprévu, simplement parce qu’on a faim.

Acheter en grosse quantité

C’est comme pour n’importe quoi. Acheter de plus gros formats permet de bénéficier d’une économie d’échelle! Si vous n’êtes pas certains que le gros format est plus avantageux, sachez que la plupart des épiceries indiquent le prix par 100 g sur leurs étiquettes de prix. C’est ainsi beaucoup plus facile de comparer ce qui en donne le plus pour notre argent!

Bien sûr, le champion du grand format, c’est Costco. Je fais plus de la moitié de mon épicerie chez Costco et je profite ainsi d’une économie d’échelle assez impressionnante! Laissez-moi vous dire que l’abonnement se rentabilise assez vite.

Aller peu souvent à l’épicerie

Il faut se le dire. Les gens qui vont à l’épicerie chaque jour se retrouvent presque toujours à acheter plus que le nécessaire, sous le coup de l’émotion ou de l’appétit. De plus, s’ils y retournent aussi souvent, c’est sûrement, car ils achètent de trop petits formats et donc, paye plus cher du 100 g.

Personnellement, je vais faire les courses environ toutes les deux semaines. Il s’agit en fait d’un autre avantage d’acheter en grosse quantité. C’est plus long de passer au travers de l’inventaire! Et quand je viens à court d’un aliment, je fais quoi en attendant? Je m’en passe. Je mange autre chose et je cuisine ce qu’il me reste. J’ai en fait développé l’art du Touski à son meilleur.

Acheter en solde

Eh non, tout n’est pas nécessairement moins cher chez Costco. Ça vaut la peine d’aller ailleurs aussi! Et avant de faire d’autres supermarchés, sortez donc votre bon vieux publisac. Encore mieux, utilisez une application de circulaires (et désabonnez-vous du publisac)! Plusieurs existent, comme Flipp, Reebee, etc.

Par la suite, vous pourrez acheter que des aliments aux meilleurs prix. Personnellement, je sais que pour mes noix, mes fromages et plusieurs légumes, c’est majoritairement Costco qui l’emporte. Toutefois, côté viande ou produits laitiers, ça vaut la peine de regarder ailleurs!

Acheter les marques maison

Ne soyez pas mariés aux marques connues. Bien des économies se font en choisissant simplement la marque maison! Les grandes marques connues, même en solde, reviennent souvent plus chères que les marques maison. Encore une fois, comparez le prix au 100g. La différence peut être impressionnante.

De plus, il n’est pas rare que les produits des marques maison soient réellement manufacturés par un tiers, soit une autre marque déjà connue. C’est juste qu’ils mettent une étiquette différente! Prenons un exemple connu comme la marque Kirkland chez Costco. Qui dans la salle savait que le café Kirkland provenait réellement de Starbucks? On apprend tous les jours!

Faire du Meal Prep

Si vous croyiez que le fait d’habiter seul vous empêche de profiter d’une économie d’échelle, laissez-moi vous contredire.

Sauf si vous manquez d’espace de stockage, rien ne vous empêche d’acheter de grandes quantités d’un même aliment, de le cuisiner en grandes quantités, puis de le congeler en portion individuelle pour plus tard.

Vous ne voulez pas toujours manger la même chose? Acheter des protéines plus versatiles (viande hachée, poitrine ou haut de cuisse de poulet) qui vous permettent de faire différentes recettes.

Personnellement, j’ai toujours des petits plats en portion individuelle au congélateur. Auparavant, quand je travaillais dans un bureau, ça me donnait l’avantage de toujours avoir des lunchs prêts et de n’être jamais tentée par la cafétéria ou le restaurant. Maintenant, en télétravail, c’est pratique quand ça ne me tente pas de cuisiner ou quand le frigo s’en vient vide.

Stocker des aliments passe-partout

Certains aliments s’apprêtent d’une multitude de façons. Ceux-ci seront vos meilleurs amis pour vos Touski.

Pour moi, c’est les œufs. En plus d’être polyvalents, c’est bon longtemps et ça ne coûte presque rien. 30 œufs pour 5 $? Moi, j’aime ça. Par contre, quand je suis rendue à court d’œufs, ça commence à être signe qu’il faut que je me ravitaille.

Pour certains, ça peut être des haricots de toutes sortes, des pâtes, des légumes congelés ou en conserve, peu importe. L’important, c’est d’avoir des back-up comme ça quand les réserves s’épuisent, mais qu’on aimerait retarder de faire les courses.

Pratiquer le jeûne intermittent

Ce n’est pas populaire de jeûner, car c’est lucratif pour absolument aucune industrie. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, sachez que ça a de nombreux bénéfices pour la santé.

Toutefois, le meilleur des effets secondaires, c’est les bénéfices sur le portefeuille.

J’ai déjà lu certains blogueurs frugaux qui calculent leurs dépenses alimentaires à environ 2$/repas. À mon sens, ça doit être beaucoup de pains, de pâtes et de haricots en canne.

Personnellement, j’arrive plus à 4$/repas en moyenne, mais je mange différemment et beaucoup moins souvent. Ultimement, la facture finale se ressemble! Et c’est sans oublier que tout est tellement plus savoureux après un long jeûne! 😉

À éviter

Maintenant, peut-être appliquez-vous déjà la plupart de ses trucs, mais vous trouvez la facture encore trop salée. Alors, peut-être que le problème repose ailleurs. Voici donc une petite liste de ce que j’évite pour garder le volet alimentaire à un prix décent.

Les collations

Je ne sais pas pour vous, mais étant jeune, je me souviens qu’on me disait de ne pas grignoter pour ne pas gâcher mon repas.

De nos jours, c’est complètement l’inverse. Tout le monde mangent des collations, tout le temps. C’est sûr que si on fait croire aux gens qu’il est nécessaire de collationner en tout temps, les fabricants de nourriture se graissent encore plus la patte.

Personnellement, je ne collationne pas. Je ne mange qu’aux repas et je m’en sors très bien. Je mange des repas (très) consistants qui me comblent jusqu’au prochain. C’est pas peu dire, car parfois, le prochain est vraiment loin.

Le gaspillage

Peu importe combien vous achetez vos aliments à bon prix, c’est peine perdue si vous les laissez se gâter (parce que vous avez été trop souvent au restaurant, plutôt que de cuisiner).

Pour éviter le gaspillage alimentaire, j’utilise aussi Google Keep pour garder un inventaire de mon frigo et de mon congélateur. Certains diront que c’est un peu intense, mais j’aime être organisée dans tout.

Quand je me demande quoi cuisiner, je n’ai même pas besoin de fouiller mon frigo, car j’ai une liste sous les yeux. Si un aliment se cache dans le fond du frigo, il ne sera pas oublié pour autant, car il figure sur ma liste.

Quand vient le temps de cuisiner, je peux donc cibler ce qui doit être mangé le plus rapidement possible (viandes et légumes frais, par exemple) et je l’incorpore dans ma recette.

Bien sûr, il faut encore savoir improviser des repas avec les restes pour ne pas gaspiller. Heureusement, on a le meilleur outil possible au monde quand on manque d’inspiration : internet. Et plus on est à l’aise de cuisiner, plus on improvise intuitivement sans recette.

Finalement, si vous ne croyez vraiment pas être en mesure de manger un aliment avant qu’il ne se gaspille, congelez-le (s’il est possible de le faire)!

Les aliments transformés

Faire tout soi-même from scratch avec des ingrédients achetés en grande quantité reviendra souvent plus économique que d’acheter du prêt-à-manger ou des aliments transformés. D’autant plus que les produits transformés sont taxables, comparativement aux aliments non-transformés. En les évitant, on économise déjà 15 %!

Pour éviter les aliments transformés, il existe un truc bien facile. Ne faites simplement pas les allées du centre dans les supermarchés. C’est le royaume du transformé. Tenez-vous-en aux aliments en périphérie.

Également, évitez les mets prêts-à-manger à l’épicerie. Oui, c’est rapide, mais ça revient cher du repas, en plus d’être souvent peu nourrissant. Vous n’êtes pas plus avancé si vous avez encore faim une heure après!

