Catégorie : Dépenses

Les détails de ma transaction immobilière

Bonjour!

Vous connaissez déjà la grande nouvelle. J’en avais même déjà parlé comme objectif hypothétique pour 2021. Eh oui, il y a un gros changement à mon bilan financier avec l’achat récent avec ma sœur de la maison de notre mère! Il est même plus juste de dire la maison familiale, dans laquelle j’ai grandi une majorité de mon enfance.

Il s’agit en fait d’un achat stratégique dans le but de me loger à peu de frais une fois que j’aurai atteint l’indépendance financière. L’arbitrage géographique, ça ne s’applique même au Québec! Alors voilà une étape de franchie vers l’atteinte de mes objectifs!

Et comme toujours, j’aime vous donner l’heure juste sur les chiffres! Une transaction immobilière, peu importe la taille, ce n’est pas rien!

Les curieux seront satisfaits. 🙂

Le prix

Alors tout d’abord, commençons par le commencement. Je parle bien sûr du prix!

Le prix pourrait surprendre, mais il faut prendre en considérant qu’il s’agit d’une maison en région qui a quand même besoin d’amour. En effet, nous nous sommes entendus sur la modique somme de 80 000 $. Oui, oui, total! On peut donc dire 40 000 $ chaque, comme je l’ai acheté avec ma sœur.

Dans les faits, ma mère et mon défunt père l’avaient acheté pour 50 000 $ en 2000. La dernière évaluation municipale est de 70 761 $. On parle donc d’à peine 2% par année d’augmentation, soit environ l’inflation.  Toutefois, considérant le marché immobilier en surchauffe actuellement, je jugeais raisonnable d’offrir plus.

Et en toute honnêteté, je voulais payer bien plus, mais ma mère a négocié à la baisse. Moi qui ne voulais pas qu’elle nous fasse de faveur!

La mise de fonds

Maintenant, vous vous demandez peut-être combien nous avons décidé de mettre comme mise de fonds.

Dans les faits, ma sœur et moi aurions été en mesure de l’acheter comptant cette maison. Toutefois, c’est hors de question avec les taux d’intérêt actuels! Il faut profiter de l’effet de levier et par le fait même garder notre argent bien investi! Le coût de renonciation serait trop grand sur cette somme. Ainsi, l’hypothèque était de mise.

Bien sûr, le coût de renonciation s’applique aussi sur la mise de fonds. Plus elle est grosse, plus on renonce à du rendement en bourse (car je sais très bien qu’une maison en région n’appréciera pas au même rythme).

Ainsi, nous avons opté pour le minimum de mise de fonds, soit 5 %. Nous avions donc seulement 2 000 $ chaque à mettre en mise de fonds. Bien sûr, comme c’était en bas de 20 %, la SCHL (3 040 $) s’ajoutait au montant du prêt.

Nous avons toutes deux opté pour le RAP pour payer ladite mise de fonds, et plus encore.

Les frais de clôture

Bien sûr, l’achat d’une maison ne se résume pas simplement au prix de la maison.

Pour officialiser la chose, nous avons dû passer chez le notaire. Comme ceux-ci sont bien occupés ces temps-ci, ils se permettent de charger le plein prix. Ainsi, même en région, ça nous a couté la coquette somme de 1 565 $.

Par la suite, nous devions aussi payer la taxe de la SCHL de 273,60 $.

Nous avions également les taxes municipales à payer au prorata, mais nous avions convenu que notre mère continuait de les payer, à défaut de nous payer un loyer. Ainsi, elle nous a remboursé la somme par la suite.

Sinon, acheter la maison d’un parent permet l’exemption de la taxe de bienvenue. De plus, ça aurait été un peu excessif de faire inspecter la maison. Après tout, je connais déjà pas mal tous ses petits bobos et je ne compte pas actionner ma mère si un imprévu survient. On a donc économisé de ce côté également. Pour le certificat de localisation, c’était la responsabilité du vendeur.

Ainsi, le total des frais de clôture nous est revenu à 1 853,60 $, soit 926,80 $ chaque.

L’hypothèque

Alors, après tout ça, j’ai maintenant une hypothèque! Celle-ci s’élève à 79 040 $. Vous pouvez constater combien la mise de fonds parait à peine, une fois la SCHL ajoutée!

J’ai décidé de financer avec Tangerine puisque c’est déjà ma banque principale. J’aurais pu magasiner un peu plus, mais il m’arrive aussi, parfois, d’être paresseuse. 😉

Tout de même, je suis satisfaite d’avoir obtenu un taux d’intérêt fixe à 2,04 % pour quatre ans. L’amortissement est sur 25 ans, bien que je ne sois toujours pas fixée sur la durée réelle souhaitée. J’y reviendrai.

Les paiements reviennent ainsi à 155,11 $ par deux semaines. Ma part s’élève donc à 77,56 $ par deux semaines, ou 2 016,56 $ par année.

Je tiens à ajouter que j’aime particulièrement la possibilité qu’offre Tangerine de faire des paiements forfaitaires anticipés jusqu’à 25 % du capital (19 760 $) par an. Ça ajoute pas mal de flexibilité!

Les frais afférents

Bien sûr, posséder une maison, ce n’est pas que la mise de fonds et des paiements hypothécaires. Il y a une panoplie d’autres factures à régler! Pour le moment, l’entente avec ma mère, qui continuera d’y vivre, c’est qu’elle continue de payer la majorité des factures qu’elle payait déjà. Ainsi, tout ce qui est taxes municipales, taxes scolaires, Hydro-Québec, le déneigement, et j’en passe, seront à sa charge.

Nous réévaluerons pour les prochaines années, mais c’est ce que nous avons convenu pour le moment, surtout que nous sommes toujours « en ville » à temps plein pour le moment.

Le pourquoi

Alors, pourquoi avoir fait un tel achat?

En fait, je trouvais qu’il s’agissait d’un achat gagnant-gagnant. Dans l’échafaudage de mon plan vers d’indépendance financière sur un budget frugal, je savais que me loger serait le nerf de la guerre. Alors, si je parviens à me loger à faible coût, je prenais une longueur d’avance.

Dans les faits, je suis locataire depuis que j’ai quitté le nid familial à 17 ans et je n’envisageais pas vraiment acheter une maison unifamiliale. Après tout, il s’agit rarement de la meilleure décision financière. Toutefois, le coût de cette maison changeait la donne. Mon appartement me coûte présentement environ 6000 $/an, et ce, largement grâce au fait que j’y demeure depuis cinq ans. Je sais très bien que j’aurais de la difficulté à avoir un tel prix ailleurs pour quelque chose d’équivalent dans le marché actuel.

Au moins, avec la maison, hypothèque payée ou pas, je pourrai contrôler les dépenses d’habitation.

De plus, je savais que ma mère cherchait éventuellement à vendre la maison, mais qu’elle souhaitait autant que possible que ça reste dans la famille. Mon frère n’ayant certainement pas les moyens de s’acheter… quoique ce soit, ma sœur et moi avons décidé de saisir l’occasion.

Ainsi, on garde la maison dans la famille et ma mère récolte 80 000 $ pour sa retraite à venir. Par le fait même, je m’assure un logement à peu de frais dans mon village natal où se trouve la majorité de ma famille!

C’est sans oublier l’opportunité incroyable que le RAP m’offrait. J’ai pu sortir 35 000 $ de mes REER pour en injecter environ 32 000 $ dans mon CELI! J’approche ainsi à grands pas d’avoir maximisé mes cotisations, chose qui n’aurait pas été possible avant 2023 sans le RAP. Afin d’éviter un trop gros passif fiscal plus tard, je préfère de loin avoir un gros CELI, qu’un gros REER. 🙂

Finalement, ça m’a permis de sortir mes REER des fonds de travailleurs FTQ et Fondaction (environ 20 000 $) qui sont, il faut se le dire, vraiment pas FIRE friendly. J’aurai à rembourser les crédits d’impôt (j’estime plus ou moins 400 $ par année), mais ça me semble un moindre mal pour pouvoir gérer cet argent moi-même et la sortir quand je veux plus tard!

Le dilemme

Et bien sûr, je me retrouve devant le dilemme classique.

Je paye rapidement l’hypothèque, ou pas?

D’un côté, si l’hypothèque est réglée, mes dépenses fixes chutent et l’indépendance financière pourrait être possible avec un FIRE number plus bas. Il y a aussi la satisfaction purement émotive de ne plus avoir de dette.

De l’autre, si j’étire l’hypothèque le plus longtemps possible, j’investis plus et j’atteins mes objectifs peut-être plus rapidement.

Alors, je traine la dette hypothécaire une fois FIRE, ou pas?

Aucune idée encore.

Une chose est certaine, les taux d’intérêt seront un gros facteur pouvant influencer la décision après le premier terme. On s’en reparle donc en 2025! Entre-temps, si l’envie me prend, je peux mettre jusqu’à 25 % en capital sur l’hypothèque par an. 😉

J’ai encore le temps d’y penser

Pour le moment, j’ai encore mon logement en ville au plus tard jusqu’au 30 juin. D’ici là, je vais « minimaliser » mes choses autant que possible (et ça l’est déjà pas mal), puis départager tout ça entre ma maison et chez M. Slap. Ultimement, je vais pas mal plus vivre chez M. Slap qu’autre chose, mais je partagerai mon temps à la maison également. C’est la beauté du télétravail! D’ailleurs, M. Slap peut en faire aussi depuis tout récemment, alors il peut aussi venir travailler dans ma maison. 🙂

Bref, j’ai encore plein de choses à penser et à régler, mais j’ai également en masse de temps pour le faire. J’ai quand même hâte de jongler avec deux résidences, plutôt que trois! J’ai aussi très hâte de ne plus avoir à payer de loyer. À compter de juillet 2022, mes dépenses fixes vont encore une fois diminuer. Nécessairement, c’est une bonne nouvelle pour le taux d’épargne!

Alors voilà, pour les détails sur l’achat de ma maison! Si j’ai oublié certains éléments importants, n’hésitez pas à me le demander en laissant un commentaire! J’aimerais aussi savoir si l’arbitrage géographique fait partie de vos plans.

À la prochaine!

Bilan d’octobre 2021

Bonjour!

J’espère que vous vous portez bien et que le mois d’octobre a été prospère pour vous.

De mon côté, tout se passe bien dans mes nouvelles fonctions au travail. Il y a même eu quelques périodes mortes, ce qui fait bizarre quand on est habitué d’être débordé!

Également, l’achat de la maison de ma mère a maintenant été officialisé le 27 octobre. Eh oui, je suis maintenant propriétaire (avec ma sœur)! Ça ne change rien dans mon quotidien pour l’instant, car j’ai encore mon logement en ville, sans compter tout le temps que je passe chez M. Slap. Ma mère, quant à elle, va continuer de vivre dans la maison et plutôt que de nous payer un loyer, elle continuera de payer les mêmes factures qu’elle payait déjà. Nous payerons donc uniquement l’hypothèque pour le moment.

De plus, on a quelques petites dépenses à prévoir pour la maison prochainement, telles que changer le chauffe-eau âgé de 21 ans, avant qu’il ne rende l’âme. Mieux vaut prévenir que guérir. 

Maintenant, voyons l’impact de ces changements sur ma valeur nette en octobre!

Valeur nette au 31 octobre 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI :
CRI :
REER :
Crypto :
Maison :
1 123 $
84 776 $
50 506 $
25 473 $
7 613 $
40 000 $
Total d’actifs :209 491 $
Passifs
Hypothèque :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
39 520 $
0 $
302 $
Total de passifs :39 822 $
Valeur nette 169 669 $
Variation+ 11 436 $

Oh là là, je ne m’attendais pas à une augmentation dans les cinq chiffres aussi tôt que ça! Il faut dire que la crypto a monté en flèche. Les prochaines semaines s’annoncent assez rocambolesques d’ailleurs, si le cycle présent ressemble aux précédents. Tant que ça se situe à des valeurs sommets, je ne pense pas en acheter davantage. Évitons de « FOMO ». 😉

Je risque plutôt d’en vendre, surtout dans mon CELI à l’abri de l’impôt. C’est d’ailleurs ce qui a autant fait gonfler mon CELI ce mois-ci (+ 7266 $). En fait, je détiens présentement ZGQ à environ 90 %, BTCX à 5 % et ETHX à 5 %. Ma stratégie actuelle consiste à rééquilibrer vers ces cibles à certaines valeurs préalablement déterminées (c.-à-d. à chaque nouvelle tranche de 10 000 $ pour Bitcoin et à chaque nouvelle tranche de 1 000 $ pour Ethereum). Après tout, cette présente poussée redescendra certainement un jour et je ne veux pas avoir fait du profit seulement sur papier. 

Il ne faut pas négliger cet aspect si avantageux des FNB de crypto! On peut prendre des bénéfices sans se soucier de l’impôt. Bien sûr, il ne faut pas non plus tomber dans le day trading, sinon l’ARC va venir mettre son nez dans notre CELI.