Les avantages de réduire sa facture

Bien sûr, si vous parvenez à diminuer un peu votre facture d’épicerie, cela aura comme impact de pouvoir augmenter votre épargne et vos investissements. Nécessairement, ça vous rapproche de l’indépendance financière. Hourra!

De plus, rappelons-nous de la règle du 4 % qui recommande d’avoir des placements équivalents à 25 fois ses dépenses annuelles. Par la suite, des retraits annuels de 4 % permettent de couvrir les dépenses annuelles.

Si on fait l’exercice par poste de dépenses, ça donne une idée de combien d’argent il est nécessaire d’avoir pour financer une dépense particulière.

Donc, si on dépense 12 000$/an d’épicerie (1 000$/mois) et qu’on multiplie par 25, ça revient à dire que 300 000 $ de nos placements serviraient à payer l’épicerie.

Par contre, si on réussit à réduire de moitié, soit 6 000 $/an ou 500 $/mois, seulement 150 000 $ seraient nécessaire pour financer les besoins alimentaires.

Si on reprend mes chiffres précédemment mentionnés de 2 534 $/an, j’ai seulement besoin de 63 350 $ en placements. Considérant mes placements avoisinant 150 000 $ présentement, c’est comme de dire que ce volet est déjà réglé pour moi.

Donc, réduire la facture d’épicerie permet d’augmenter l’épargne et diminuer la somme nécessaire en placements pour atteindre l’indépendance financière. À mon avis, c’est gagnant-gagnant. 🙂

Conclusion

Je dois avouer avoir aimé faire le point sur mes dépenses d’épicerie. Je suis heureuse de constater que j’arrive à me maintenir dans les chiffres souhaités, et ce, sans sentir de sentiment de privation. À voir les chiffres, on ne dirait pas que je mange de la viande, des noix, du fromage, des avocats et des tonnes de légumes verts sur une base régulière. 🙂

De plus, ça fera bientôt un an que je fais le suivi de mes dépenses et je commence enfin à pouvoir faire certains constats. J’aurais dû commencer l’exercice bien avant ça!

Une chose est certaine, l’alimentation restera toujours un gros morceau du budget et tous les trucs sont les bienvenues pour diminuer la facture! J’espère ainsi que les miens vous seront utiles! Si vous avez d’autres bons trucs pour diminuer la facture d’épicerie, n’hésitez pas à laisser un commentaire. 🙂

À la prochaine!

Bilan de mai 2021

Bonjour!

J’espère que vous avez passé un beau mois de mai, malgré les incertitudes des marchés boursiers. Pour ma part, j’ai gardé le cap. 😉

Sinon, que s’est-il passé en mai? Eh bien, malgré que la motivation me manque par moment, ça se passe bien au boulot. J’ai d’ailleurs eu une excellente évaluation de mi-année devancée par ma désormais ancienne supérieure. Et oui, je parle de la gestionnaire qui m’a engagé en février dernier sur mon poste temporaire. Dommage, car je n’avais jamais eu une gestionnaire aussi humaine et à l’écoute de ses employés.

Elle m’a d’ailleurs demandé si ça m’inquiétait qu’un nouveau gestionnaire s’occupe de gérer ma possible permanence. Vous savez quoi? Je n’y avais même pas pensé.

Est-ce ça le pouvoir du F.U. Money (attention aux oreilles chastes)? Peu importe la tournure des événements par la suite, je sais que je suis en assez bonne position pour tolérer seulement ce qui est le mieux pour moi.

Autrement, j’ai fait quelques délicieuses randonnées de vélo. En voilà, un petit plaisir de la vie. Ce que j’avais hâte! 🙂

De plus, j’ai eu ma première dose de vaccin! Ma deuxième dose est prévue pour septembre, mais les dernières nouvelles laissent croire que ce sera bien avant ça. Ce sera une bonne affaire de réglée!

Vous avez peut-être remarqué que mes articles se font un peu plus rares. Que voulez-vous… j’ai moins envie de rester devant mon ordinateur quand il fait beau. D’autant plus que je profite du beau temps en bonne compagnie, ces temps-ci. Eh oui, on peut vraiment rencontrer quelqu’un sur Fire Dating. 😉 

Maintenant, je me demande comment je devrais faire référence à mon partenaire FIRE sur ce blogue. M. Slap? Je suis ouverte aux suggestions. 😂

Trêve de plaisanteries. Passons maintenant aux choses sérieuses.

Valeur nette au 31 mai 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 025 $
42 243 $
46 750 $
36 519 $
5 752 $
13 427 $
2 600 $
Total d’actifs :148 316 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
4 963 $
0 $
2 890 $
Total de passifs :7 853 $
Valeur nette140 463 $
Variation+ 2 326 $

Eh oui, ce ne fut pas un mois facile autant du côté de la bourse, que de la crypto. En fait, ce n’est surtout pas facile pour les nouveaux investisseurs qui vivent leurs premières secousses. Pour les habitués, on sait ce que ça veut dire. C’est l’heure des soldes!

On se souvient des paroles de Warren Buffett, après tout :

Be fearful when others are greedy, and greedy when others are fearful.

D’ailleurs, saviez-vous qu’il existe des indices qui donne le pouls sur les sentiments des investisseurs, autant pour la bourse que la crypto? Fascinant tout ce qu’on peut retrouver en ligne. 😉

Bref, malgré tout ça, j’ai continué mes investissements réguliers. Et malgré cela, mon actif a à peine bougé! Ainsi, la variation de ma valeur nette de + 2 326 $ est essentiellement due à mon remboursement de dettes. 

Notamment, j’ai reçu le 800 $ du compte santé de mon assurance collective pour rembourser partiellement ma chirurgie de correction de la vue. J’ai également mis moi-même 500 $, en plus de mes deux paiements d’auto. Ainsi, pendant que mon actif a stagné, mon passif a pas mal diminué. Yay!

D’ailleurs, peut-être vous demandez vous pourquoi je laisse trainer le solde sur ma carte de crédit? Après tout, c’est la base des finances personnelles de ne pas trainer de mauvaises dettes! En fait, j’avais pensé de transférer le tout vers ma marge de crédit personnelle (5,45 % d’intérêts chez Tangerine). Toutefois, j’ai constaté que ma carte de crédit BMO AIR MILES avait une offre promotionnelle valide pendant 9 mois sur les transferts de soldes. Le taux promotionnel est à 1,99 %, soit beaucoup moins que ma marge de crédit. C’est donc sur cette carte que j’ai fait le transfert.

Comme ça, je sens moins l’urgence de rembourser rapidement et je peux continuer d’investir en toute quiétude. 😉

Épargne

Voici le détail de mon épargne de mai sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 5 mai : 825,00 $ sur 1 835,89 $ net
  • 19 mai :  975,00 $ sur 1 837,00 $ net
  • Total d’épargne : 1 800,00 $ sur 3 672,89 $ pour le mois de mai ou 49 % d’épargne

Sur les 1 800 $ épargnés, j’ai cotisé 1 350 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 450 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Je suis quand même très heureuse d’avoir réussi à épargner autant! Comme mentionné plus tôt, j’ai encore ma chirurgie à rembourser, alors j’anticipais que ça tire mon taux d’épargne vers la baisse. Toutefois, j’ai un peu palier à ça en vendant quelques trucs ici et là, comme des livres et Blu-ray, que je voulais me débarrasser depuis longtemps.

Notamment, je me suis enfin débarrassé de mon vélo hybride que je n’utilise plus depuis l’achat de mon vélo de route en 2018. Considérant que je l’avais payé usagée à 120 $ en 2017, la vente à 200 $ en 2021 était plus qu’appréciée. 😉

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-05-0111,50 $Sport Olympe
2021-05-027,16 $Épicerie
2021-05-03497,50 $Loyer
2021-05-0537,74 $Assurance automobile
2021-05-0649,33 $Vêtements de sport
2021-05-07403,85 $Prêt automobile
2021-05-1088,41 $Garage
2021-05-108,25 $Netflix
2021-05-12112,45 $Épicerie
2021-05-1233,64 $Essence
2021-05-133,40 $Starbucks
2021-05-149,45 $SAQ
2021-05-154,79 $Épicerie
2021-05-163,40 $Starbucks
2021-05-177,74 $Pharmacie
2021-05-1723,25 $Épicerie
2021-05-175,60 $Amazon
2021-05-2129,50 $Hydro-Québec
2021-05-21403,85 $Prêt automobile
2021-05-215,97 $Épicerie
2021-05-233,40 $Starbucks
2021-05-2637,92 $Essence
2021-05-2636,30 $Épicerie
2021-05-27221,77 $United
2021-05-2964,39 $Mondou
2021-05-2928,75 $Internet résidentiel
2021-05-303,40 $Starbucks
Total :2 142,71 $

Pour le mois de mai, j’ai 2 142,71 $ de dépenses totales, ou 25 712,52 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 1 335,01 $ ou 16 020,12 $ annualisés. 

Ici, on retrouve en grande majorité mes dépenses habituelles. J’ai aussi fait l’achat de quelques articles et vêtements de sport chez Décathlon. Les prix y sont vraiment extraordinaires. Laissez-moi vous dire que je ne retournerai plus jamais chez Sport Expert.

C’était donc plutôt tranquille au niveau dépenses, jusqu’à ce que je me décide enfin d’utiliser mon crédit de vol chez United. Hey oui, mon voyage à Hawaï est finalement réservé. Advienne que pourra. Ma première dose de vaccin m’a convaincu. 😉

Bien sûr, les prix ayant augmentés depuis, j’ai quand même du débourser 221 $ de ma poche. J’aurai d’autres dépenses à faire en prévision de ce voyage dans les prochains mois. Il y a donc de fortes chances que l’épargne continue d’en prendre un coup. 😉

Finalement, toujours dans le thème des dépenses, une lectrice m’a écrit dernièrement pour avoir des trucs pour faire l’épicerie à plus faible coût. Comme il s’agit d’un des plus gros postes de dépenses, ça vaut la peine de s’y pencher. Depuis que je fais le suivi de mes dépenses, je constate que la moyenne que je paye en épicerie par mois est de 206 $.

Ainsi, je ne vous oublie pas, chère lectrice. Bien que j’aie effleuré le sujet ici (anglais seulement), cela pourrait définitivement faire l’objet d’un prochain article. Restez à l’affut! 

Liste de lecture

Curieusement, j’ai un peu moins fait de lecture ce mois-ci. 😉

Peut-être par manque de temps ou par manque d’intérêt? Le beau temps et M. Slap rendent la lecture quelque peu moins fréquente. 😉

Malgré ça, ma liste de lecture de mai ressemblait à ceci :

Predictably Irrational était particulièrement intéressant! Il s’agissait en fait de la suggestion d’un abonné de ma page Facebook. Merci pour la recommandation, c’était exactement dans mes cordes!

Je pense que Think Like a Monk vaut une mention spéciale. J’ai souvent dit, à la blague, que je vis comme un moine. Je peux confirmer que plusieurs notions détaillées dans le livre m’ont rejoint. 

Finalement, j’ai fait une relecture de I Will Teach You to Be Rich. Je me rends compte que beaucoup de mes bonnes habitudes financières d’aujourd’hui ont pris forme grâce à la lecture de ce livre en 2017. Maintenant, c’est un peu moins pertinent pour moi, car la majorité du contenu est désormais acquis. Toutefois, ça a fait changement de lire sur le mindset de richesse et d’abondance, en comparaison avec la frugalité et le mouvement FIRE en général.

Je suis parfaitement heureuse dans ma frugalité, mais c’est toujours intéressant et enrichissant de voir les choses sous un autre œil. Une chose est certaine. Ramit Sethi ne me dirait certainement pas de couper mes cafés Starbucks. 😉

Conclusion

Alors voilà, un autre mois derrière nous et nous voilà déjà en juin. Que le temps passe!

Ce mois-ci, j’ai une semaine de vacances prévue pour la première fois depuis presque un an. Je ne voyais pas l’intérêt de prendre des vacances en 2020, curieusement. Par la suite, mes vraies vacances (trois semaines, dont deux à Hawaï) seront en septembre. Ainsi, la semaine en juin servira seulement d’amuse-gueule. 😉

Les dépenses seront fort probablement plus fréquentes dans les mois à venir. Toutefois, pas de souci, j’ai déjà pris de l’avance sur mon objectif d’épargne pour 2021. 😉

Si jamais certains d’entre vous étaient intéressés à un petit meet up dans un parc ou autre, dans le coin de Québec, n’hésitez pas à me faire signe. Ça pourrait être agréable de parler en personne avec d’autres adeptes de FIRE et finances personnelles!

Au plaisir. 🙂

Mon portefeuille de cryptomonnaies

Bien que j’aie un style d’investissement plutôt ennuyant en bourse, je pense équilibrer un peu le tout avec la classe d’actif la plus volatile qui soit. Je parle bien sûr de la cryptomonnaie. Mon aventure n’en est qu’à ses balbutiements, puisque j’ai commencé à investir en cryptomonnaie seulement en janvier dernier. Malgré ça, c’est déjà toute qu’une aventure.

Ainsi, en plus de mes FNBs en bourse, j’ai également un portefeuille de cryptomonnaies. Ici, je parle de tout ce que je détiens en dehors de mes comptes enregistrés traditionnels. Je n’inclus donc pas les FNB de Bitcoin ou d’Ethereum.

De plus, on parle généralement de « cryptomonnaie », alors que tous les actifs de ce genre n’ont pas nécessairement une visée monétaire. Le terme cryptoactif semble accepté et utilisé en France, mais curieusement pas utilisé au Québec (bien qu’il soit accepté par l’OQLF!). À mes yeux, c’est bien plus représentatif. Toutefois, pour faire court et ne pas induire en erreur, permettez moi simplement d’utiliser le diminutif « crypto ». 😉

Je vous détaillerai ainsi les neuf cryptos de mon portefeuille, comment je les achète, comment je les conserve et comment je me retrouve dans tout ça. Bien sûr, je vous donnerai un peu de détails sur les rendements à ce jour. Vous serez à même de constater combien c’est volatile!

Pour un autre bel exemple récent de portefeuille de cryptos et de stratégie d’investissement, je vous invite à aller voir l’article de notre ami l’excellent Retraite 101. 🙂

Disclaimer

Comme toujours, sachez que cet article ne donnera aucun conseil financier. Je ne suis toujours pas conseillère financière, fiscaliste ou spécialiste en planification de la retraite (et je ne le serai jamais).  Je ne suis donc pas accréditée par la loi pour émettre des recommandations financières. Finalement, je suis encore moins une experte en cryptomonnaie.

Cet article a pour but de donner un exemple de portefeuille et de faire preuve de transparence, comme toujours.

De grâce, n’achetez pas une certaine crypto simplement parce que je la détiens. Gardez en tête que les rendements du passé ne sont jamais garants du futur. Si j’ai eu du succès avec une certaine crypto dans les derniers mois, ça ne garantit pas que vous en aurez à partir de maintenant. Faites toujours vos propres recherches en premier lieu.

Finalement, cet article comprend de nombreux liens affiliés vers les différentes plateformes d’échanges. Si vous désirez vous ouvrir un compte sur une des différentes plateformes, je vous invite à utiliser mes liens. Voilà une belle façon d’encourager ce blogue. 🙂

Petites précisions fiscales

Comme mentionné précédemment, la « vraie » crypto ne peut pas être détenue dans un compte enregistré. Donc, vous comprendrez que celle-ci est soumise à l’imposition sur le gain en capital.

Sachez d’ailleurs qu’un gain en capital ne survient pas seulement lors d’un échange de cryptomonnaie vers une monnaie fiduciaire (autrement dit, une vente). En fait, il peut survenir également lors de tout échange contre une autre crypto (exemple : échanger de BTC pour de l’ETH). Ainsi, il faut transiger avec prudence, sinon la facture d’impôt pourrait s’avérer salée!