Sinon, bien sûr, on remarque l’ajout de la valeur de ma maison et l’hypothèque au bilan. Comme les deux sont pratiquement équivalents, après une mise de fonds à 5 % et la SCHL, ça change peu de choses sur le résultat final. Toutefois, je fais de nouveau partie du club des endettés. Mon absence aura été de courte durée! Bien sûr, je préfère de loin avoir un prêt hypothécaire, qu’un prêt automobile! 😉

Épargne

Voici le détail de mon épargne d’octobre sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 6 octobre : 1 750 $ sur 2 188 $ net
  • 20 octobre : 1 400 $ sur 1 948 $ net
  • Total d’épargne : 3 150 $ sur 4 136 $ pour le mois d’octobre ou 76 % d’épargne

Sur les 3 150 $ épargnés, j’ai cotisé 2 600 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 550 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Voilà encore un taux d’épargne explosif! 🙂

D’ailleurs, si on reprend le fameux tableau de Mr. Money Mustache, on peut prendre sa retraite après 7 ans avec un tel taux d’épargne, et ce, en partant de zéro. Et comme vous le savez, je ne pars pas de zéro. 🙂

Bien sûr, la première paye du mois a beaucoup aidé. Celle-ci était anormalement élevée, car j’ai changé d’entité chez mon employeur. Ainsi, ma paye de deux semaines était séparée en deux et les deux étaient imposées au plus bas taux. Pour une fois, la bureaucratie était à mon avantage. Hourra!

La deuxième paye est donc ma vraie nouvelle paye. On parle donc d’une augmentation nette de 110 $ par deux semaines. Ainsi, ça absorbera amplement ma part des nouveaux paiements hypothécaires.

À ce rythme, j’atteindrai très bientôt mon objectif d’épargne et je maximiserai mon CELI. Ça va mériter une bonne bouteille de vin, je crois bien!

Une fois le CELI plein, j’aurai très bientôt à ouvrir un compte non enregistré. Je songe en ouvrir un avec Interactive Brokers au lieu de Questrade, car leurs taux d’intérêt sur leurs marges semblent très compétitifs! Qu’en dites-vous? Y a-t-il des gens dans la salle qui ont un compte avec eux et qui peuvent me parler de leur expérience? Je suis tout ouïe. 🙂

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-10-0127,07 $NSPW
2021-10-0127,07 $Cadeau
2021-10-01502,50 $Loyer
2021-10-0230,02 $Essence
2021-10-0213,20 $SAQ
2021-10-0334,04 $Cadeau
2021-10-0544,90 $Assurance automobile
2021-10-0515,69 $Assurance habitation
2021-10-0535,00 $Comiccon de Québec
2021-10-0685,84 $Épicerie
2021-10-1017,06 $Épicerie
2021-10-114,00 $Cap-Tourmente
2021-10-1433,50 $Cadeau
2021-10-142,50 $Épicerie
2021-10-1447,04 $NSPW
2021-10-14926,80 $Frais de cloture
2021-10-1612,13 $Épicerie
2021-10-1928,40 $Essence
2021-10-2113,79 $Primeau Vélo
2021-10-2110,78 $Épicerie
2021-10-213,21 $Michael's
2021-10-2129,60 $Mondou
2021-10-2130,00 $Netflix
2021-10-22146,89 $WWE
2021-10-2240,84 $Cadeau
2021-10-2320,00 $Épicerie
2021-10-2515,88 $Assurance habitation
2021-10-2623,29 $Épicerie
2021-10-2612,86 $Essence
2021-10-2619,99 $Épicerie
2021-10-2712,14 $Épicerie
2021-10-2728,50 $Hydro Québec
2021-10-2888,49 $Canac
2021-10-2911,05 $SAQ
2021-10-2911,49 $Épicerie
2021-10-2926,45 $Internet résidentiel
2021-10-308,03 $Chico
2021-10-3112,00 $Stationnement
Total :2 452,44 $

Pour le mois d’octobre, j’ai dépensé un total de 2 452,44 $, ou 29 429,28 $ annualisés. 

À première vue, voilà de grosses dépenses! C’était à prévoir avec l’achat de la maison et les frais de clôture. Heureusement, ce n’était pas aussi élevé que ça aurait pu l’être. L’avantage d’acheter la maison d’un parent, c’est d’être exemptée de la taxe de bienvenue! Et puis, c’est pas comme si j’avais eu à la faire inspecter non plus.

Comme j’avais prévu ces coûts avec mon RAP, ça n’a pas eu d’impact sur ma capacité d’épargne ce mois-ci.

Sinon, j’ai eu un peu plus de dépenses pour les loisirs, tels que des billets pour la NSPW, la WWE, le Comiccon de Québec, et quelques cadeaux. En effet, plusieurs personnes de mon entourage sont nées en octobre et Noël approche à grands pas!

Je remarque que ça commence à paraître que je jongle actuellement entre trois lieux de résidence, soit mon appartement, la maison de mon amoureux et ma maison. Par exemple, mes visites à l’épicerie se font plus nombreuses pour de petites quantités, plutôt que d’y aller deux fois par mois faire une grosse épicerie. Heureusement, je m’en tiens toujours aux spéciaux sur ma liste, et j’arrive à garder la facture sous contrôle. 🙂

Liste de lecture

Bien sûr, fidèle à mes bonnes habitudes, j’ai fait quelques lectures en octobre. Voici donc la liste :

C’était encore assez léger comme lecture ce mois-ci!

Tout de même, j’ai pris le temps de relire Liberté 45, qui a aussi donné envie à M. Slap d’en faire la lecture. C’est bon pour le mindset. Et quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre dernièrement que Pierre-Yves McSween sortira bientôt un nouveau livre intitulé La facture amoureuse. Je me ferai un plaisir de le lire à sa sortie. 🙂

Également, j’ai lu, ou plutôt écouté grâce à l’essai gratuit d’Audible, The Bitcoin Standard, après avoir lu la recommandation de l’Investisseur caféiné. C’est un livre très complet et très instructif sur cette cryptomonnaie et sur l’histoire du système monétaire en général.

Conclusion

Alors voilà : je ne peux qu’être satisfaite de ce bilan! J’espère que vous pouvez en dire autant du vôtre. 🙂

Un prochain article de ce blogue portera sur tous les chiffres derrière l’achat de ma maison. Vous savez combien j’aime la transparence. Les curieux seront satisfaits! Et vous pourrez constater combien je pourrai profiter de l’arbitrage géographique dans mes plans FIRE. 

Sinon, novembre s’annonce plutôt tranquille. C’est vraiment le train-train quotidien qui reprend, et ce, dans un mois habituellement assez morne. Heureusement, on peut se consoler en se disant qu’on a déjà beaucoup plus de liberté que l’an dernier. C’est déjà ça de gagné. 

Avez-vous des plans particuliers en novembre? N’hésitez pas à m’en faire part!

À la prochaine!

Un voyage (relativement) frugal en Italie

Bonjour!

Pour ceux qui avaient pris connaissance de mon bilan mensuel de septembre, vous êtes déjà au courant que j’ai fait un petit voyage en Italie pendant mes vacances! Plus précisément, j’ai partagé mon séjour entre Rome et Florence. On ne parle donc pas de la petite campagne, mais bien des villes assez touristiques!

Bien que j’aie dû faire les réservations à la dernière minute après l’annulation de mon voyage à Hawaï, je crois avoir réussi à voyager sans que ça me coute un bras et une jambe. En effet, ce voyage m’a couté un total de 2 222,21 $ pour dix jours passés en Italie. Je dois préciser que j’étais réellement partie pendant onze jours, puisque la première journée (et nuit) était entièrement occupée par les vols et connexions d’aller.

Voyons maintenant ce que comprend concrètement cette somme et quelles sont les stratégies que j’ai appliquées pour y parvenir, ainsi que ce que j’aurais pu faire de mieux encore.

Sachez que tous les chiffres que je partage représentent uniquement ma part des dépenses, une fois divisée avec ma sœur, lorsqu’applicable.

Total

Comme précédemment mentionné, le voyage m’a couté 2 222,21 $. Dans cette somme, j’inclus vraiment tous les frais en lien avec mon voyage, tel que les tests Covid, les achats de pharmacie de dernière minute, les cadeaux et souvenirs, etc.

Cette somme revient donc à un coût de 202,02 $ par jour.

Comprenons qu’à ce prix, je n’ai clairement pas fait un voyage packsac en auberge de jeunesse ou du couch surfing. Cependant, je n’ai pas couché au Ritz non plus. Je crois avoir fait certains choix judicieux qui m’ont permis d’atteindre un niveau de dépenses respectables pour un voyage dans des villes d’Europe où le coût de la vie est assez élevé!

Avant de décortiquer chaque catégorie, voyons sommairement comment les dépenses se répartissent entre elles :

Vu de cette façon, il est assez facile de voir où il y aurait eu matière à optimisation!

Vol

Commençons donc par le plus gros morceau, c’est-à-dire mon vol à 1 065,43 $ acheté une dizaine de jours avant le départ. Comme c’était une réservation de dernière minute, les prix étaient fort probablement gonflés, et j’en suis bien consciente.

L’option alternative aurait été d’utiliser mes points Aéroplan. Cela m’en aurait couté entre 65 000 et 70 000 points, en plus d’autour de 150 $ en taxes. Toutefois, il ne s’agit vraiment pas de la meilleure utilisation de ces points. Il est préférable de s’en servir en Amérique, ou on obtient une meilleure valorisation. J’ai donc préféré les garder pour une autre réservation dans le futur.

De plus, comme j’avais déjà reçu le remboursement de mon vol pour Hawaï à la fin août, ça ne me dérangeait pas d’utiliser cette somme pour payer le vol pour Rome en argent.

Ainsi, cette dépense représente 47,9 % de mon voyage. Ce n’est pas rien! Le vol à lui seul revient à une dépense quotidienne de 96,86 $. Comme quoi la meilleure façon de rentabiliser un vol, c’est de partir plus longtemps. 😉

Hébergement

Ensuite, parlons hébergement. Autant dans notre quotidien, qu’en voyage, il s’agit souvent d’un gros morceau du budget.

Comme j’ai déjà mentionné sur ce blogue, j’ai une grande préférence pour les Airbnb pour voyager. En plus d’être beaucoup plus abordable que l’hôtel, ça permet d’avoir accès à beaucoup plus de commodité comme une cuisine fonctionnelle, laveuse & sécheuse, etc.

Ainsi, ce fut notre choix pour l’hébergement en Italie. Après avoir réduit la facture de 457,39 $ grâce aux Points-Privilèges accumulés sur ma carte Cobalt American Express, ma sœur et moi avons déboursé 349,51 $ chaque pour un total de neuf nuits. Ça revient donc à 38,83 $ la nuit.

Il y aurait bien sûr eu des choix encore plus économiques, comme les auberges de jeunesse ou le house sitting. Toutefois, pour nos préférences et le court délai que nous avions, cela revenait la meilleure option pour nous. Je suis tout de même très satisfaite d’avoir au moins pu réduire la facture avec des points!

Cette dépense représente ainsi environ 15,7 % du coût total du voyage.

Nourriture

Par la suite, on retrouve les dépenses de nourritures en troisième position. Voilà un poste budgétaire sur lequel il est facile de perdre le contrôle, pour plusieurs!

Personnellement, je vais déjà très peu dans les restaurants au Québec, car je trouve les prix aberrants. En voyage, je me laisse tenter, car, bien sûr, ça fait partie de l’expérience! Toutefois, j’essaye de doser, et je fais des choix judicieux sur le menu.

Ainsi, j’ai été sept fois au restaurant sur les onze jours de voyage, pour un total de 172,59 $.

J’ai par contre arrêté à plusieurs reprises dans des Caffè pour un délicieux Espresso, pour un total de 18,87 $.

Finalement, nous avions bien sûr fait quelques achats d’épicerie (et d’alcool) pour manger (et boire) au logement, pour un total de 109,32 $.

Donc, on parle d’un grand total de 300,78 $ pour se nourrir et prendre un verre (ou deux) tout au long de notre voyage.

Si on met les choses en perspective : ça ne me coute rarement plus de 200 $ par mois d’épicerie, et je ne vais presque jamais au restaurant! Toutefois, dans un contexte de voyage, c’est tout de même respectable comme somme.

Ainsi, ce poste budgétaire représente 13,5 % de mes dépenses totales de voyage.

Tests Covid

À mon grand désarroi, la quatrième position appartient aux nombreux tests Covid obligatoires en temps de pandémie. Pour ceux qui ne le savent pas, ceux-ci peuvent s’avérer assez onéreux, puisqu’ils ne sont pas couverts par la RAMQ. C’est sans compter que j’ai dû passer quatre tests au total, dans le cadre de mon voyage. Nous en avons payé trois de notre poche. Le dernier était un test aléatoire au retour, heureusement pas à nos frais.

Au total, après avoir réduit la facture de 39,71 $ encore une fois grâce à ma carte Cobalt American Express, j’ai payé 211,76 $ pour trois tests.

Bref, c’est la réalité d’aujourd’hui pour voyager. Oui, on peut voyager. Mais ça a son prix. Je ne m’en plaindrai pas, puisque c’était mon choix de partir quand même. J’ai toutefois hâte que ce soit chose du passé. 🙂

De plus, si j’étais partie juste quelques semaines plus tôt, je n’aurais pas eu besoin de test pour entrer en Italie. Comme quoi les règles changent constamment et très rapidement.

Alors, les tests à eux seuls accaparent 9,5 % de mes dépenses de voyage. Incroyable!

Activités

Ensuite, on retrouve les activités, bien sûr! Rome et Florence sont des villes très touristiques qui regorgent de belles choses à voir et à visiter. Nous avons dû faire des choix judicieux, puisque leurs attraits sont majoritairement assez couteux.

Tout de même, nous avons pu visiter le Colisée, explorer les ruines du mont Palatin et du forum Romain, admirer les expositions des musées du Vatican et la magnifique chapèle Sistine, se promener dans les jardins de Boboli et contempler l’incroyable sculpture du David de Michel-Ange.