Toutefois, si vous préférez être un HODLer, c’est-à-dire un investisseur à long terme en terminologie crypto, alors acheter ici et là (dollar-cost averaging), ne vendez jamais et échangez très peu, et vous n’aurez pas (presque pas) de casse-tête d’impôt pour le moment. 😉

Mes premiers pas dans le monde de la crypto

En décembre dernier, le Bitcoin faisait la manchette après avoir battu sa dernière valeur record de 2017. S’en sont suivi plusieurs nouveaux records par la suite pour inévitablement vivre une correction d’une certaine ampleur en janvier. Ça m’a paru un bon moment pour faire mon entrée dans ce monde. Après avoir lu et visionné une quantité embarrassante de contenu pour comprendre les bases du Bitcoin et de la chaîne de blocs, j’ai décidé de me lancer.

J’ai fait mon premier achat de BTC le 13 janvier avec l’application Montréalaise Shakepay. En y déposant 100 $, j’obtenais 30 $ de bonus en utilisant un lien de référencement. Shakepay ne permettant l’achat que de BTC et ETH, j’ai réparti mon 130 $ entre ces deux cryptomonnaies pour commencer.

Depuis, j’ai continué d’investir ici et là, à coup de 25 $ ou 50 $, m’exposant ici à diverses variations de prix. Je continue mon apprentissage au quotidien sur le marché, la technologie, les différentes tendances et les autres cryptos, aussi appelé altcoins. J’ai éventuellement décidé d’acquérir des altcoins par différents biais que je détaillerai plus bas.

Parmi mes différentes façons de transiger, je continue de préférer de loin Shakepay comme plateforme d’échange. Leurs frais sont très raisonnables. Le programme de référencement, même s’il a diminué (10$ maintenant, au lieu de 30$), demeure très profitable. Leur fonctionnalité qui permet aux utilisateurs d’obtenir des sats (la plus petite dénomination du bitcoin) gratuits en secouant son téléphone chaque jour est extrêmement généreuse. À ce jour, j’ai fait plus de 75 $ juste à secouer mon téléphone!

Je souhaiterais simplement qu’ils ajoutent d’autres cryptos que BTC et ETH un jour. Ça simplifierait de beaucoup mon processus. 😉

Mon portefeuille

Alors le voici, mon fameux portefeuille, en date du jour. Parmi mes neuf cryptos différentes. j’en ai acheté que sept. Les deux autres me sont en fait générées toutes seules via différentes méthodes. Et oui, c’est un peu comme si la crypto générait des « dividendes ». 😉

Je vous détaillerai donc brièvement la crypto en question, combien j’en ai, où je l’achète et où je la conserve. Je vous les présenterai également en ordre décroissant de capitalisation du marché. On commence donc par le plus connu.

Bitcoin (BTC)

Nul besoin de le présenter. Bien sûr, je détiens du Bitcoin, la première cryptomonnaie apparue sur le marché. Bien que le but premier du bitcoin était de devenir une monnaie numérique, la lenteur de transaction tend à croire qu’il a plus de potentiel de servir de réserve de valeur. On parle donc plus de l’équivalent numérique de l’or.

  • Combien j’en ai : 0,01396033 BTC
  • Où je l’achète : Shakepay
  • Où je le conserve : BlockFI, où j’obtiens 5 % d’intérêts

Ethereum (ETH)

Ethereum est un autre système de chaîne de blocs décentralisée comportant sa propre cryptomonnaie, l’Ether. Il sert de plateforme pour de nombreuses autres crypto, en plus d’exécuter des contrats intelligents (smart contracts).

  • Combien j’en détiens : 0,12738213 ETH
  • Où je l’achète : Shakepay
  • Où je le garde : BlockFI, où j’obtiens 4,5 % d’intérêts

Cardano (ADA)

Cardano est une plateforme de chaîne de blocs qui fonctionne sous le modèle de consensus de proof-of-stake. Le projet vise à « redistribuer le pouvoir des structures non responsables aux marges des individus », contribuant ainsi à créer une société plus sûre et plus transparente.

  • Combien j’en détiens : 103,77491 ADA
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Exodus, où j’obtiens environ 4 % d’intérêts

Litecoin (LTC)

Litecoin (LTC) est une cryptomonnaie conçue pour permettre des paiements rapides, sécurisés et à faible coût. Elle a été créée sur la base du protocole Bitcoin (BTC), mais diffère en termes d’algorithme. Le Litecoin a un temps de blocs de seulement 2,5 minutes et des frais de transaction extrêmement bas, ce qui le rend adapté aux microtransactions et aux paiements sur le lieu de vente. Litecoin a en quelque sorte plus de potentiel d’adoption dans le monde réel en tant que monnaie que BTC.

  • Combien j’en ai : 0,61301921 LTC
  • Où je l’achète : Newton
  • Où je le garde : BlockFI, où j’obtiens 5,5 % d’intérêts

VeChain (VET)

VeChain est une plateforme de chaîne d’approvisionnement basée sur sa propre chaîne de blocs (VeChain Thor). La plateforme utilise en fait deux cryptos différentes, le VET et le VTHO, pour gérer et créer la valeur sur la chaîne de blocs.

VeChain est déjà utilisé par plusieurs grandes marques pour effectuer le contrôle et suivi de leur chaîne d’approvisionnement. On retrouve, notamment, BMW, Walmart China, H&M et plus encore.

  • Combien j’en ai : 6 992,2461 VET
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Exodus

Enjin (ENJ)

Basé sur Ethereum, Enjin est une société qui fournit un écosystème de produits de jeu interconnectés. Leur offre phare est l’Enjin Network, une plateforme de jeu social grâce à laquelle les utilisateurs peuvent créer des sites Web et des clans, discuter et héberger des magasins d’objets virtuels.

  • Combien j’en ai : 42,9524 ENJ
  • Où je l’achète : Kucoin
  • Où je le garde : Enjin Wallet

VeThor (VTHO)

VeThor Token (VTHO) joue un rôle important dans la fonctionnalité globale de la chaîne de blocs VeChain Thor. Le jeton VeThor représente en fait le prix de l’utilisation de la chaîne de blocs. Son objectif principal est de faciliter les processus et les transactions sur la chaîne de blocs.

  • Combien j’en ai : 154 VTHO
  • Où je l’obtiens : Exodus, car chaque VET que j’y détiens produit 0.00000005 VTHO environ chaque 10 secondes (ou chaque fois qu’un bloc est miné). Je n’ai donc jamais acheté de VTHO jusqu’à maintenant. Il se produit tout seul.
  • Où je le garde : Exodus

SparkPoint (SRK)

SparkPoint ou officiellement, SparkPoint Technologies Inc, est une des startups pionnières en matière de cryptos aux Philippines. Le projet vise à accélérer l’adoption  de la chaîne de blocs et des cryptos par le grand public grâce à un écosystème de produits et de services.

  • Combien j’en ai : 20 795 SRK
  • Où je l’achète : Bitmart
  • Où je le garde : Sparkpoint Wallet

SparkPoint Fuel (SFUEL)

SFUEL est un nouveau jeton DeFi (decentralized finance) de SparkPoint Technologies Inc. Le projet vise également à accélérer l’adoption par le grand public de la chaîne de blocs et des cryptomonnaies.

  • Combien j’en ai : 3 SFUEL
  • Où je l’obtiens : Bitmart, car je l’ai reçu par airdrop en récompense pour avoir détenu du SRK
  • Où je le garde : Bitmart

Comment je m’y retrouve

Vous l’aurez remarqué, j’achète, transige et conserve à plusieurs endroits différents. Ainsi, ce n’est pas aussi simple d’avoir une vue d’ensemble que pour mon portefeuille de placements traditionnels sur Questrade.

Heureusement, il y a plein d’outils, d’applications ou de sites pour y voir plus clair. Personnellement, j’utilise le site et l’application de Coinmarketcap. Après avoir créé un compte, j’ai entré approximativement le détail de mes transactions et le nombre d’actifs que je détiens.

Ainsi, en date de l’écriture de cet article (ça fluctue énormément, et ce, 24/7), voici ce que Coinmarketcap me permet de voir comme vue d’ensemble :

En plus de ça, on a accès à bien d’autres informations. Notamment, le chiffre qui nous intéresse vraiment :

Voici le total de mon portefeuille de crypto en date de l’écriture de cet article. Cette somme représente à peine 2 % de mes actifs. Il s’agit d’un pourcentage avec lequel je suis très confortable actuellement. Ma règle du pouce : ne pas en avoir plus que ce que je suis prête à perdre. À date, ça tient la route.