Pour tout ça, j’ai déboursé un total de 114,19 $.

Nous avons pu admirer plein d’autres choses époustouflantes sans que ce soit payant, tel que la Cathédrale Santa Maria del Fiore et son impressionnant dôme, la fontaine de Trévi, le panthéon, Piazza Navona, le parc des Cascine, Piazzale Michelangelo, l’Arc de Constantin, et j’en passe.

Bref, nous sommes revenus de voyage la tête pleine de beaux souvenirs sans que ça nous ait couté un bras.

En effet, ça ne représente que 5,1 % des dépenses totales!

Transport

J’avoue être assez fière de ce poste de dépenses. Initialement, pour Hawaï, je jugeais que la voiture de la location était un no brainer. Sur Big Island, le transport en commun n’est pas optimal et il y a beaucoup de surface à explorer. On se retrouvait donc avec des dépenses de transport qui s’annonçait assez élevé, puisque la voiture de location est rarement le choix le plus économique.

Pour l’Italie, c’était tout autre chose. Comme on faisait deux villes très touristiques, on a préféré opter pour le transport en commun qui est très bien développé. En effet, on a pu utiliser le métro, le bus, le tramway et le train. Bien sûr, quand les distances étaient raisonnables, on utilisait aussi nos pieds. On faisait facilement entre 15 000 et 20 000 pas dans une journée, tout de même! Pour le transport entre Rome et Florence, on a opté pour l’autobus. Un billet aller-retour à 25 euros, on aime ça!

Ça m’a donc couté un total de 82,98 $ pour me déplacer. Pas mal! Il s’agit donc d’un maigre 3,7 % du total.

Je n’ose même pas imaginer combien ça m’en aurait couté avec une voiture de location! Surtout que voiture rime avec coûts de stationnement et essence.

Cadeaux

Bien sûr, on ne peut pas aller dans un pays comme l’Italie sans rapporter quelques petits trucs pour nos proches! Bien que je ne sois pas du genre à acheter des babioles dans les petits kiosques touristiques, j’ai quand même fait quelques achats bien pensés pour faire plaisir à mon monde.

Ça représente un total de 79,73 $, ou 3,6 % des dépenses totales.

Autres

Finalement, j’ai rassemblé ici les quelques dépenses diverses qui n’avaient pas vraiment de catégorie à proprement parler. Ainsi, on y retrouve 11,50 $ pour avoir accès à 2 go de données en Italie avec Fizz. Seigneur, je me souviens d’une époque ou ça pouvait couter plus de 100 $! Ensuite, un maigre 6,33 $ pour quelques produits de pharmacie avant le départ.

C’est tout!

Eh non, pas de dépenses d’assurance voyage, puisque mon assurance collective et mes différentes cartes de crédit comblent amplement ce besoin. Je n’ai pas eu de frais de bagages non plus, car j’ai fait le choix de voyager léger avec un bagage à main seulement. On m’a fait un lift jusqu’à l’aéroport ainsi que pour le retour, alors pas de stationnement à payer non plus. 🙂

Alors pour une catégorie fourre-tout, c’est respectable, puisque ça ne représente que 0,8 % du voyage.

Dispendieux, ou pas?

Je me suis amusée à faire quelques calculs pour voir le coût annuel de vivre en Italie à partir de mes chiffres.

Si on reprend mon 2 222,21 $ de dépenses sur 11 jours, c’est 73 736,97 $ annualisé. Bien sûr, ce n’est pas vraiment représentatif, puisque le vol est inclus, et je ne prendrais pas nécessairement l’avion tous les onze jours. Alors si on enlève le vol, ça revient à 1 156,78 $ de dépenses totales, ou 38 384,06 $ annualisé.

Bien que ce soit bien plus de deux fois mes dépenses annuelles au Québec, c’est quand même bien moins pire qu’on pourrait penser pour de telles villes d’Europe! D’autant plus que ces chiffres ne sont aucunement optimisés, et ne profitent pas de l’économie d’échelle d’un voyage à plus long terme.

Je réalise donc qu’en appliquant de bonnes stratégies et en ayant de bonnes habitudes financières, il est possible de bien vivre un peu n’importe où, même dans des pays ou le coût de la vie est un peu plus élevé.

Vivement l’économie d’échelle

Quand on inclut le coût du billet d’avion, on remarque qu’il est difficile de voyager sur une courte période et d’avoir un coût journalier moyen décent. Après tout, le coût du vol représente pratiquement la moitié du coût total du voyage!

Toutefois, si j’étais partie un mois, le vol aurait couté relativement le même prix. On amortit donc la somme sur trente jours au lieu de onze. Ça revient nécessairement moins cher la journée!

De plus, les réservations de Airbnb long terme (trente jours et plus) offrent habituellement d’intéressant rabais. Cela peut revenir assez avantageux. Ce n’est vraiment pas à coup de réservation de 4-5 jours qu’on en profite.

Aussi, à voyager plus lentement et longtemps, on prend plus le temps de se faire une vraie épicerie et de se faire à manger au logement. On espace un peu plus les activités, puisqu’on à le temps de le faire. On sent moins le besoin de tout faire la même journée.

Bref, quand j’aurai plus de liberté, je suis persuadée que mes dépenses journalières en voyage seront revues à la baisse. Malheureusement, en étant toujours captive du 9 à 5, je dois me contenter des quelques semaines de vacances que j’ai à ma disposition pour voyager.

What’s next?

Vous le savez déjà. Hawaï est définitivement une de mes prochaines destinations.  Est-ce que ce sera mon prochain voyage? Le futur nous le dira. J’ai plein d’autres idées en tête et je choisirai en fonction des différentes circonstances du moment. Avec la pandémie, les différentes restrictions partout dans le monde et les différents niveaux de cas, ça fait beaucoup de choses à surveiller avant de choisir sa destination présentement.

Heureusement, ça commence à être prometteur pour les voyages futurs. En effet, le gouvernement fédéral a retiré très récemment l’avertissement d’éviter les voyages non essentiels qui étaient en vigueur depuis maintenant un an et demi. C’est sans oublier que les frontières terrestres américano-canadiennes rouvrent également très bientôt. Ça ouvre des possibilités!

Disons que le jour où le Canada cessera d’exiger un test PCR très onéreux au retour, il faudra m’attacher pour m’empêcher de partir. J’ai beaucoup de points et miles de voyage qui n’attendent que d’être dépensés! 🙂

Et vous? Avez-vous voyagé dernièrement malgré la pandémie? Ou bien attendez-vous le bon moment pour partir? N’hésitez pas à me partager vos destinations, ainsi que vos stratégies pour réduire les coûts!

Au plaisir.

Bilan de septembre 2021

Bonjour!

Ça fait un bail.

En effet, il n’y a eu aucune publication depuis le bilan mensuel d’août! Cela s’explique par le simple fait que j’étais en vacances (et en voyage), et que je n’avais pas envie d’être pressée ou d’avoir d’obligations. Ça a été partiellement réussi… car voyager en temps de pandémie, ce n’est pas de tout repos. Heureusement que le jeu en vaut la chandelle! Car j’ai fait un très beau voyage de dernière minute et passé de très belles vacances en général. 🙂

Mon plan B de voyage, après l’annulation pour Hawaï, a été dix superbes jours en Italie! Y’a pire, quand même. Ce fut très différent de ce que je voulais faire initialement. Au lieu d’explorer lentement une île d’à peine 200 000 personnes, j’ai exploré, notamment, une des villes les plus populeuses et touristiques d’Europe, c’est-à-dire Rome! Disons que le plan initial de slow travel était difficile à appliquer! Il y a tant de choses à voir et à faire, mais on revient la tête pleine de belles images et de beaux souvenirs. 🙂

Suite à mon retour de vacances, j’ai finalement débuté mes nouvelles fonctions dans mon ancienne équipe. Les tâches ne sont réellement pas si différentes de celles que je faisais anciennement. Alors, c’est tout comme faire du vélo. Ça ne se perd pas! L’avantage, c’est que je ne passe pas par les premiers mois d’apprentissage insécurisant. J’ai déjà des dossiers à moi et je n’ai pas eu de difficulté à me mettre à la tâche.

Tout ça, pour un bien meilleur salaire que je faisais avant! En effet, à mon départ en février, je gagnais 71 184 $. J’en gagne maintenant 83 952 $. Définitivement un move payant!

Finalement, une petite mention pour ce blogue qui a maintenant soufflé sa première bougie! En effet, outre mon premier article d’introduction, un de mes premiers articles avait été le bilan mensuel de septembre 2020! Que le temps passe, c’est époustouflant. Il est encore plus époustouflant de constater qu’à l’époque, ma valeur nette était de 97 794,59 $

Maintenant, voyons voir où j’en suis un an plus tard. 🙂

Valeur nette au 30 septembre 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI :
CRI :
REER :
Non-enregistré :
2 670 $
77 510 $
48 702 $
24 546 $
4 805 $
Total d’actifs :158 233 $
Passifs
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
0 $
0 $
Total de passifs :0 $
Valeur nette158 233 $
Variation- 8 285 $

Oh là là!

C’est définitivement une belle augmentation depuis le premier bilan mensuel du blogue. Toutefois, on note une forte baisse depuis celui du mois dernier!

Bien sûr, une augmentation de plus de 10 000 $ en août, ce n’était pas vraiment normal. Un semblant de correction était à prévoir, et même souhaitable. C’est la loi de la moyenne, après tout!

De plus, il ne faut pas oublier que j’ai un portefeuille très agressif, composé essentiellement d’actions et de cryptomonnaies. D’ailleurs, mon sang froid devant la tournure des marchés en septembre me confirme que ce type portefeuille me convient parfaitement.

Ai-je profité de la baisse pour acheter? You bet! En fait, j’ai été assez chanceuse pour avoir complété mon RAP en sortant environ 14 000 $ de mon REER chez Questrade. J’avais vendu les positions nécessaires à la fin août, pendant que tout était encore à des sommets, en prévision du retrait. Puis, j’ai injecté la majorité de cette somme dans mon CELI pour acheter bas, ici et là, tout le mois de septembre. Tsé, quand le timing est bon! Surtout qu’en temps normal, je n’ai jamais vraiment de liquidité pour acheter autrement que le lendemain de ma paye. Bref, je suis bien contente d’avoir pu profiter de ces aubaines. 

Maintenant, il ne reste qu’à voir à quoi ressemblera la fin de l’année! Si on continue dans le rouge, alors là, c’est vrai que je n’ai plus de liquidité. J’ai toutefois une marge de crédit personnelle qui pourrait être intéressante à utiliser, ne serait-ce que pour finalement maximiser mon CELI. Car, en date du jour, il me reste à peine 5 000 $ à cotiser. Sinon, bien sûr, je continuerai mes cotisations habituelles à chaque paye, beau temps, mauvais temps.

Malgré tout ça, je suis surprise de constater une augmentation moyenne de 4 492 $ par mois de ma valeur nette depuis le début de l’année. Bref, en cas de doute, zoom out. Malgré la baisse de ce mois-ci, je ne suis certainement pas à plaindre cette année!

Proportion du portefeuille

Comme mentionné précédemment, j’ai pu continuer de garnir mon CELI avec l’aide du RAP. Cela change donc bien des choses dans l’ensemble de mon portefeuille.

Donc, voyons voir à quoi ressemble maintenant la proportion qu’occupe mon CELI dans mon portefeuille, et ce, à travers le temps.

Dorénavant, presque 50 % de mon portefeuille est à l’abri de l’impôt dans mon CELI, dans le but de me fournir un futur revenu non imposable! Excellent! Je suis très heureuse d’avoir pu profiter du RAP de cette façon. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne de septembre sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 8 septembre : 1 450 $ sur 1 837 $ net
  • 22 septembre : 1 250 $ sur 1 837 $ net
  • Total d’épargne : 2 700 $ sur 3 674 $ pour le mois de septembre ou 73 % d’épargne

Sur les 2 700 $ épargnés, j’ai cotisé 2 200 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 500 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Alors là, ça, c’est du beau taux d’épargne! Enfin, j’apprécie pleinement de ne plus avoir de paiement de voiture. 🙂

On note ici que malgré 2 700 $ épargnés ce mois-ci, ma valeur nette a quand même fait un grand plongeon! Imaginez sans épargne! Pour plusieurs, ça peut sembler vraiment décourageant. On reçoit une paye, on investit, puis le jour suivant, l’encre rouge efface toute trace des derniers dollars investis. Toutefois, il faut garder en tête qu’on investit pour le long terme. Ces dollars investis aujourd’hui ont encore des décennies pour croître! Les fluctuations journalières, ce n’est que du vent!

Maintenant, j’ai hâte de voir mon épargne en octobre. Il sera possiblement un peu plus élevé, car mon nouveau salaire est maintenant effectif et j’en profiterai dès la prochaine paye en octobre. Hourra! Toutefois, une fois l’achat de la maison finalisée à la fin octobre, tout se rééquilibrera en novembre. 

Relevé de dépenses

Pour le mois de septembre, j’ai 3 195,15 $ de dépenses totales, ou 38 341,8 $ annualisés. J’ai choisi de ne pas faire de tableau détaillé de mes dépenses pour ce mois-ci, car il y en a juste trop. 😂

Bien évidemment, c’était un mois exceptionnel. Tout d’abord, parce que j’étais en vacances pour trois semaines. Ensuite, parce que j’ai passé dix jours en Italie. Comme il s’agissait ici d’un plan B de voyage, j’ai tout réservé peu de temps avant le voyage. Ça donne donc un gros mois. 🙂

Concrètement, j’ai dépensé 2 222,21 $ pour le voyage. Dans ce montant, j’inclus vraiment tout ce qui est en lien avec le voyage, tel que tous les achats de dernières minutes, ainsi que les (multiples et dispendieux) tests Covid. Le plus gros morceau demeure bien évidemment le vol, pour la coquette somme de 1 065,43 $. J’ai choisi de ne pas utiliser de points Aéroplan, malgré que j’en avais amplement, car je considérais que ce n’en était pas la meilleure utilisation. Plus de détails sur les dépenses de ce voyage seront disponibles dans un prochain article!

Alors, si on enlève le voyage, j’ai donc dépensé 972,94 $ le reste du temps (vingt jours) que j’étais au pays en septembre. Ça reste dans mes normes, même en vacances! 

Heureusement, bien que ce fût un gros mois de dépenses, beaucoup de celles-ci ont été absorbées par les nombreux crédits que j’avais accumulés sur mes cartes de crédit après avoir annulé mon voyage à Hawaï. Sinon, le reste des dépenses de voyage ont été absorbées quand j’ai finalisé mon RAP. Après avoir réalisé des gains en vendant mes positions, c’est tout comme si j’avais payé mon voyage avec du rendement. On aime ça! 🙂

Liste de lecture

Comme j’étais en vacances, j’en ai profité pour faire de la lecture un peu plus légère. Voici donc mes lectures du mois :

C’est quasiment gênant. Je vous rappelle que je suis, avant tout, une fan de Star Trek. 😉 

En fait, ça faisait longtemps que je voulais relire cette série de romans de Star Trek Voyager. Comme j’avais de nombreux temps d’attente pendant le voyage, je me suis laissé tenter. Cette relecture ne déçoit pas et je suis heureuse d’avoir encore plusieurs tomes devant moi. Bref, pour les fans, je recommande vivement!

Puis, vous le savez depuis le temps : j’adore lire! Je prends toujours le temps de lire, même quand la vie me semble aller à 100 km/h. Ainsi, c’était particulièrement agréable de prendre le temps de le faire en vacances et de savoir que, de toute façon, je n’avais rien de plus pressant à faire. 

Je compte reprendre des lectures un peu plus sérieuses sous peu avec une relecture de Liberté 45, ainsi que la lecture de The Rule of 30, qui sortira prochainement.

Bref, je n’étonnerai personne en affirmant que la lecture sera une de mes occupations principales, une fois sortie de la rat race. 😉

Conclusion

J’espère que les secousses sur les marchés n’ont pas trop gâché votre mois de septembre! Pour ma part, aucunement! J’ai pu profiter de mes vacances et de mon voyage, malgré toute cette encre rouge. Je surveillais de près, quand même. C’est plus fort que moi. Heureusement, ça n’a aucune influence sur mon humeur!

Pour octobre, on retombe dans un mois plus tranquille avec un retour au train-train quotidien. Le gros changement à prévoir sera l’achat officiel de la maison de ma mère à la fin du mois! Une fois tout cela complété, je pense écrire un article sur le processus et le détail des chiffres, pour ceux que ça intéresse. Sinon, je profiterai des beaux jours pour observer les couleurs d’automne et des moins beaux jours pour me remettre au tricot.

Et vous, comment s’annonce votre mois d’octobre? Peu importe vos plans, ne vous laissez surtout pas influencer par les humeurs des marchés cette journée-là. 😉

À la prochaine!

Bilan d’août 2021

Bonjour!

J’espère que vous avez passé un très beau (et certainement chaud) mois d’août! Pour ma part, ce fut le cas. J’ai profité du beau temps et j’ai passé du bons temps avec amis et famille. Que demander de plus? Oh, et j’ai soufflé mes trente bougies et je m’en porte très bien. Après tout, j’ai entendu dire que le meilleur reste à venir. 🙂

De plus, ce fut un mois rempli de changements sur le volet financier. J’avais d’ailleurs assez hâte de vous partager les détails! Essentiellement, les changements sont dus à l’achat de la maison de ma mère, tel que j’avais déjà mentionné dans mon dernier article. Bien que l’achat devrait se finaliser qu’en octobre, le processus est enclenché et l’initiation des démarches m’a permis de régler certaines choses.

Alors, voyons voir ces changements!

Valeur nette au 31 août 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 759 $
68 670 $
50 545 $
39 650 $
0 $
0 $
4 856 $
Total d’actifs :165 319 $
Passifs
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
0 $
- 1 199 $
Total de passifs :- 1 199 $
Valeur nette166 518 $
Variation+ 10 198 $

Tout d’abord, je ne peux passer sous silence les rendements absolument hallucinants du dernier mois. Il me semble que chaque jour, ou presque, se terminait dans le vert. On continue donc de se demander quand sera la prochaine correction. Mais entre temps, on apprécie les beaux résultats et on n’essaie surtout pas de timer le marché!

On peut en dire de même pour la crypto qui continue sa belle relance. Après avoir passé environ 2 mois dans le rouge sur toutes mes positions, je recommence à avoir du profit substantiel!

Ainsi, on parle d’une augmentation globale de ma valeur nette de 10 198 $. Wow! Une augmentation dans les 5 chiffres, on ne rit plus. 😉 

Actifs

Tout d’abord, on note quelques changements ici et là dans les actifs.

Premièrement, je n’ai plus de REER de fonds de travailleur (FTQ et Fondaction). Comment ça? Parce que je les ai utilisés pour le régime d’accession à la propriété (RAP). Comme les fonds de travailleur sont des REER très peu flexibles dans un contexte FIRE, je me suis dit qu’il s’agissait ici de la meilleure utilisation que je pouvais en faire.

Alors, avec le retrait de ces REER (totalisant environ 21 000 $), j’ai pu en investir la majorité dans mon CELI. Eh oui, il n’y a aucune obligation à utiliser le RAP en totalité pour la mise de fonds. Ceci amène donc un bon changement au niveau de la proportion qu’occupe mon CELI sur mon portefeuille total. Ainsi, voyons ici l’évolution de mes différents comptes dans le temps :

 

Juste le mois dernier, moi CELI représentait 30 % de mon portefeuille. Maintenant, il représente maintenant 40 %. J’adore!

Maintenant, il me reste environ 14 000 $ à recevoir de Questrade pour compléter le RAP jusqu’à son maximum, soit 35 000 $. De cette somme, je prendrai le minimum requis pour la mise de fonds et les frais de clôture pour la maison, puis le reste ira également dans mon CELI.

Au final, il devrait me rester à peine 9 000 $ de cotisations à faire avant que mon CELI soit maximisé. Ça ne devrait donc pas tarder. Sans cette manœuvre, j’avais estimé le maximiser qu’en 2023! Hourra!

Passifs

Il y a aussi quelques changements du côté passifs. Eh oui, j’ai cédé à la tentation avec le retrait de mes REER pour le RAP. J’ai donc fini de payer ma voiture et ma chirurgie de correction de la vue! Bon débarras! Cela libérera beaucoup de liquidité à l’avenir. 🙂

Sinon, j’ai beaucoup de crédits sur mes cartes de crédit dû à l’annulation récente de mon voyage à Hawaï. L’explosion de cas actuel là-bas m’a forcé la main. Toutefois, il y a plusieurs autres destinations où les cas sont un peu mieux sous contrôles et les mesures sanitaires moins sévères.

Ainsi, mon augmentation de valeur nette dans les 5 chiffres était un peu gonflée par tous ces remboursements récents. Tout de même, ça fait très joli comme résultat. 😉

Épargne

Voici le détail de mon épargne d’août sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 11 août : 575 $ sur 1 836,98 $ net
  • 25 août : 1 200 $ sur 1 836,99 $ net
  • Total d’épargne : 1 775 $ sur 3 673,97 $ pour le mois d’août ou 48 % d’épargne

Sur les 1 775 $ épargnés, j’ai cotisé 1 400 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 375 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Comme j’ai remboursé le solde complet de ma voiture le 17 août, il y a un monde de différence sur le taux d’épargne entre les deux payes du mois. Ça revient à 48 % en moyenne pour le mois, mais je peux m’attendre à 65 % et plus en moyenne pour les prochains mois!

De plus, bien que j’aurai une hypothèque à payer probablement à compter de novembre, les paiements seront entièrement absorbés par mon augmentation de salaire d’octobre. 🙂

Bref, ça regarde bien pour la fin de l’année!

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-08-0122,05 $Essence
2021-08-021,56 $Amazon
2021-08-035,74 $Pharmacie
2021-08-03100,28 $Épicerie
2021-08-03502,90 $Loyer
2021-08-0544,90 $Assurance automobile
2021-08-0515,69 $Assurance habitation
2021-08-056,19 $Épicerie
2021-08-0818,36 $Épicerie
2021-08-1039,18 $Essence
2021-08-1258,68 $Pharmacie
2021-08-1225,59 $Épicerie
2021-08-13403,85 $Prêt automobile
2021-08-1519,53 $Mondou
2021-08-1694,15 $Épicerie
2021-08-1717,01 $Pharmacie
2021-08-172 539,08 $Prêt automobile
2021-08-20148,08 $Helight
2021-08-2130,06 $Essence
2021-08-257,48 $Hydro Québec
2021-08-2868,99 $Abonnement Costco
2021-08-2980,03 $Épicerie
2021-08-2926,45 $Internet résidentiel
Total :4 275,43 $

Pour le mois d’août, j’ai 4 275,43 $ de dépenses totales, ou 51 305,10 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 1 332,50 $ ou 15 989,94 $ annualisés. 

Vite comme ça, ce fut un gros mois, considérant le remboursement total du solde de mon prêt automobile. Toutefois, sans ça, ce fut un mois assez frugal (même pour moi!). Comme quoi même si c’est l’été et qu’il fait beau, mes activités demeurent peu chères. Ça ne coûte presque rien, après tout, de profiter de l’extérieur en faisant de la randonnée, du vélo, ou de visiter ou recevoir des amis. Les (rares) jours de pluie, on peut toujours écouter Star Trek sur Netflix. 😉

En fait, il devait originalement y avoir plus de dépenses que ça, mais l’annulation de mon voyage a changé la donne. Ce n’est que partie remise en septembre avec de nouvelles réservations!

Liste de lecture

Le mois d’août fut un mois de lecture un peu plus légère. Voici ma liste de lecture d’août :

J’ai décidé de lire Un pas à la fois après avoir vu une conférence de Sébastien Sasseville organisé par mon employeur. Je l’avais trouvé vraiment inspirant et son livre ne déçoit pas. Ses aventures et exploits (traverser le Canada à la course, gravir Everest, etc.) font réfléchir à tout ce que nous pouvons accomplir nous-mêmes. Nous pouvons en tirer bien des leçons applicables à différentes sphères de la vie. Bref, je recommande. 🙂

Je me suis également permis une petite relecture de La retraite à 40 ans. Bien que la matière est bien assimilée depuis le temps, ça demeure excellent pour rester motivé.

La prochaine relecture sera probablement Liberté 45!

Conclusion

Alors voilà pour le mois d’août. On a déjà plus de mois de fait qu’il en reste à faire en 2021. C’est incroyable combien le temps passe vite. Toutefois, maintenant que je suis en vacances pour trois semaines, ça ne me dérangerait pas que le temps ralentisse un peu. 😉

Outre mon plan B de voyage, je vais profiter de mes vacances pour me pratiquer à être libre. Je suis tellement habituée de me faire des listes et de courir après la montre. Il sera important d’essayer de déprogrammer tout ça pendant les trois prochaines semaines. 😉

Et vous, comment s’annonce votre mois de septembre? Le retour au train-train quotidien, ou comme moi, vous avez des vacances tardives?

Dans tous les cas, on se souhaite du beau temps et un bon mois de septembre, les amis!

Retour sur 12 mois de dépenses

Chose promise, chose due. J’avais prévu exposer ici le bilan de mes dépenses des douze derniers mois. Les voici!

Comme vous le savez déjà, j’ai un mode de vie assez frugal et je m’en complais. Vous avez même pu le constater lorsque je détaille chacune de mes dépenses dans mes bilans mensuels. Toutefois, ça fluctue quand même beaucoup d’un mois à l’autre. Alors, concrètement, ça ressemble à quoi sur une base annuelle? J’avais bien hâte d’avoir fait une année complète de suivi de mes dépenses pour faire des constats, voir les tendances et avoir une meilleure vue d’ensemble.

Alors, allons-y! Je vais y aller en ordre du plus gros poste de dépenses vers le plus petit. Les premières positions ne devraient guère vous surprendre! J’enchaînerai par la suite avec quelques constats et la suite des choses.

Je vous rappelle que tous ces chiffres représentent les dépenses d’une seule personne avec un seul salaire.

Voiture : 12 468,66 $

Alors, ça commence fort! Bien sûr, vous deviez vous y attendre. Ça fait assez longtemps que j’en parle de ma pire décision financière! En plus d’avoir fait financer une voiture neuve en 2016 (pour la seconde fois), j’ai également augmenté au maximum les paiements de ma voiture pour la rembourser plus rapidement. Ajoutons à cela les autres frais afférents et ce poste de dépense occupe bien évidemment le premier rang.