Ensuite, ça me permet de voir la répartition des différentes cryptos sur mon portefeuille global :

Je vous laisse deviner laquelle est ma préférée. 🙂

Ça me permet également de voir la progression du portefeuille et les nombreux soubresauts du marché depuis que j’ai commencé à acheter :

Comme vous pouvez le constater, ça ressemble plus à des montagnes russes qu’autre chose. Eh oui, mon portefeuille a chuté d’environ 50 % au cours du dernier mois! Ai-je pris panique et vendue? C’est mal me connaître! J’ai plutôt utilisé le peu de liquidité que j’avais pour acheter à rabais. 🙂

Revenus passifs, bonus et remerciement

Parmi tout ceci, j’ai en fait investi 2 325 $ de ma poche, mais j’ai aussi obtenu beaucoup de crypto grâce à différentes méthodes. Vous avez pu le constater plus haut. Certaines cryptos m’ont simplement été donné (VTHO et SFUEL)! J’ai aussi pu cumuler du BTC en secouant mon téléphone avec Shakepay. Pendant que je dors, BlockFI me donne des intérêts sur BTC, ETH et LTC et Exodus me donne environ 4 % sur ADA.

J’ai également reçu quelques bonus de référencement grâce à ce blogue. En date du jour, c’est un total de 455 $, réparti ainsi :

Je ne le dirai jamais assez, alors je vais me répéter. Merci à tous ceux qui ont utilisé mes codes de référencement jusqu’à maintenant. C’est infiniment apprécié! 🙂

L’avenir de la crypto

Nous venons tout juste de vivre une des plus grosses chutes du BTC en mai. Ainsi, vous vous dites peut-être que je suis folle de garder le cap. Toutefois, sachez que Bitcoin a été déclaré mort plus de 400 fois depuis le début de son existence. Malgré ses nombreux soi-disant décès, il demeure l’actif le plus performant de la dernière décennie. Clairement, il est là pour rester.

Je ne crois pas du tout que la fin soit proche. Oui, il y a plusieurs critiques au niveau de la consommation d’énergie (entre autres choses). Toutefois, on tend à oublier qu’il y a maintenant énormément d’autres cryptos à considérer qui sont immensément moins énergivore. Pensons simplement à une chaîne de blocs comme Vechain qui opère sous un modèle de consensus (proof-of-authority) infiniment plus vert que celui du Bitcoin (proof-of-work).  Sans compter que leur chaîne de blocs pourrait être très utile dans l’effort à réduire les gaz à effets de serre.

Ultimement, la crypto devra être considérée dans son ensemble, et non seulement jugée par sa figure de proue plus énergivore.

De plus, la volatilité est le prix à payer pour le rendement. Si vous n’êtes pas capable de digérer une soudaine chute de 50 % de votre portefeuille, n’y pensez même pas. Fermez cet article et retournez aux FNB indiciels de ce pas. Si ça vous intéresse quand même, attachez votre tuque, car c’est assez mouvementé!

Mais avant toute chose : informez-vous. Si la majorité du contenu de cet article sonne klingon pour vous, il est temps de vous instruire avant d’acheter quoi que ce soit.

Ultimement, rappelez-vous que spéculer sur le futur à court terme est inutile quand on croit à la technologie et qu’on a l’intention de détenir ces actifs sur le long terme. Dans ce temps-là, buy and hold, baby. 🙂

Conclusion

Alors voilà, c’était mon petit portefeuille de crypto.

Vous avez pu constater que je ne suis clairement pas une « maximaliste ». Plusieurs aiment se lancer dans des débats à savoir si X crypto est meilleur que Y crypto. Personnellement, je préfère détenir un peu de tout. Dans le même état d’esprit qu’en bourse, je vise la diversification. J’essaie de m’exposer à différents projets que je crois prometteurs. Malheureusement, il n’existe pas (encore) de FNB composés de multiples cryptos pour mon CELI. Alors je me diversifie moi-même, comme je le peux!

De plus, quatre de mes cryptos (BTC, ETH, ADA, LTC et VET) sont dans le top 20 des plus grosses crypto, alors que les autres sont plus considérés comme small cap. Deux de ceux-ci m’ont littéralement été donnés, alors ce n’est pas comme si je risquais beaucoup de mon argent. Finalement, la plupart des small caps que j’achète, c’est souvent avec les bonus que je reçois. Ainsi, même si je perds tout dans ces altcoins, je ne perds pas réellement mon argent. 🙂

Et puis finalement… je vous l’avais dit que je n’avais pas de Dogecoin. J’ai une forte tolérance au risque, mais il y a des limites. 😉

À la prochaine!

Mon portefeuille de placements

J’avais hésité jusqu’à maintenant à faire un billet du genre, par peur que ça soit inintéressant. En effet, je suis une investisseuse à long terme, qui vise sur la croissance via une approche indicielle. Je veux le moins de gestion possible à faire. J’achète et je garde. Plutôt ennuyant, non?

Pour vrai, je ne fais pas de grandes analyses de titres individuels et je me balance des ratios cour/bénéfice et autre.

En réalité, j’aime avoir le moins de titres possible. Les FNB tout-en-un? Une de meilleure invention au monde.

En fait, je crois sincèrement que c’est la méthode d’investissement qui convient à la plus grande majorité de personnes. Il me semble donc pertinent de l’exposer en détail pour ceux qui trouvent la chose un peu intimidante et qui aimeraient avoir un exemple de portefeuille bien simple (voire banal).

Sachez également que je déteste garder de l’argent non investi. En effet, je n’ai même pas de fonds d’urgence. Il est donc bon de noter que je garde toujours que le strict minimum en encaisse, et ce, dans tous mes comptes de placements.

Finalement, je fais tous mes placements personnels via la plateforme Questrade, un des courtiers en ligne les moins chers au Canada. Si vous êtes intéressés à vous ouvrir un compte, entrez ma QPass Key 665709686438830 et nous obtiendrons tous les deux 25 $. 🙂

Avertissement

Je ne suis pas conseillère financière, fiscaliste ou spécialiste en planification de la retraite.  Je ne suis pas non plus accréditée par la loi pour émettre des recommandations financières. Cet article ne fournira aucun conseil financier.

Je voulais seulement vous exposer mon portefeuille de placements, à titre d’exemple et par souci de transparence. 🙂

CRI

Tout d’abord, on se souvient que j’avais eu à transférer la valeur de mon ancien fonds de pension en 2018. Les fonds ont été déposés jusqu’au montant transférable maximum (29 826 $) dans un compte de retraite immobilisé (CRI) en octobre 2018.

En date du jour, j’y détiens uniquement XEQT, soit un FNB d’allocation d’actifs investi à 100 % en actions. Le ratio de frais de gestion (RFG) est de 0,20 %, ce qui me convient parfaitement pour une approche aussi passive. J’avais anciennement différents FNB que je devais rééquilibrer moi-même. Maintenant, je préfère avoir à faire (ou être tentée de faire) le moins possible de transactions. Dans cet état d’esprit, un FNB du genre me convient parfaitement.

Ainsi, je détiens présentement 1 848 unités achetées en moyenne à 21,66 $.

Je vous rappelle que dans un CRI, on ne peut y ajouter des sommes, autrement que par le transfert d’un ancien fonds de pension. Ainsi, celui-ci croît depuis octobre 2018 uniquement grâce aux rendements composés et aux versements trimestriels de dividendes, que je réinvestis immédiatement.

À la fermeture des marchés vendredi dernier, en considérant mes 1 848 unités et mes quelques dollars en encaisse, j’avais un solde de 46 086,99 $.

REER

Pour ce qui est de mon REER chez Questrade, j’ai exactement la même approche dans que dans mon CRI. Je détiens donc 1 443 unités de XEQT achetées en moyenne à 21,43 $.

À la fermeture des marchés vendredi dernier, en considérant mes 1 443 unités et mes quelques dollars en encaisse, j’avais un solde de 36 007,03 $.

J’ai également un REER chez FTQ, auquel je cotisais chez mon ancien employeur. Je détiens 117,1339 unités, dont la valeur unitaire (au 31 décembre 2020, la valeur étant mise à jour chaque six mois) est de 49,11 $. Ainsi, j’ai un solde de 5 752,45 $.