Comment j’arrive à ce total? Tout d’abord, il y avait 10 263,55 $ en paiement sur mon prêt. Voilà déjà un gros morceau. Par la suite, j’ai payé 787,40 $ en entretien (incluant de nouveaux freins avant), 542,54 $ pour mon assurance automobile avec Intact, 477,80 $ pour de l’essence (coût que je partage presque toujours avec ma sœur piétonne), 230,43 $ pour l’immatriculation, 87,94 $ pour mon permis et finalement 79,00 $ pour une contravention.

Alors, bien évidemment, le gros morceau appartient au remboursement du prêt. Si ce n’était de ça, je n’aurais eu que 2 205,11 $ de dépenses en lien avec ma voiture. Voilà un montant beaucoup plus respectable, mais tout de même non négligeable. Comme quoi une voiture, même payée, continue de coûter cher.

Habitation : 6 494,38 $

L’habitation occupe le deuxième rang, sans grande surprise. Pour plusieurs, le total peut vous sembler quand même peu élevé. Ça s’explique majoritairement par le fait que je suis à loyer et en colocation.

On fait donc vite le tour des dépenses. Ainsi, j’ai payé au total 5 975,00 $ pour mon loyer, 345,40 $ pour ma part d’Hydro-Québec et 173,98 $ en assurance habitation.

Ce n’est définitivement pas long à calculer et à détailler comparativement à si j’étais propriétaire. Il y aurait nécessairement plus de frais afférents.

Correction de la vue : 2 990,00 $

En fait, techniquement, c’est pas encore tout payé, puisque j’étire le solde sur ma carte de crédit avec un taux promotionnel de 2 %, mais c’est plus simple à calculer comme ça. Le vrai prix était en fait de 3 790,00 $, mais j’ai eu un remboursement de 800,00 $ de mes assurances grâce à l’utilisation de mon compte santé.

Et bien heureusement, cette dépense n’apparaitra pas chaque année. Voilà donc une exception de taille pour cette année!

Nourriture  : 2 796,93 $

Si ce n’était pas de ma chirurgie de correction de la vue, on retrouverait la nourriture au troisième rang, malgré toute l’optimisation du monde. La majorité de ce poste de  dépenses s’explique par l’épicerie avec un total de 2 525,62 $. Je ne blaguais pas quand je disais que je ne vais pas souvent au restaurant, car j’y ai dépensé un gros total de 146,95 $ dans les douze derniers mois! Sachez d’ailleurs que ça inclut mes nombreux cafés Starbucks. 🙂 Finalement, j’y inclus aussi les dépenses en alcool à la SAQ qui représentent 124,36 $.

Mon constat : je ne suis pas alcoolique. Sans blague, je constate surtout que peu importe à quel point on peut faire attention à l’épicerie et qu’on évite les restaurants, ce volet restera toujours un gros morceau du budget.

Vacances & voyages : 2 029,39 $

J’étais un peu surprise du total, considérant que je n’ai pas vraiment voyagé dans la dernière année. Toutefois, après avoir revu chaque dépense, ça a du sens.

Tout d’abord, j’inclus dans le total les différents frais annuels de carte de crédit que j’ai payés dans le but de cumuler des miles et points voyage. On parle donc ici de 360,00 $ (pour trois cartes American Express différentes). Par la suite, j’avais dépensé 400,00 $ pour une carte cadeau Air Canada et 68,99 $ en achat de point Aéroplan pour bénéficier d’une promotion. Je n’ai toujours pas utilisé ladite carte. J’ai donc, en quelque sorte, devancé une dépense.

Par la suite, je m’étais payé un petit chalet Airbnb en janvier dernier (206,55 $), j’ai fait un petit voyage frugal en Gaspésie en juin avec M. Slap (159,74 $) et j’ai déjà payé certains frais en lien avec mon voyage à Hawaï (834,11 $) qui aura lieu en septembre.

C’est quand même intéressant de voir le total. C’est plus que je pensais, mais heureusement c’est beaucoup moins que ça aurait pu être considérant tous les points cumulés et utilisés. Par exemple, juste pour Hawaï, j’ai déjà économisé plus de 1 000 $ grâce à mes miles et points. Hourra!

Abonnements : 698,00 $

Pour plusieurs, en voilà une catégorie qui mérite d’être optimisée. Combien de personnes vous disent ne pas savoir ou couper? À mon avis, c’est un bel endroit où commencer à regarder.

Personnellement, je pense avoir bien réduit cette catégorie. Internet ne m’a couté que 365,43 $ pour toute l’année avec Fizz. Mon cellulaire, lui, m’en a couté seulement 134,82 $, majoritairement grâce aux chers lecteurs de ce blogue qui ont utilisé mon code de référencement Fizz (N5MMB).

Ensuite, Netflix m’a coûté 117,70 $ et Spotify m’en a couté 80,05 $. Je partage les deux avec ma soeur.

D’ailleurs, grâce à ma carte Cobalt American Express, j’ai obtenu un abonnement gratuit d’un an à Spotify Premium récemment. C’est drôle, parce que je songeais bientôt changer pour l’abonnement gratuit. J’ai maintenant le meilleur des deux mondes : gratuit et aucune publicité. Par contre, après cette promotion, je changerai bel et bien pour l’abonnement gratuit. 🙂

Dons & cadeaux : 799,98 $

Voici une autre catégorie qui m’a surprise. J’ai fait 170,00 $ en dons (sans compter ceux déduits à la source par mon employeur) et j’ai fait pour 629,98 $ de cadeaux à diverses personnes. Je suis peut-être plus généreuse que je pensais. Et je ne vois pas de nécessité d’optimiser ici. C’est important de savoir redonner aussi, dans la vie. 🙂

Chats : 466,22 $

Je tiens à préciser que c’est pour deux chats, pas quinze. Je ne suis pas (totalement) la femme aux chats.

Alors cette somme inclut essentiellement leur nourriture et leur litière. Je ne leur achète que très rarement des friandises et encore moins souvent des jouets. Elles jouent avec n’importe quoi, de toute façon.

Mon constat dans cette catégorie est que l’inflation est indéniable. Les prix ont beaucoup augmenté en douze mois à peine. J’achète majoritairement les mêmes marques et j’ai vu une différence flagrante de l’ordre de plus de 10 %. Heureusement, je parviens à maintenir les coûts à un prix respectable pour des produits de qualités en achetant les plus gros formats possible. 🙂

Blogue : 96,62 $

Eh oui, ce blogue n’est pas gratuit. J’ai eu notamment des dépenses en lien avec le logo, le magnifique dessin sur ma page À propos et différents frais en lien avec l’hébergement du site.

Toutefois, maintenant que je calcule le total d’argent que j’ai mis, je réalise avoir fait un léger profit avec ce blogue, essentiellement grâce à des bonus de référencement. Les publicités récemment intégrées devraient en fait, à elles seules, couvrir les frais dans le futur.

Par contre, ne parlons pas du total de temps mis dans le blogue. 😉

Autres : 1 001,21 $

Finalement, voici la catégorie de débarras qui inclut plusieurs petits montants sans réelle conséquence, sur le coup. Toutefois, une fois additionnée, c’est quand même un bon montant. Une telle catégorie, ça peut être traitre! À faire attention. 😉

Dépenses totales : 29 841,39 $

Alors, quel est le constat? J’ai dépensé 29 841,39 $ en douze mois. Je suis loin de la cible, n’est-ce pas? Certes. Toutefois, ce n’est pas vraiment un portrait réaliste non plus. Mon prêt automobile se terminera sous peu et je ne me ferai certainement pas corriger la vue chaque année. Ainsi, si on déduit ces dépenses, on parle plutôt d’un total de 16 587,84 $. Voilà le style de vie plutôt frugal auquel j’aspire.

Maintenant, considérant que mes revenus nets des douze derniers mois étaient d’environ 54 000 $, ça revient à dire que j’ai dépensé plus ou moins 55 % de mon revenu disponible. Nécessairement, ça laisse place à 45 % d’épargne en moyenne.

De plus, voyons la proportion de chaque dépense sur les dépenses totales à l’aide d’un graphique :

On n’avait pas besoin d’avoir un graphique pour savoir où le bât blesse, mais quand même. C’est flagrant.

Heureusement, il y a de l’optimisation à l’horizon et tous ces constats seront appelés à changer pour le mieux. 🙂

La suite

Bien sûr, la meilleure façon de réduire considérablement ses dépenses et donc d’atteindre l’indépendance financière plus rapidement, c’est de s’attaquer aux plus gros postes de dépenses. Ainsi, une fois mon auto payée, mon plus gros poste de dépenses sera l’habitation. Bien que plusieurs diraient que c’est déjà bien optimisé, je sais que je peux faire encore mieux. Comme le télétravail s’annonce être chose courante dans mon futur, je pourrai optimiser ce poste de dépense dans un avenir assez rapproché.

J’affichais déjà un peu mes couleurs dans des articles précédents concernant l’hypothétique achat de la maison de ma mère. Eh bien, les choses s’officialisent lentement, mais sûrement. Je devrais passer chez le notaire en octobre pour finaliser le tout. En fait, j’achèterai finalement la maison avec ma sœur. Comme nous visons l’indépendance financière toutes les deux, ça nous semblait la meilleure stratégie.

L’idéal, ici, serait d’avoir une maison payée une fois que je quitterai le 9 à 5. Comme il s’agit d’une maison en région d’une valeur assez modeste (80 000 $), ça ne devrait pas être un trop gros défi. S’il ne me restait alors que les frais afférents à payer avec ma sœur, mes dépenses annuelles pour l’habitation devraient donc descendre en bas de ce qu’il m’en coute présentement à loyer.

Bien sûr, comme les taux d’intérêt sont très peu élevés en date du jour, je mettrai tout de même l’amortissement de la maison sur 25 ans et une mise de fonds minimale pour concentrer le maximum de mes liquidités actuelles dans les marchés boursiers. En plus, j’utiliserai le RAP à son maximum (35 000 $) pour en réinvestir la majorité dans mon CELI. Ainsi, je me rapprocherai beaucoup plus tôt de la maximisation de mes cotisations CELI. Et comme il est si bien dit dans cet article, « un dollar dans un REER n’équivaut pas à un dollar dans un CELI ». Aussi bien en profiter.

Quand l’appel de l’indépendance financière sonnera, je pourrais régler l’hypothèque en totalité avant de « tirer la plogue ». Reste à voir si je suis ce plan. Je sais que c’est un éternel dilemme. Investir ou payer l’hypothèque? On verra bien rendus là, selon l’état des marchés et, bien sûr, les taux d’intérêt.

Conclusion

Voilà, j’avais bien hâte d’avoir une année complète de dépense à analyser. Maintenant que c’est fait, je suis bien satisfaite de constater que je suis pas loin de mes estimations. Maintenant, il reste à voir à quoi ressembleront les prochaines années. Une chose est certaine, c’est que je suis toujours heureuse de mon mode de vie frugal et que j’adore optimiser. Je compte donc continuer sur cette voie.

Et vous, avez-vous une idée réaliste de combien vous dépensez dans une année? Faites-vous un suivi aussi serré que moi? N’hésitez pas à m’en faire part.

À la prochaine!

Bilan de juillet 2021

Un autre mois, un autre bilan!

Comment se passe votre été? J’espère que vous en profitez autant que vous le souhaitez. Personnellement, mes vacances n’étant qu’en septembre, je prendrais volontiers un peu plus de temps libre pour profiter de l’été. Pas grave, je me reprendrai à Hawaï. 🙂

Néanmoins, je trouve quand même le temps de faire de la randonnée, du vélo et même de belles rencontres avec quelques lecteurs de ce blogue! Ce fut bien agréable de discuter de finances personnelles avec d’autres personnes qui ne me regardent pas comment si j’étais un extraterrestre. Je crois que le sentiment était partagé. Ce sera à refaire!

Ma deuxième dose de vaccin, initialement prévue pour septembre, est maintenant déjà chose du passé. Je suis bien heureuse que ça soit réglé et que je puisse passer de bons moments avec amis, familles et nouvelles connaissances. 

Finalement, j’ai eu une petite frousse le temps d’une soirée… Une « erreur critique » rendait mon blogue inaccessible! J’ai fait des pieds et des mains pour tenter de résoudre le problème. Au final, j’ai dû restaurer à une date antérieure et perdre quelques trucs, mais c’était mieux que tout perdre! Disons que cette soirée-là, j’ai eu quelques sueurs froides. J’ai tout de même investi beaucoup de temps et d’énergie dans ce blogue. Alors, heureuse qu’il soit de retour sur pied pour que je puisse, à nouveau, vous présenter un beau bilan!

Valeur nette au 31 juillet 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 214 $
48 101 $
48 995 $
38 275 $
6 233 $
14 743 $
3 262 $
Total d’actifs :160 823 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
2 944 $
0 $
1 559 $
Total de passifs :4 503 $
Valeur nette156 320 $
Variation+ 5 883 $

Petit train va loin, comme on dit. 🙂

Ce fut un autre beau mois sur les marchés boursiers. Toutefois, comme on dit en anglais, «I am waiting for the other shoe to drop». Ça ne peut pas rester dans le vert éternellement, mais qu’importe la couleur. J’investis encore et toujours régulièrement.

J’ai constaté que ma valeur nette a augmenté en moyenne de plus de 5 000 $ par mois depuis le début de l’année. Considérant mon épargne moyenne d’à peine plus de 2 000 $ et mes remboursements de dette d’environ 800 $ par mois, ça laisse place à un rendement substantiel. À ce rythme, j’aurai de très beaux chiffres à la fin de l’année. Bien sûr, est-ce vraiment un rythme durable?

De plus, vous aurez peut-être constaté que la crypto recommence à prendre du poil de la bête. C’est quand même réconfortant de voir mes achats des deux derniers mois porter ses fruits. Même si, ultimement, c’est le long terme qui compte. 🙂

Épargne

Voici le détail de mon épargne de juillet sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 14 juillet : 400 $ sur 1 836,98 $ net
  • 28 juillet : 600 $ sur 1 837,00 $ net
  • Total d’épargne : 1 000 $ sur 3 673,98 $ pour le mois de juillet ou 27 % d’épargne

Sur les 1000 $ épargnés, j’ai cotisé 700 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 300 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Mon taux d’épargne est encore plutôt bas ce mois-ci et la tendance risque de se maintenir ainsi jusqu’en novembre. Il faut dire que mes remboursements de dettes accaparent quand même 35 % de mon revenu disponible. À compter de novembre, le taux d’épargne va exploser. 🙂

C’est particulier comment l’épargne devient une habitude presque addictive. Je dois me forcer pour ne pas trop me culpabiliser de ne pas épargner plus. Comme je vise une moyenne de 50 %, je me sens loin de l’objectif! Mais je dois me rappeler que 27 %, c’est quand même un très bon taux d’épargne! Ce qu’on peut être exigeant envers soi-même. L’êtes-vous autant que moi?

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-07-01502,50 $Loyer
2021-07-01257,94 $Voiture de location
2021-07-0133,86 $Épicerie
2021-07-0130,28 $Essence
2021-07-0122,04 $NSPW
2021-07-02403,85 $Prêt automobile
2021-07-0218,01 $Épicerie
2021-07-0324,42 $Épicerie
2021-07-0419,53Mondou
2021-07-0429,50 $Hydro-Québec
2021-07-0530,00 $Netflix
2021-07-0545,00 $Assurance automobile
2021-07-0515,69 $Assurance habitation
2021-07-1112,50 $McDonald's
2021-07-1125,00 $SAQ
2021-07-1335,84 $Essence
2021-07-16403,85 $Prêt automobile
2021-07-1889,04 $Épicerie
2021-07-2287,94 $Permis
2021-07-2230,28 $Essence
2021-07-2429,30 $Épicerie
2021-07-28100,00 $Cadeau
2021-07-30403,85 $Prêt automobile
2021-07-3027,02 $Internet résidentiel
Total :2 677,24 $

Pour le mois de juillet, j’ai 2 677,24 $ de dépenses totales, ou 32 126,88 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 1 465,69 $ ou 17 588,28 $ annualisés. 

C’est un peu mieux de ce côté comparativement à juin! J’avais quand même une autre dépense de voyage à faire, c’est-à-dire la voiture de location. Ça me revient heureusement peu cher, en ayant payé la moitié de la facture avec mes points Aéroplan et en ayant séparé le reste avec ma sœur. Certes, les points aident beaucoup. Cependant, même sans les points, j’ai constaté que la location de voiture via Aéroplan (en étant membre) revenait beaucoup moins chère que sur les autres sites typiques tels que Expedia, Kayak, et j’en passe. Par beaucoup moins cher, je parle de facilement la moitié moins cher! Pour ceux qui magasinent une voiture de location pour un futur voyage et qui sont membres Aéroplan, aller y jeter un coup d’œil!

Sinon, comme les activités reprennent de plus en plus, je me suis payé un billet pour le premier gala de lutte de la NSPW depuis la pandémie. Eh oui, une autre passion peu conventionnelle, en plus de Star Trek. Y a-t-il d’autres fans dans la salle? On se voit là-bas? 

Sinon, il n’y a rien qui sort particulièrement de l’ordinaire dans mes dépenses. Mes petits plaisirs frugaux me comblent au quotidien, bon temps, mauvais temps. 🙂

De plus, juillet 2021 conclut mes premiers 12 mois complets de suivi de dépenses! Bien que tous les livres de finances personnelles que j’ai lus depuis 2017 insistent sur le suivi des dépenses, je n’ai commencé qu’en août 2020. Je suis heureuse d’avoir fait l’exercice qui me permet de tirer des conclusions intéressantes et de voir des tendances. Ce sera d’ailleurs le sujet d’un prochain article. Je vous laisse deviner combien j’ai dépensé en restaurant dans le dernier 12 mois, Starbucks inclus. 😉

Je n’arrêterai pas le suivi de mes dépenses pour autant, car mon objectif d’indépendance financière est étroitement lié à celles-ci. Je m’attends à bien des changements dans les prochaines années, que ce soit d’un point de vue inflation, que d’un point de vue de différents choix à venir. Je veux donc continuer à suivre le tout de près.

D’autant plus que de suivre chaque dépense permet également de bien les réfléchir et de s’assurer qu’elles sont vraiment nécessaires. Un beau moyen d’éviter le mindless spending!

Liste de lecture

Mes lectures étaient beaucoup plus orientées vers les finances ce mois-ci! Ce fut particulièrement enrichissant.

Voici donc ma liste de lecture de juillet :

J’ai définitivement eu un coup de cœur pour Victory Lap Retirement. L’auteur décrit le Victory Lap un peu comme le Coast FI, ou toute autre forme de semi-retraite. Pour tous ceux qui aspirent à ce genre de mode de vie, c’est un must. J’avais ce livre sur ma liste depuis un moment et je suis heureuse d’avoir attendu à maintenant pour le lire. Il tombe à point dans mon cheminement.

De plus, Retirement Heaven or Hell est un peu la suite logique et explique les neuf principes nécessaires à une belle retraite. Il apporte définitivement des pistes de réflexion sur ce que nous désirons vraiment vivre après la Rat Race. Et non, ça n’implique pas uniquement de se faire bronzer sur la plage.

En tout cas, mes amis de tous les jours qui voient mes lectures sur Goodreads doivent trouver mes choix de lectures assez particuliers pour une femme de 29 ans.

Conclusion

Alors voilà, j’espère que vous avez de beaux chiffres à mettre à jour, vous aussi, après juillet. Même si l’épargne n’était peut-être pas la priorité de tous avec le beau temps et la reprise d’activités, les rendements étaient heureusement au rendez-vous.

Nous attaquons maintenant le mois d’août, le dernier mois qui me sépare de mes vacances! Je ne me souviens pas à quand remonte la dernière fois que j’ai pris trois semaines, mais ça me fera le plus grand bien. En plus, j’entrerai en poste dans mon ancienne équipe à mon retour de vacances. Qui dit nouveau poste, dit nouveau salaire. 😉

D’ici là, je continuerai à cultiver mon mindset avec beaucoup de lecture et possiblement d’autres discussions avec de nouveaux amis FIRE. Sans oublier que je soufflerai mes 30 bougies ce mois-ci. Raison de plus pour entretenir la flamme. 😉

Bon mois d’août les amis!

Je ne suis pas cheap!

Certains se souviendront peut-être cette fameuse phrase de Rénald Paré de La petite vie. Ou bien encore :

Rénald : Je voudrais simplement vous signifier que pour moi le mot cheap a toujours eu une connotation un peu négative.

Réjean : Pour nous autres aussi!

Rénald : Non, mais justement, je pense qu’il y a une différence entre cheap et économe.

Bien que je sois d’accord, je dis souvent à la blague que je suis cheap, puisque c’est l’opinion générale des gens confrontés à des choix frugaux. Oh, ça, et le fait que je me balance un peu de ce que les gens pensent de toute façon.

Je l’ai d’ailleurs déjà dit devant une tante qui, elle aussi, préfère faire certains choix plus judicieux que la moyenne. Elle m’avait alors répondu : « Mais non, tu n’es pas cheap. Tu es comme moi, tu aimes simplement payer le juste prix ».

J’ai trouvé que c’était assez représentatif. Ou bien, dans la ma veine, il y a la 3e règle d’acquisition des Férengis dans Star Trek :

Ne paie jamais plus que nécessaire.

Alors, oui, j’ai peut-être un peu trop tendance à tout évaluer en termes de signe de piasse. Pour certains, ça s’apparente un peu trop à Rénald Paré , Séraphin Poudrier ou aux Férengis, pour les Trekkies. Toutefois, je fais des choix judicieux dans le but de me rapprocher de mes objectifs, et ce, jamais au détriment des autres. D’ailleurs, juste à voir la progression de ma valeur nette dans la dernière année, on voit bien que ça me réussit bien. C’est peut-être extrême pour certains, mais je préfère cet extrême, que l’alternative.

Le Mindless Spending

À l’exception de ma tante, plusieurs personnes de mon entourage et de ma famille pratiquent le mindless spending, ce qui, à mon avis, ne peut qu’être nuisible pour leur santé financière. Par mindless spending, je parle de ceux qui dépensent pour tout et n’importe quoi, sur le coup de l’émotion, sans faire de comparaison ou chercher un meilleur prix.

À titre d’exemple, j’allais à la quincaillerie l’autre jour avec ma mère pour acheter un quelconque truc pour son jardin. À peine passé le pas de la porte, elle voit un BBQ en spécial à 250 $ plus taxes. Tout de suite, elle s’exclame : « Je l’achète! ».

D’après moi, si je n’avais pas été là, elle serait revenue chez elle avec un nouveau BBQ. Heureusement, j’ai su calmer ses ardeurs. Je lui ai rappelé qu’elle a déjà un BBQ fonctionnel. Que même s’il n’est pas très récent ou très beau, on parvient à se faire de délicieux repas avec. Vous voyez le mindless spending à l’oeuvre? Cette dépense potentielle n’était aucunement réfléchie et planifiée. Elle serait sortie de la quincaillerie avec presque 300 $ de moins en poche, alors qu’elle n’allait que s’acheter un bidule à 3 $.

Bref, les sages paroles de Pierre-Yves McSween me viennent en tête. Maman, en as-tu vraiment besoin?

À l’inverse, dans mon cas, chaque dépense est analysée, calculée et évaluée. Et je m’assure toujours de payer le juste prix de diverses façons.

Courir les spéciaux

Je ne dis pas de sauter sur toute les aubaines. Car bien sûr, le meilleur deal, c’est celui qui ne nous coûte rien. Mais pour certaines dépenses inévitables, il est bon de courir les spéciaux.

Je reviens à nouveau sur le sujet de l’épicerie, eh oui. Que voulez-vous, c’est un gros morceau du budget. Il est donc absolument important de payer le juste prix.

Pourquoi j’achèterais ma livre de viande hachée à 6 $, quand je sais qu’elle est à 3 $ en spécial ailleurs? Certains diront qu’ils n’aiment pas faire plusieurs magasins par souci de temps ou de transport. Et bien, si ces raisons s’appliquaient, je m’en passerais simplement de viande hachée cette semaine-là. J’achèterais autre chose en spécial.

Bien sûr, cela s’applique aussi à autre chose que l’épicerie. Toute chose que vous désirez acheter mérite d’être magasinée et comparée avec soin. Déjà, de prendre le temps de magasiner, ça calme les ardeurs. Pourquoi acheter quelque chose au plein prix à un endroit, s’il est à un meilleur prix ou au rabais ailleurs?

Faire son café

J’ai peut-être l’air de parler à travers mon chapeau, puisque mes bilans mensuels exposent quelques visites récurrentes chez Starbucks. Toutefois, sachez que sur mes 14 cafés de la semaine (eh oui, deux par jour), un seul provient du Starbucks.

Parce que oui, ça n’a pas de sens de payer 3 $ pour un café à chaque fois.

Pas quand je sais que ma tasse de café maison me revient environ à 6 cents. Le café du Starbucks est peut-être délicieux, mais il ne l’est certainement pas 50 fois plus que mon café à la maison. Ainsi, oui, je m’en permets, mais seulement à l’occasion.

Vous voulez un autre exemple de prix démesuré? L’autre jour, j’ai eu l’idée brillante d’essayer un café glacé chez Starbucks. Je commande donc la même recette qu’à l’habitude, mais glacé. C’était 1$ plus cher. Pour quoi? De la glace (qui prend de la place), et donc, moins de café que la version chaude!

Laissez-moi vous dire que je vais m’en faire chez moi à l’avenir. Sinon, celui du McDo est à 1 $ tout l’été. 🙂

Cuisiner ses repas

Avec la réouverture des restaurants, peut-être avez-vous envie de vous y ruer pour un bon repas.

Eh bien, pas moi.

L’autre jour j’ai fait un délicieux tartare de thon pour moi et mon amoureux. Au Métro, le thon (qualité tartare, dois-je préciser) était en spécial à 8,99 $/lb. Avec des croustilles de fromage fait maison, une petite salade d’épinards et des tranches de concombres, j’estime que le repas nous revenait à maximum 6 $ par personne. Comme il s’agissait tous d’aliments non transformés, le tout me revenait sans taxes.

Maintenant, combien ça m’aurait coûté au restaurant? Une assiette tartare, c’est facilement 25 $ sur le menu. Probablement plus. À cela s’ajoutent bien sûr les taxes et le pourboire, donc on débourse réellement 33 $ minimum.

Et ça, c’est avec un verre d’eau. C’est sans même y ajouter un verre de vin! Bien qu’un verre d’une bouteille bon marché à la SAQ revient à 2-3 $, au restaurant on parle plus autour de 10 $. Et encore une fois, il faut y ajouter les taxes et le pourboire.

Bref, entre les deux, je sais lequel je préfère. Surtout qu’il était vraiment délicieux mon tartare! Je n’aurais pas eu le sentiment de satisfaction d’avoir cuisiné un bon repas ni les compliments de mon amoureux si on avait été au restaurant. 🙂

Opter pour des biens usagés

Que ce soit des objets donnés par un proche, des achats faits dans une friperie ou auprès d’un tiers via Facebook Marketplace, Kijiji, etc., en voilà une excellente façon de ne pas payer plus que nécessaire sur une panoplie de choses.