Finalement, j’ai un dernier REER chez Fondaction, pour les mêmes raisons que FTQ. Je détiens 954,2905 unités, dont la valeur unitaire (également au 31 décembre 2020) est de 14,07 $. Ainsi, j’ai un solde de 13 426,86 $.

Donc, le total de mes placements en REER est de 55 681 $.

CELI

Le CELI étant un véhicule de placement bien différent du REER et du CRI, j’ai décidé d’y avoir une approche légèrement différente. Comme ce compte me permettra de toucher des revenus non imposables à la retraite et que je compte retarder son décaissement le plus tard possible, je peux me permettre plus de risque et de volatilité en échange d’un meilleur rendement.

De plus, j’ai une forte exposition canadienne dans mes REER (largement à cause de FTQ et Fondaction). Ainsi, j’ai décidé d’opter pour un FNB presque uniquement international avec ZGQ. Ce FNB a une gestion un peu plus active, et donc un RFG plus élevé de 0,50 %.

Je détiens donc 863 unités achetées en moyenne à 45,00 $. Considérant la valeur à la fermeture des marchés vendredi dernier, ça revient à un total de 39 689,37 $.

Également, je me permets un volet plus spéculatif avec les tout nouveaux FNBs de cryptomonnaie. Ceux-ci permettent de s’exposer aux rendements de cette classe d’actifs, et ce, à l’abri de l’impôt.

Je détiens donc 55 unités de ETHH.B acheté en moyenne à 10,15 $. Considérant la valeur actuelle, ça revient à un total de 976,80 $.

Finalement, je détiens 160 unités de BTCC.B acheté en moyenne à 10,10 $. Considérant la valeur actuelle, ça revient à un total de 1454,40 $.

Ainsi, le total de mes placements en CELI est de 42 126,12 $.

Analyse

Vous le savez, je suis une nerd et j’aime jouer dans Excel (Google Spreadsheet, en fait). Ça me permet, entre autres choses, de faire différents graphiques pour me donner des visuels de mes portefeuilles et ma progression. Permettez-moi de vous en partager quelques-uns.

Répartition par pays

La grosse différence entre mes deux FNBs principaux (XEQT et ZGQ), c’est la proportion d’actions canadiennes. Dans XEQT, on parle de 24 %, alors que ZGQ en a moins de 1 %. N’oublions pas que mes REER FTQ et Fondaction sont 100 % investis Canada.

Alors, considérant tout ceci, je me demandais à quoi ressemblait l’allocation de mon portefeuille total par pays.

Grâce à cet outil offert par Vanguard, j’ai pu comparer en détail l’allocation spécifique dans le monde des deux principaux FNB, pour ensuite produire un graphique.

Voici le résultat :

Ainsi, je suis investie à 26,9 % au Canada. ZGQ m’a donc bel et bien permis de diminuer un peu mon home country bias. Si j’investissais aussi dans XEQT dans mon CELI, je serais autour de 34 %. Le 46,2 % américain n’est pas terriblement loin du 47 % de XEQT. Finalement, on parle de 26,9 % à l’international, avec notamment le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse, parmi les plus importants.

Honnêtement, je n’aurais pas pu deviner que c’était les pays les plus importants de mon portefeuille, après les États-Unis!

Bien sûr, en continuant d’investir dans ZGQ dans mon CELI, je vais continuer de diminuer mon exposition au marché canadien et augmenter mon exposition au marché mondial.

Finalement, voici la preuve qu’on peut très bien être diversifié à l’échelle mondiale avec très peu de FNB.

Croissance du portefeuille

J’ai sorti un autre graphique intéressant qui démontre la progression de mes comptes depuis que j’ai commencé à investir. Le voici :

Malgré que je n’ai rien investi dans mon REER depuis environ avril 2020 ni dans mon CRI depuis le transfert en octobre 2018, on constate bien la croissance due au rendement et aux dividendes.

J’aime particulièrement constater la croissance de mon CELI depuis que j’y concentre presque la totalité de mon épargne. Il va continuer à gagner du terrain dans les prochaines années, au fur et à mesure que je m’approche de le maximiser. Il me reste d’ailleurs un peu moins de 40 000 $ à y contribuer en date du jour.

Proportion par type de compte

Finalement, le tout m’amène à visualiser la proportion de chaque compte au sein de mon portefeuille. En date du jour, la répartition de mes différents comptes ressemble à ceci :

On parle donc de 71 % de placements imposables (REER et CRI) et 29 % de placements non imposables (CELI). Bien sûr, comme je concentre presque uniquement mon épargne dans mon CELI actuellement, le pourcentage de placements (et donc de revenus futurs) non imposables continuera d’augmenter en proportion.

Retenez qu’il n’y a aucun inconvénient à avoir un CELI bien garni. On ne peut pas en dire autant d’un REER. 🙂

Allocation d’actifs

Eh oui, ça donne un portefeuille assez agressif. Que voulez-vous, j’ai un long horizon de placement et une excellente tolérance au risque. 😉

Je suis donc presque investie à 100 % en actions dans mes placements traditionnels. Les quelques pourcentages qui ne sont pas investis en actions sont investis en FNB de cryptomonnaie, ce qui est considéré encore plus risqué que des actions.

Bien que j’aie l’intention de revoir mon allocation d’actifs à l’approche de la retraite,  je n’ai aucun intérêt à réduire mon rendement avec des obligations entre temps.

Dans les faits, il ne faut pas oublier que je suis une des chanceuses à avoir un régime de retraite à prestations déterminées. Ce type de régime de retraite est tellement blindé, que c’est tout comme si j’avais une certaine portion d’obligations.

En fait, j’ai vérifié et le rapport annuel de 2020 de mon fonds de pension indiquait que 45 % des sommes sont investis en obligation. Par le fait même, j’ai moi-même une certaine exposition, indirectement. Je n’ai pas accès directement à ces sommes pour le moment, mais je compte transférer la valeur de mes droits quand je quitterai le monde du 9 à 5.

Aussi plate que ça!

Voilà, j’espère que c’était intéressant pour certains d’entre vous, chers lecteurs. Il s’agit d’une approche de l’investissement particulièrement ennuyante. Toutefois, ça a fait ses preuves. Après tout, les investisseurs qui obtiennent les meilleurs rendements sont… morts. Comme quoi l’inactivité a ses avantages. 🙂

Pour toute la platitude de mes placements en bourse, je pense bien compenser avec mon portefeuille de cryptomonnaie. Ainsi, mon prochain article sera dans la même veine. Je vous offrirai cette fois des détails sur mon fameux portefeuille de cryptomonnaie. Cela risque d’être un peu plus rocambolesque. 😉

Et non, je ne compte pas Dogecoin parmi mes autres cryptomonnaies.

Au plaisir!

Bilan d’avril 2021

Bonjour!

Vous arrivez à croire qu’on a déjà le tiers de l’année derrière nous? Que le temps passe!

J’espère que vous avez eu un aussi beau mois que le mien. Toutes les journées de beaux temps, ici et là, étaient délicieusement appréciées. Bien sûr, dame nature avait ses hauts et ses bas, mais le pire est derrière nous. 

Je suis bien contente de remarquer et rapporter que ça va de mieux en mieux au boulot! J’ai fait le plus gros de la formation, et maintenant je travaille dans du concret. Ça fait du bien de se rendre utile. Les journées sont un peu intenses, mais ça ne fait que rajouter de l’huile sur la flamme de mon objectif FIRE. 😉

Bien sûr, j’ai hâte de pouvoir faire un peu plus d’activités avec l’arrivée du beau temps et les journées qui rallongent. On se croise les doigts pour un peu de relâchement des mesures sanitaires! Au moins, je sors bientôt mon vélo de route. Quel bonheur ce sera! 🙂

Également, je pourrai bientôt faire une de mes activités préférées en profitant du soleil. Vous l’aurez probablement deviné, je parle bien sûr de la lecture. Vous le savez, j’aime les petits plaisirs. 😉

Finalement, je pourrai également apprécier tous ces petits plaisirs, et ce, sans lunettes! Comme prévu, j’ai eu ma chirurgie de correction de la vue le 30 avril. La convalescence se passe merveilleusement bien. Mon portefeuille, un peu moins, mais peu importe. C’est un excellent investissement à long terme. 😉

Trêve de bavardage. Passons aux choses sérieuses maintenant! 