D’ailleurs, on vient à peine de passer la période des déménagements. Vous avez peut-être remarqué la multitude de bébelles que les gens tentent de se débarrasser à perte? Ou bien, à tout moment de l’année, les gens qui se débarrassent de vêtements en bon état, simplement parce qu’ils sont « passés de mode », ou parce qu’ils ne font plus? Pour s’en débarrasser, ils doivent nécessairement vendre à une fraction du prix payé.

À titre d’exemple, disons que j’ai besoin d’un beau veston pour le travail pour les rares conférences vidéos importantes. Au lieu de m’en payer un à 100 $ neuf dans un magasin, je peux en trouver à 20 $ sur Marketplace. Ça peut être un peu laborieux de trouver quelque chose parfaitement à sa taille. Toutefois, pour un morceau de vêtement qu’on va porter occasionnellement, ça vaut la peine.

En laissant les autres absorber la dépréciation d’un objet, vous gardez plus d’argent dans vos poches! Et par le fait même, vous réduisez votre empreinte écologique en donnant une seconde vie à un objet, plutôt que d’en acheter un nouveau.

Le temps, c’est de l’argent

Comme la majorité d’entre nous travaille à un salaire horaire, il est judicieux de se rappeler que le temps, c’est littéralement de l’argent. Et vice-versa, l’argent, c’est du temps. Si vous n’aviez pas d’autre choix que de dépenser, j’espère que vous avez au moins payé le juste prix.

Autrement, disons que vous avez acheté un gadget quelconque à 500 $, sans savoir qu’il était à rabais à 400 $ ailleurs, ou même à 250 $ sur Kijiji. Avez-vous une petite idée de combien ce 100 $ ou 250 $ dépensé de plus représente réellement?

Si vous voulez un petit reality check, prenez cette somme et diviser la par votre taux horaire net. Vous verrez combien d’heures vous avez eu à travailler seulement pour payer cette somme, pour ensuite la dépenser dans le beurre. Vous n’avez pas seulement gaspillé votre argent, mais bien votre temps. Et le temps, c’est précieux!

Ou bien, comme mon copain aime calculer, voyez combien ça représente d’unités de votre FNB préféré. 250 $, c’est 9 XEQT qui ne s’appréciera pas dans votre portefeuille! 😉

Bien sûr, c’est encore pire de faire le calcul s’il s’agissait en fait d’un cas de mindless spending sur quelque chose dont vous n’aviez pas réellement besoin.

Après avoir fait l’exercice, peut-être éviterez-vous de payer plus cher que nécessaire.

Conclusion

Bref, j’ai peut-être l’air cheap aux yeux de certains, mais je préfère faire des choix judicieux qui impacteront positivement ma santé financière à long terme. Si je dépense à tout vent pour faire plaisir aux autres, ça profite réellement à qui? Certainement pas à mon portefeuille!

Comme l’exprime bien Nicolas Bérubé dans son livre Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez :

Or, chaque achat cause du tort à la capacité que nous avons de nous enrichir, de bâtir notre indépendance financière et notre aptitude à utiliser notre temps comme nous l’entendons – aujourd’hui comme dans 10, 30 ou 50 ans.

Alors, cheap, économe, frugal, appelez ça comme vous le voulez. Comme ma tante le dit si bien dit : j’aime payer le juste prix. Parfois, le prix est de 0$, quand je juge simplement ne pas en avoir besoin d’une bébelle.

Et vous, faites-vous certains choix financiers qui font sourciller vos proches? Avez-vous envie de leur inculquer quelques bases frugales à l’occasion?

N’hésitez pas à m’en faire part.

Sur ce, à la prochaine!

Bilan de juin 2021

Bonjour!

J’arrive à peine à croire que juin est déjà terminé, encore moins que nous sommes déjà à la mi-année!

Je ne crois pas me tromper en affirmant que les personnes qui aspirent à l’indépendance financière portent une importance particulière à la notion de temps. Personnellement, j’ai toujours un peu trop tendance à le voir filer. En été, on dirait que c’est pire! Déjà que le beau temps est de courte durée au Québec, on dirait en plus qu’il passe à la vitesse de la lumière!

Disons que j’ai hâte d’avoir l’impression de pouvoir en profiter plus, sans le 9 à 5. Récupérer 35 heures par semaine, ça me parle. Particulièrement après une brève semaine de vacances. J’en veux plus!

Bref, pendant ce court mois de juin, j’en ai profité pour prendre des couleurs, faire du vélo, de la course, de la randonnée, de la lecture, passer du temps avec de la famille et des amis (maintenant que c’est enfin permis!) et… j’ai négligé mon blogue.

N’ayez crainte, j’ai toujours le feu sacré. Je dois juste trouver un équilibre entre la rédaction du blogue et un horaire un peu plus chargé. 🙂

Valeur nette au 30 juin 2021

Actifs
Compte bancaire :
CELI Questrade :
CRI Questrade :
REER Questrade :
REER FTQ :
REER Fondaction :
Non-enregistré :
1 533 $
45 730 $
48 117 $
37 587 $
6 233 $
14 743 $
2 435 $
Total d’actifs :156 378 $
Passifs
Prêt automobile :
Marge de crédit :
Cartes de crédit :
4 154 $
0 $
1 787 $
Total de passifs :5 941 $
Valeur nette150 437 $
Variation+ 9 974 $

En voilà une belle augmentation substantielle! Eh oui, + 9 974 $ de valeur nette, on ne voit pas ça tous les mois. On parle aussi d’une augmentation de 32 632 $ pour la première moitié de l’année, ou 28 %. J’adore comment l’effet boule de neige se fait sentir de plus en plus!

Laissez-moi aussi porter votre attention au total de mes actifs. Je me souvenais qu’à la même date l’an dernier, j’étais particulièrement fière de franchir le pas des 100 000 $. Et bien, un an plus tard, j’ai déjà franchi le pas des 150 000 $ en augmentant mes actifs de plus de 56 000 $! De ma poche, j’y ai contribué environ 28 650 $. En voulez-vous, des rendements spectaculaires? Ce ne sera pas toujours ainsi, bien sûr, mais c’est assez agréable à constater.

On ne peut pas en dire autant de la crypto pour le moment. Sommes-nous reparties pour un bear market de plusieurs années? Seul le temps nous le dira. Entre temps, je continue mon dollar-cost averaging, surtout pour les projets ayant un excellent potentiel à long terme comme VeChain.

Autrement, je continue mon remboursement de dettes (l’interminable prêt automobile et ma chirurgie de correction de la vue) comme prévu. Ça commence vraiment à sentir le zéro dette. Vivement novembre!

Épargne

Voici le détail de mon épargne de juin sur chacune de mes rentrées d’argent :

  • 2 juin : 650 $ sur 1 835,89 $ net
  • 16 juin : 475 $ sur 1 836,99 $ net
  • 30 juin :  300 $ sur 1 836,99 $ net
  • Total d’épargne : 1 425 $ sur 5 510,96 $ pour le mois de juin ou 26 % d’épargne

Sur les 1 425 $ épargnés, j’ai cotisé 1 100 $ à mon CELI et j’ai acheté pour 325 $ de cryptomonnaie en dehors d’un compte enregistré.

Certes, ce n’était certainement pas mon meilleur mois du côté de l’épargne, mais je m’y attendais. Heureusement, je suis toujours sur la bonne voie pour mon objectif d’épargne 2021 de 25 000 $. J’ai déjà atteint 58 % de l’objectif, alors j’ai toujours de l’avance malgré un mois de juin un peu au ralenti.

De plus, j’ai une bonne nouvelle pour mon épargne future. En fait, j’ai obtenu une (autre) augmentation de salaire! Et oui, mon ancienne gestionnaire m’a proposé un poste que j’ai longtemps convoité dans son équipe. Malgré que ce soit d’un même niveau que mon poste actuel, elle m’offrait 3 % d’augmentation de salaire. J’ai demandé 6 %, que j’ai obtenu presque immédiatement. Clairement, j’aurais dû demander plus. 😉

Comme je ne m’attendais pas du tout à changer de poste de sitôt et encore moins d’augmenter de salaire, ça se prend très bien. Ainsi, cela portera mon salaire annuel de base à 83 596 $ quand j’entrerai en poste après mes vacances de septembre. Bref, la fin de l’année s’annonce super pour mon taux d’épargne!

Il ne faut pas non plus négliger un des effets secondaires d’une augmentation de salaire, soit l’augmentation de mes cotisations à mon régime de retraite à prestations déterminées. Comme je compte transférer la valeur de mes droits au moment de ma démission, c’est un coup de pouce de plus vers l’atteinte de mes objectifs. Hourra!

Relevé de dépenses

DateMontantDescription
2021-06-01497,50 $Loyer
2021-06-02354,40 $Voyage
2021-06-02106,92 $Épicerie
2021-06-0226,67 $Essence
2021-06-0225,00 $SAQ
2021-06-03458,75 $Rénovation
2021-06-03120,00 $Frais annuel carte Marriott Bonvoy American Express
2021-06-04403,85 $Prêt automobile
2021-06-046,41 $Pharmacie
2021-06-043,40 $Starbucks
2021-06-0537,74 $Assurance automobile
2021-06-0625,53 $Amazon
2021-06-108,25 $Netflix
2021-06-1129,50 $Hydro-Québec
2021-06-1231,57 $Vêtements
2021-06-17102,50 $Épicerie
2021-06-1720,00 $Essence
2021-06-1751,03 $Mondou
2021-06-18403,85 $Prêt automobile
2021-06-199,48 $Épicerie
2021-06-25159,74 $Voyage
2021-06-274,31 $Starbucks
2021-06-3027,02 $Internet résidentiel
Total :2 913,42 $

Pour le mois de juin, j’ai 2 913,42 $ de dépenses totales, ou 34 961,04 $ annualisés. Si on oublie les remboursements de mon prêt automobile, ça revient à 2 105,72 $ ou 25 268,64 $ annualisés. 

Voilà ce qui explique mon épargne au ralenti ce mois-ci : les dépenses! Bien sûr, avec l’été et la reprise d’une vie relativement normale, c’était à prévoir. D’autant plus que j’ai aidé ma mère pour quelques rénovations chez elle. C’est bien beau d’épargner, mais il faut aussi savoir donner au suivant. 🙂

De plus, j’ai payé une partie de mon Airbnb pour mon futur voyage à Hawaï avec ma sœur, et je me suis permis un petit voyage frugal en Gaspésie avec mon copain pendant ma semaine de vacances! Avoir la même mentalité par rapport à l’argent facilite tellement les choses! 🙂

D’ailleurs, j’ai pu réduire considérablement mes dépenses de voyage grâce à mes points de carte de crédit. En effet, j’ai pu réduire notre Airbnb d’environ 380 $ grâce à ma carte Cobalt American Express et nos dépenses en Gaspésie de 100 $ avec ma carte Aventura CIBC Visa Infinite.

Finalement, je suis heureuse de constater que j’ai dépensé seulement 16 477 $ pendant la première moitié de l’année. Ceci inclut 5 250 $ de paiements automobiles et 2 990 $ pour ma chirurgie de correction de la vue. Ainsi, si on oublie ces dépenses qui ne me suivront certainement pas dans le futur, ça revient à 8 237 $ de dépenses en six mois.

Maintenant, voyons voir ce que le reste de l’année me réserve!

Liste de lecture

Été comme hiver, tous les mois sont bons pour un peu de lecture. Malgré que j’ai peu lu directement sur les finances, quelques-unes de mes lectures étaient tout de même très pertinentes pour le mindset. En effet, voici ma liste de lecture de juin :

Digital Minimalism a été assez révélateur sur notre dépendance collective (mais surtout la mienne) aux appareils technologiques. Pour ceux ayant vu le documentaire Netflix appelé The Social Dilemma, c’est dans la même veine. Je tente, depuis, de réduire mon exposition au moins à mon téléphone intelligent. Nul besoin de vous dire que ce n’est pas chose simple.

Pour les fans de crypto, le livre Bitcoin Billionaires était particulièrement intéressant. Il n’y a pas encore des tonnes de livres sur le sujet d’ailleurs, alors ça faisait du bien de me mettre quelque chose sous la dent. On en apprend davantage sur les débuts du bitcoin et l’implication des jumeaux Winklevoss. À lire!

Conclusion

Alors voilà. Petit train va loin, comme on dit. La première moitié de l’année étant déjà derrière nous, j’ai peine à croire le chemin que j’ai parcouru. Parfois on peut avoir l’impression que ça n’avance pas, mais il suffit de regarder en arrière et de constater le chemin parcouru. Zoom out!

Avec un peu de chance, je devrais avoir un mois de juillet un peu moins chargé. Ainsi, je veux vraiment mettre en place un meet up avec certains d’entre vous qui sont intéressés. Jaser de finances et FIRE serait particulièrement revigorant! Je contacterai directement les personnes qui se sont manifestées. 🙂

Et vous? Avez-vous fait quelques constats sur le début de votre année? Et comment s’annonce la deuxième moitié? N’hésitez pas à m’en faire part.

Au plaisir. 🙂

Comment économiser à l’épicerie

Bonjour à tous!

Après qu’une lectrice m’ait demandé mes trucs pour réduire la facture d’épicerie, j’ai décidé d’en faire le sujet d’un article. Je crois qu’il serait pertinent pour tous de voir les possibilités d’optimisation de ce poste de dépenses qui, on le sait, peut accaparer un bon morceau du budget!

Pour ma part, je parviens à maintenir un niveau de dépenses que je considère acceptable. Il faut dire que ça n’a pas toujours été optimal et que j’ai eu à raffiner mes trucs et astuces avec le temps! C’est comme toute chose. Avec de la pratique et un peu de persévérance, on s’améliore et on trouve un juste équilibre.

Je vais donc vous commencer par vous présenter le constat de mes dépenses d’épicerie depuis que j’ai commencé à en faire le suivi. Vous serez à même de constater la moyenne que je paye à l’épicerie et ce que ça représente relativement à mon revenu disponible.

Je vous partagerai par la suite les trucs que j’applique en tout temps en plus de ce que j’évite de faire. J’espère que vous y trouverez de quoi vous faire économiser quelques précieux dollars!

Mes dépenses alimentaires

Tout d’abord, j’aimerais pouvoir vous donner un portrait plus exhaustif, mais j’ai commencé à suivre mes dépenses seulement en août 2020. Je ne peux donc pas retourner plus loin pour faire une moyenne. Tout de même, ça vous donnera une bonne idée!

Par ailleurs, à partir de septembre, vous y avez accès via mes bilans mensuels et vous continuerez d’y avoir accès pour les mois futurs.

Donc, voyons voir combien j’ai dépensé à l’épicerie par mois :

Ainsi, ma moyenne mensuelle est de 211,21 $ en dépenses d’épicerie, ou 2 534,52 $ annualisé. Cela représente environ 5 % de mon revenu disponible. Considérant que les dépenses alimentaires font partie généralement partie des trois gros postes de dépenses (avec l’habitation et le transport), en voilà un joli constat!

Mes trucs

Ainsi, je semble avoir une approche qui fonctionne bien, puisque mes dépenses alimentaires n’accaparent que 5 % de mon revenu disponible. Bien que je fasse un salaire assez respectable, ce n’est pas une excuse pour manger du caviar. 😉

Sachez que je suis une alimentation cétogène depuis plusieurs années maintenant, mais les astuces suivantes s’appliquent à n’importe qui.

Faire une liste d’épicerie

Tout d’abord, la meilleure façon d’acheter seulement le nécessaire, et ce, de façon structurée, c’est de faire une liste. Au fur et à mesure qu’on est à court d’un aliment, on l’ajoute sur la liste pour la prochaine épicerie. Ainsi, on n’oublie jamais rien et on n’a pas besoin d’y retourner.

Bien qu’il existe une multitude d’applications pour ça, j’utilise personnellement Google Keep pour faire ma liste. L’avantage, comparativement à une liste papier, c’est que je risque beaucoup moins de l’oublier, car mon téléphone intelligent me suit partout. En plus, on peut partager la liste avec quelqu’un pour consultation et modification. Comme ça, ma sœur et moi y avons accès en tout temps et pouvons l’alimenter au fur et à mesure.

Bien sûr, c’est beau faire une liste, mais il faut s’en tenir à celle-ci. Ça implique donc de ne pas trop faire d’ajout imprévu, simplement parce qu’on a faim.

Acheter en grosse quantité

C’est comme pour n’importe quoi. Acheter de plus gros formats permet de bénéficier d’une économie d’échelle! Si vous n’êtes pas certains que le gros format est plus avantageux, sachez que la plupart des épiceries indiquent le prix par 100 g sur leurs étiquettes de prix. C’est ainsi beaucoup plus facile de comparer ce qui en donne le plus pour notre argent!

Bien sûr, le champion du grand format, c’est Costco. Je fais plus de la moitié de mon épicerie chez Costco et je profite ainsi d’une économie d’échelle assez impressionnante! Laissez-moi vous dire que l’abonnement se rentabilise assez vite.

Aller peu souvent à l’épicerie

Il faut se le dire. Les gens qui vont à l’épicerie chaque jour se retrouvent presque toujours à acheter plus que le nécessaire, sous le coup de l’émotion ou de l’appétit. De plus, s’ils y retournent aussi souvent, c’est sûrement, car ils achètent de trop petits formats et donc, paye plus cher du 100 g.

Personnellement, je vais faire les courses environ toutes les deux semaines. Il s’agit en fait d’un autre avantage d’acheter en grosse quantité. C’est plus long de passer au travers de l’inventaire! Et quand je viens à court d’un aliment, je fais quoi en attendant? Je m’en passe. Je mange autre chose et je cuisine ce qu’il me reste. J’ai en fait développé l’art du Touski à son meilleur.

Acheter en solde

Eh non, tout n’est pas nécessairement moins cher chez Costco. Ça vaut la peine d’aller ailleurs aussi! Et avant de faire d’autres supermarchés, sortez donc votre bon vieux publisac. Encore mieux, utilisez une application de circulaires (et désabonnez-vous du publisac)! Plusieurs existent, comme Flipp, Reebee, etc.

Par la suite, vous pourrez acheter que des aliments aux meilleurs prix. Personnellement, je sais que pour mes noix, mes fromages et plusieurs légumes, c’est majoritairement Costco qui l’emporte. Toutefois, côté viande ou produits laitiers, ça vaut la peine de regarder ailleurs!

Acheter les marques maison

Ne soyez pas mariés aux marques connues. Bien des économies se font en choisissant simplement la marque maison! Les grandes marques connues, même en solde, reviennent souvent plus chères que les marques maison. Encore une fois, comparez le prix au 100g. La différence peut être impressionnante.

De plus, il n’est pas rare que les produits des marques maison soient réellement manufacturés par un tiers, soit une autre marque déjà connue. C’est juste qu’ils mettent une étiquette différente! Prenons un exemple connu comme la marque Kirkland chez Costco. Qui dans la salle savait que le café Kirkland provenait réellement de Starbucks? On apprend tous les jours!

Faire du Meal Prep

Si vous croyiez que le fait d’habiter seul vous empêche de profiter d’une économie d’échelle, laissez-moi vous contredire.

Sauf si vous manquez d’espace de stockage, rien ne vous empêche d’acheter de grandes quantités d’un même aliment, de le cuisiner en grandes quantités, puis de le congeler en portion individuelle pour plus tard.

Vous ne voulez pas toujours manger la même chose? Acheter des protéines plus versatiles (viande hachée, poitrine ou haut de cuisse de poulet) qui vous permettent de faire différentes recettes.

Personnellement, j’ai toujours des petits plats en portion individuelle au congélateur. Auparavant, quand je travaillais dans un bureau, ça me donnait l’avantage de toujours avoir des lunchs prêts et de n’être jamais tentée par la cafétéria ou le restaurant. Maintenant, en télétravail, c’est pratique quand ça ne me tente pas de cuisiner ou quand le frigo s’en vient vide.

Stocker des aliments passe-partout

Certains aliments s’apprêtent d’une multitude de façons. Ceux-ci seront vos meilleurs amis pour vos Touski.

Pour moi, c’est les œufs. En plus d’être polyvalents, c’est bon longtemps et ça ne coûte presque rien. 30 œufs pour 5 $? Moi, j’aime ça. Par contre, quand je suis rendue à court d’œufs, ça commence à être signe qu’il faut que je me ravitaille.

Pour certains, ça peut être des haricots de toutes sortes, des pâtes, des légumes congelés ou en conserve, peu importe. L’important, c’est d’avoir des back-up comme ça quand les réserves s’épuisent, mais qu’on aimerait retarder de faire les courses.

Pratiquer le jeûne intermittent

Ce n’est pas populaire de jeûner, car c’est lucratif pour absolument aucune industrie. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, sachez que ça a de nombreux bénéfices pour la santé.

Toutefois, le meilleur des effets secondaires, c’est les bénéfices sur le portefeuille.

J’ai déjà lu certains blogueurs frugaux qui calculent leurs dépenses alimentaires à environ 2$/repas. À mon sens, ça doit être beaucoup de pains, de pâtes et de haricots en canne.

Personnellement, j’arrive plus à 4$/repas en moyenne, mais je mange différemment et beaucoup moins souvent. Ultimement, la facture finale se ressemble! Et c’est sans oublier que tout est tellement plus savoureux après un long jeûne! 😉

À éviter

Maintenant, peut-être appliquez-vous déjà la plupart de ses trucs, mais vous trouvez la facture encore trop salée. Alors, peut-être que le problème repose ailleurs. Voici donc une petite liste de ce que j’évite pour garder le volet alimentaire à un prix décent.

Les collations

Je ne sais pas pour vous, mais étant jeune, je me souviens qu’on me disait de ne pas grignoter pour ne pas gâcher mon repas.

De nos jours, c’est complètement l’inverse. Tout le monde mangent des collations, tout le temps. C’est sûr que si on fait croire aux gens qu’il est nécessaire de collationner en tout temps, les fabricants de nourriture se graissent encore plus la patte.

Personnellement, je ne collationne pas. Je ne mange qu’aux repas et je m’en sors très bien. Je mange des repas (très) consistants qui me comblent jusqu’au prochain. C’est pas peu dire, car parfois, le prochain est vraiment loin.

Le gaspillage

Peu importe combien vous achetez vos aliments à bon prix, c’est peine perdue si vous les laissez se gâter (parce que vous avez été trop souvent au restaurant, plutôt que de cuisiner).

Pour éviter le gaspillage alimentaire, j’utilise aussi Google Keep pour garder un inventaire de mon frigo et de mon congélateur. Certains diront que c’est un peu intense, mais j’aime être organisée dans tout.

Quand je me demande quoi cuisiner, je n’ai même pas besoin de fouiller mon frigo, car j’ai une liste sous les yeux. Si un aliment se cache dans le fond du frigo, il ne sera pas oublié pour autant, car il figure sur ma liste.

Quand vient le temps de cuisiner, je peux donc cibler ce qui doit être mangé le plus rapidement possible (viandes et légumes frais, par exemple) et je l’incorpore dans ma recette.

Bien sûr, il faut encore savoir improviser des repas avec les restes pour ne pas gaspiller. Heureusement, on a le meilleur outil possible au monde quand on manque d’inspiration : internet. Et plus on est à l’aise de cuisiner, plus on improvise intuitivement sans recette.

Finalement, si vous ne croyez vraiment pas être en mesure de manger un aliment avant qu’il ne se gaspille, congelez-le (s’il est possible de le faire)!

Les aliments transformés

Faire tout soi-même from scratch avec des ingrédients achetés en grande quantité reviendra souvent plus économique que d’acheter du prêt-à-manger ou des aliments transformés. D’autant plus que les produits transformés sont taxables, comparativement aux aliments non-transformés. En les évitant, on économise déjà 15 %!

Pour éviter les aliments transformés, il existe un truc bien facile. Ne faites simplement pas les allées du centre dans les supermarchés. C’est le royaume du transformé. Tenez-vous-en aux aliments en périphérie.

Également, évitez les mets prêts-à-manger à l’épicerie. Oui, c’est rapide, mais ça revient cher du repas, en plus d’être souvent peu nourrissant. Vous n’êtes pas plus avancé si vous avez encore faim une heure après!

Les avantages de réduire sa facture

Bien sûr, si vous parvenez à diminuer un peu votre facture d’épicerie, cela aura comme impact de pouvoir augmenter votre épargne et vos investissements. Nécessairement, ça vous rapproche de l’indépendance financière. Hourra!

De plus, rappelons-nous de la règle du 4 % qui recommande d’avoir des placements équivalents à 25 fois ses dépenses annuelles. Par la suite, des retraits annuels de 4 % permettent de couvrir les dépenses annuelles.

Si on fait l’exercice par poste de dépenses, ça donne une idée de combien d’argent il est nécessaire d’avoir pour financer une dépense particulière.

Donc, si on dépense 12 000$/an d’épicerie (1 000$/mois) et qu’on multiplie par 25, ça revient à dire que 300 000 $ de nos placements serviraient à payer l’épicerie.

Par contre, si on réussit à réduire de moitié, soit 6 000 $/an ou 500 $/mois, seulement 150 000 $ seraient nécessaire pour financer les besoins alimentaires.

Si on reprend mes chiffres précédemment mentionnés de 2 534 $/an, j’ai seulement besoin de 63 350 $ en placements. Considérant mes placements avoisinant 150 000 $ présentement, c’est comme de dire que ce volet est déjà réglé pour moi.

Donc, réduire la facture d’épicerie permet d’augmenter l’épargne et diminuer la somme nécessaire en placements pour atteindre l’indépendance financière. À mon avis, c’est gagnant-gagnant. 🙂

Conclusion

Je dois avouer avoir aimé faire le point sur mes dépenses d’épicerie. Je suis heureuse de constater que j’arrive à me maintenir dans les chiffres souhaités, et ce, sans sentir de sentiment de privation. À voir les chiffres, on ne dirait pas que je mange de la viande, des noix, du fromage, des avocats et des tonnes de légumes verts sur une base régulière. 🙂

De plus, ça fera bientôt un an que je fais le suivi de mes dépenses et je commence enfin à pouvoir faire certains constats. J’aurais dû commencer l’exercice bien avant ça!

Une chose est certaine, l’alimentation restera toujours un gros morceau du budget et tous les trucs sont les bienvenues pour diminuer la facture! J’espère ainsi que les miens vous seront utiles! Si vous avez d’autres bons trucs pour diminuer la facture d’épicerie, n’hésitez pas à laisser un commentaire. 🙂

À la prochaine!