Valeur nette au 30 avril 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 292 $
41 457 $
46 495 $
36 329 $
5 752 $
13 427 $
3 290 $
Total d’actifs :148 042 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
5 769 $
0 $
4 136 $
Total de passifs :9 905 $
Valeur nette138 137 $
Variation+ 2 619 $

Grâce aux marchés boursiers qui ont repris un peu du poil de la bête ce mois-ci, après deux mois plutôt lents, ma valeur nette affiche une belle augmentation. Ainsi, les grosses sommes injectées en mars ont donc déjà pu se mettre au travail. Je suis très satisfaite de ce bilan!

Ainsi, malgré le coût de ma chirurgie (3 790 $), je suis quand même dans le positif ce mois-ci. Les rendements étaient donc vraiment intéressants. 🙂

Côté cryptomonnaie, c’est encore et toujours super volatile. Combien de fois le Bitcoin a été déclaré «mort», ce mois-ci? Disons qu’il faut avoir les nerfs solides. Personnellement, tout va bien. Je n’ai pas encore eu d’envie subite de vendre en panique. 😉

Malgré les soubresauts, que dis-je, les montagnes russes de la cryptomonnaie, je demeure largement en profit sur mes investissements. 

En fait, je ne détiens pas uniquement du Bitcoin. Bien que j’aie acheté du bitcoin aussi bas que 39 000 $ initialement, on ne parle pas de rendement faramineux. C’est en fait les altcoins qui m’enrichissent le plus présentement. Par exemple, j’ai quadruplé mon investissement initial de VeChain. Les récents nouveaux records d’Ethereum ont également eu un impact apparent sur mon portefeuille, après quelques mois tranquilles. Pour de la cryptomonnaie, bien sûr, toute chose étant relative. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne d’avril sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 7 avril : 875 $ sur 1 787,59 $ net
  • 21 avril :  1 100 $ sur 1 838,07 $ net
  • Total d’épargne :  1 975 $ sur 3 625,66 $ pour le mois d’avril ou 54 % d’épargne

Sur les 1 975 $ épargnés, j’ai cotisé 1 500 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 475 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Je dois avouer être vraiment fière de mon taux d’épargne ce mois-ci. 🙂 Je n’avais pas de revenu surprise comme en mars, mais j’ai quand même réussi à épargner un peu plus qu’en janvier et en février. La seule légère différence au niveau du revenu, c’est mon augmentation annuelle qui débutait sur la paie du 22 avril.

À titre informatif, mon salaire annuel de base (sans bonus) est maintenant à 79 281 $. Pour plus de détails sur la progression de mon salaire annuel depuis mon entrée sur le marché du travail, c’est par ici. 🙂

La preuve qu’on n’a pas besoin de gagner des millions pour être capable d’épargner.

D’autant plus que mon épargne depuis le début de l’année approche déjà la moitié de mon objectif, après seulement le tiers de l’année d’écoulé! Ça me donne un peu de latitude pour pouvoir rembourser ma chirurgie sur ma carte de crédit, que je vais éventuellement transférer sur ma marge de crédit personnelle.

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-04-01497,50 $Loyer
2021-04-023,40 $Starbucks
2021-04-0279,00 $Contravention
2021-04-0537,74 $Assurance automobile
2021-04-09403,85 $Prêt automobile
2021-04-113,40 $Starbucks
2021-04-1414,24 $Hostinger
2021-04-1597,15 $Épicerie
2021-04-1529,08 $Essence
2021-04-173,40 $Starbucks
2021-04-178,78 $SAQ
2021-04-1819,53 $Mondou
2021-04-1929,50 $Hydro-Québec
2021-04-23403,85 $Prêt automobile
2021-04-234,99 $Épicerie
2021-04-243,40 $Starbucks
2021-04-273,99 $Épicerie
2021-04-29101,36 $Épicerie
2021-04-2934,15 $Essence
2021-04-2927,02 $Internet résidentiel
2021-04-303 790,00 $Lasik MD
2021-04-3033,61 $Pharmarcie
Total :5 628,94$

Pour le mois d’avril, j’ai donc 5 628,94 $ de dépenses totales, ou 67 547,28 $ annualisés. Bien sûr, je ne me ferai pas opérer tous les mois. Alors, si on oublie les coûts reliés à la chirurgie, on parle plutôt de 1 805,33 $, ou 21 663,96 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 997,63 $ ou 11 971,56 $ annualisés. 

Ainsi, si ce n’était de la chirurgie, j’ai eu très peu de dépenses en avril, ce qui explique le taux d’épargne précédemment mentionné. 🙂

Encore une fois, je profite encore des dépenses que j’avais devancées en février dans l’optique de débloquer des bonus de carte de crédit. Sinon, les dépenses du mois étaient toutes plutôt routine.

Liste de lecture

Avril fut autre beau mois de lecture. J’en ai passé des matins à lire, mon chat sur les genoux et un délicieux café à la main. 🙂

Ainsi, ma liste de lecture d’avril ressemblait à ceci : 

J’ai commencé le mois en force avec Trop c’est comme pas assez. Je vous laisse d’ailleurs Objectif 2035 vous en faire la critique, pour les intéressés. 🙂

Pour les fans de Grey’s Anatomy, Scandal, How to Get Away With Murder et compagnie, je vous recommande fortement Year of Yes de Shonda Rhimes. Un délice!

Sinon, je suis contente d’avoir attendu plus tard dans mon cheminement pour lire Early Retirement Extreme. On ne parle pas vraiment d’investissement à proprement dit dans ce livre. L’accent est beaucoup plus sur comment réduire ses dépenses au minimum, notamment en faisant tout soi-même et en développement ses propres habiletés. C’est une excellente ressource pour les personnes frugales ou qui visent la frugalité. 😉

On m’a également recommandé d’aller lire le Early Retirement Extreme 21 Day Makeover sur le blogue de l’auteur, qui serait, me dit-on, plus pratico-pratique. Je tâcherai de le lire sous peu!

Quant à The Latte Factor, je vais le garder en tête comme référence pour toute personne qui commence à s’intéresser à prendre ses finances en main. Je le vois un peu au même titre qu’En as-tu vraiment besoin? ou Wealthing Like Rabbits.  Ça a toujours été mes références pour les débutants, mais The Latte Factor vient de tailler sa place parmi ceux-ci. Il s’agit d’un livre très court, accessible et sous forme narrative. Je trouve que ça a un fort potentiel pour donner un reality check à certaines personnes. 😉

Conclusion

Quiconque me connaît en vrai aura remarqué que je chante très souvent. J’ai constamment une chanson en tête qui roule en boucle. The Best Is Yet To Come de Sheppard occupe souvent ma tête ces jours-ci.

Ça doit être parce que je ne pourrais être plus d’accord. Le meilleur est à venir, les amis. Le mois de mai en sera un beau! 🙂

Je songe faire un article prochainement sur le détail de mes portefeuilles, autant de placements conventionnels que de cryptomonnaies. Bien sûr, côté placements conventionnels, vous avez déjà une bonne idée à force de me lire. Toutefois, j’essayerais d’aller dans encore plus de détails.

Du côté de la cryptomonnaie, comme mentionné plus haut, je détiens plus que du simple Bitcoin. En date du jour, je détiens en fait neuf cryptomonnaies différentes. Je pourrais ainsi vous donner un peu de détails sur chacune d’entre elles, ainsi que comment je procède pour les acquérir.

Bien sûr, ces articles ne se seraient pas des conseils financiers. 😉 C’est toujours par souci de transparence. Et puis, on va se le dire, on aime ça les chiffres et les détails.

N’hésitez-pas à me faire part si ça vous intéresse, ou ce que vous aimeriez savoir exactement!

Au plaisir! 🙂

Comment apprécier les petits plaisirs de la vie

Plusieurs semblent se demander comment je fais pour dépenser aussi peu. Comment ça se fait que je ne sente pas le besoin de « me gâter un peu »? Après tout, on ne peut pas continuellement faire des sacrifices comme ça s’en sentir de la privation. N’est-ce pas?

Peut-être avez-vous déjà été l’objet de ce genre de discours?

Personnellement, j’ai une explication en deux temps.

Premièrement, je suis une personne extrêmement rationnelle. Genre, Spock c’est mon frère spirituel.

Ainsi, il est tout à fait logique pour moi de faire des « sacrifices » maintenant, en sachant qu’ils me rapporteront exponentiellement plus dans le futur. Dans cette optique, je n’ai aucun intérêt à déroger de mon plan.

Par exemple, pourquoi dépenserais-je 1 000 $, soit 38 heures de travail après impôt (à mon taux horaire), pour un gadget quelconque, alors que je peux en acheter un usagé à une fraction du prix, puis investir la balance? La somme investie, après plusieurs années de rendements composés, pourra payer bien plus qu’un gadget à obsolescence programmée.

Sinon, outre mon cerveau de vulcain, ce qui me permet d’être heureuse dans mon mode de vie frugal, c’est de pratiquer la gratitude au quotidien.

Autrement dit, j’ai de la reconnaissance pour les choses simples de la vie. Vous savez, les petits bonheurs, au-delà des biens matériels. Aussi simple que ça. Je préfère apprécier ce que j’ai, plutôt que de désirer ce que je n’ai pas. Dans ce temps-là, il n’y en a pas de sentiment de privation.

Le bonheur au quotidien

Bien sûr, ma future liberté financière sera fort agréable. Mais si je ne fais qu’attendre après ça pour être heureuse, les cinq prochaines années seront misérables.

Alors entre temps, j’apprécie les petites choses de la vie.

Chaque matin, j’ai hâte de sortir du lit, en quête de ma première délicieuse gorgée de café.

Chaque livre qui m’apprend quelque chose ou me transporte dans un monde imaginaire m’emplit de satisfaction. J’affectionne par le fait même mon chat qui se blottit sur mes genoux pendant que je lis et sirote mon café.

J’apprécie de rouler en voiture accompagnée de musique, de jouer du air drums sur mon volant en écoutant In the Air Tonight ou de chanter à plein poumon. Si un moment de distraction m’empêche de pleinement vivre le meilleur bout d’une chanson, je la remets!

Je savoure chaque bouchée d’un délicieux repas que j’ai pris le temps de préparer avec plaisir.

Lors d’une randonnée à pied ou à vélo, je me délecte de l’air frais en nature, j’écoute attentivement le bruit du vent dans les feuilles et je me réjouis de la sensation du soleil sur ma peau.

Je m’emballe lors d’une conversation palpitante sur un sujet qui me passionne avec un ami, un proche ou un fidèle lecteur.

Vous remarquerez que ce sont toutes des choses bien banales du quotidien. Toutefois, si l’on ne prend pas la peine de les apprécier, quand serons-nous vraiment heureux?

Les objets ne sont pas la source de bonheur

Certes, certains éléments mentionnés plus haut requièrent certains biens matériels. Toutefois, il faut retenir que ce qui rend heureux, c’est essentiellement les expériences. Alors, il faut choisir judicieusement.

Serais-je réellement plus heureuse de faire ma lecture quotidienne dans un manoir? De faire ma randonnée sur un vélo à 10 000 $? De faire mon road trip dans une Jaguar? De regarder Star Trek sur une Smart TV 98 po 8K? De manger mon repas préféré dans un restaurant 5 étoiles?

Même si un objet pouvait augmenter mon bonheur, c’est bien rare que l’augmentation du bonheur soit proportionnelle au prix payé. Ma randonnée sur un vélo à 10 000 $ sera-t-elle vraiment dix fois plus agréable que sur un vélo à 1 000 $ ? Cent fois plus agréable que sur un vélo usagé à 100 $?

J’en doute.

Pensez à ce qui vous rend vraiment heureux dans ce que vous faites. Bien que chaque chose ait son prix, c’est rarement justifié de payer une fortune.

En fait, quand les gens dépensent une somme déraisonnable pour un bien matériel, c’est rarement par quête du bonheur. C’est souvent plus pour participer à la compétition du voisin gonflable.

Exprimer sa joie rend heureux

Je connais certaines personnes avec qui il est impossible de dire s’ils sont heureux. On dirait qu’ils sont incapables de l’exprimer. Même si, après coup, ils diront qu’ils étaient heureux, personne n’aurait pu dire. Je comprends que personne ne s’exprime de la même façon, mais je trouve ça déroutant.

Personnellement, j’ai appris qu’il ne suffit pas d’être heureux. Il faut également exprimer sa joie. J’ai d’ailleurs un ami qui me partage les bonnes choses qui lui arrivent au quotidien et combien ça le rend heureux. J’ai vite réalisé combien c’était bénéfique pour lui de le partager, et pour moi de l’entendre. J’ai adopté sa pratique. Ça peut paraître bien banal, mais maintenant je ne passe pas un repas sans dire combien ce que je mange est délicieux et combien j’apprécie mon repas. Quand je termine un excellent livre, je sens le besoin de le partager avec quelqu’un ou sur ma page Facebook. 😉

Alors, lâchez-vous lousse. Exprimez votre joie et voyez comment celle-ci devient soudainement plus tangible. D’autant plus que la bonne humeur est contagieuse. Mieux vaut propager ça, qu’un virus. 😉

Une autre belle façon d’exprimer sa joie et sa gratitude, peut-être un peu moins publiquement, c’est d’écrire un journal de gratitude. Je dois avouer que je me sentais un peu ridicule les premières fois que je l’ai fait, mais j’ai quand même décidé de faire l’exercice. Chaque soir, je réfléchissais à ma journée et je ressortais le positif et ce pour quoi j’étais reconnaissante.

En période de pandémie, laissez-moi vous dire que ça m’a permis de pleinement identifier les points positifs dans ma vie et de les apprécier. Car oui, même pendant les moments difficiles, il y a plein de bonnes choses. 🙂

Appréciez votre chance

Vous savez ce qu’il faut prendre la peine d’apprécier aussi?

Combien on est chanceux.

Oui, oui, je suis parfaitement au courant de la pandémie actuelle.

Mais, vous savez quoi? Vous n’êtes pas seul. On est tous dans le même bateau, à différents degrés.

Si vous passez votre temps à penser à combien votre situation est pire que celle d’un autre, essayez de faire l’exercice à l’inverse. Comment est-ce que votre situation est mieux que celle d’un autre? Appréciez ces aspects, plutôt que de vous concentrez sur le négatif. À force de le faire, vous verrez soudainement votre perception changer.

Le même principe s’applique sur votre situation financière. On peut très bien critiquer le fameux 1 %, ou simplement se sentir inadéquat en comparaison. Toutefois, quand on se ramène à l’échelle mondiale, il y a de bonnes chances que vous soyez plus près du 1 % que vous ne le pensiez. D’ailleurs, je vous invite à jeter un œil ici.

On ne fait pas pitié au Québec. Loin de là.

Prenez conscience de votre statut, de vos privilèges, et soyez-en reconnaissant.

Après tout, quand on se compare, on se console. Ça dépend toujours à qui on se compare.

Il n’y a pas que la destination qui compte

C’est quand on passe notre temps à se dire qu’il nous manque quelque chose pour être heureux, qu’on passe à côté du bonheur.

Quand on prend le temps d’apprécier ce qu’on a déjà, on a déjà une grosse partie du travail de fait. Ultimement, le bonheur, c’est le but d’une vie, n’est-ce pas? Cessons donc de le reporter à plus tard.

Bien sûr, comme n’importe qui, je désire certaines choses que je ne peux faire ou avoir présentement, dans le contexte actuel. Mais je vous assure… il ne s’agit pas de biens matériels. Ce que je désire, c’est de pouvoir passer du temps avec des amis et des proches, sans soucis. Je désire pouvoir inviter des amis chez moi, leur faire un délicieux repas, prendre un verre et jouer à des jeux de table.

Mais chaque chose en son temps. 🙂

Entre temps, j’aimerais connaître vos petits bonheurs au quotidien. N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires!